Le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, a reçu en audience, le jeudi 11 février 2021, une équipe de la Fondation Tony BLAIR (TBI). Elle a félicité le Ministre pour sa nomination à la tête de secteurs aussi stratégiques que sont l’énergie et les mines. L’entrevue entre le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO et ses hôtes s’est aussi voulue une séance de travail dans le cadre du partenariat entre le département et la fondation. Les activités inscrites au programme de ce partenariat notamment pour l’année 2021 ont été passées en revue. Les échanges ont également porté sur l’impact de la fusion du Ministère de l’Energie et celui des Mines et des Carrières sur le plan de travail de la TBI.

La TBI a fait part de son plan de travail 2021 avec le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO

 

En outre le Ministre a eu droit au bilan des activités de Isabel ASENSIO. Nommée conseillère Energie/Power Africa de TBI, elle avait été présentée au Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, au cours d’une audience, en septembre 2020.
Dans le cadre de son programme dénommé « Power Africa », la Fondation Tony BLAIR noue un partenariat avec le Burkina Faso dans le secteur de l’énergie depuis 2019.
DCPM/MEMC

La Directrice générale de « Energy and Services » remettant symboliquement le don au DG de l’ANEREE

Du matériel solaire d’une valeur de 3 millions de FCFA pour faire face aux défis de l’efficacité énergétique au Burkina Faso ! C’est le don octroyé à l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE) par la société Energy and Services. La remise de ce matériel entre les premiers responsables de ces deux structures a fait l’objet d’une cérémonie, le mardi 9 février 2021, à Ouagadougou.

L’entreprise Energy and Services entend contribuer à la promotion du secteur de l’énergie solaire à travers la remise de ce matériel à l’ANEREE. D’une valeur totale de 3 millions de FCFA, il s’agit de : MultiPlus-II 48/3000 35-32 230V ; SmartSolar MPPT 150/70-Tr VE.Can ; 4 batteries 220ah/12 Gel Deep cycle ; Cerbo GX + GX Touch 50 + DIN35 adapter ; RJ45 UTP cable 1,8m + VE.Direct Cable 1,8m ; et un Drapeau ‘’Victron Energy’’ 150X225cm.

A travers ce don, Energy and Services exprime aussi sa reconnaissance au ministère en charge de l’Energie pour son accompagnement en faveur des entreprises évoluant dans le domaine du solaire. En effet, rappelle la Directrice générale de Energy and Services, Mme Kadidiatou HAEZEBROUCK/TAO, son entreprise a été distinguée lauréate du « Prix de la meilleure start-up » lors de la 4ème édition de la Semaine des Energies et Energies Renouvelables d’Afrique (SEERA), tenue en octobre 2020 à Ouagadougou. « Ce trophée dédié au solaire est une preuve que le Ministère de l’Energie est sensible aux actions que nous menons en tant que société évoluant dans le secteur de l’énergie solaire. », a-t-elle affirmé. Aussi a-t-elle souhaité que ce matériel sera d’une grande utilité aux acteurs qui œuvrent pour que l’énergie solaire soit un véritable levier du développement économique et social du Burkina Faso au regard des potentialités de la filière solaire. A cela, M. Issouf ZOUNGRANA, Directeur Général de l’ANEREE s’est voulu rassurant : « Ce lot de matériels solaires sera traité avec intérêt et servira dans la promotion de l’énergie solaire et de l’efficacité énergétique au Burkina Faso »

M. Issouf ZOUNGRANA, DG de l’ANEREE a remercié l’entreprise « Energy and Services » pour ce don de matériel solaire

 

Cette cérémonie a aussi été l’occasion pour le premier responsable de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité d’annoncer la rénovation et décoration prochaine du Showroom de l’ANEREE afin, selon ses propos : « de répondre véritablement à son ambition de vitrine de l’agence au profit des entreprises privées »
La société Energy and Services est une entreprise de droit burkinabè, créée en 2012 afin de répondre aux besoins énergétiques dans le domaine de l’agriculture, de l’électrification, du froid et de la climatisation.
DCPM/MEMC
Le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, accompagné du Ministre délégué chargé des Mines et des carrières M. Aimé Aristide ZONGO, a présidé la cérémonie d’ouverture de l’assemblée générale des artisans miniers, le mardi 02 février 2021 à Ouagadougou. Organisée par l’Union nationale des associations des artisans miniers du Burkina (UNAAM-B) en collaboration avec le Syndicat national des exploitants miniers artisanaux du Burkina (SYNEMAB), cette rencontre vise à trouver des solutions pour un mieux-être de ce secteur. Et pour y parvenir, le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a insisté sur l’organisation des exploitants miniers artisanaux. Car, l’exploitation minière artisanale doit être organisée et accompagnée afin qu’elle puisse être un secteur créateur d’emplois et de revenus pour les Burkinabè.
L’administration va jouer sa partition pour l’amélioration des conditions de travail, l’accès au financement et la réorganisation du secteur, à en croire les premiers responsables du département.
La fraude de l’or occasionne une perte de 10 à 20 tonnes par an de ce minerai au Burkina Faso. C’est ce qu’a souligné le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières aux acteurs œuvrant dans les mines artisanales. « Il est donc important que vous soyez organisés pour obtenir des solutions pérennes », a conseillé le Ministre. Venus des 45 provinces du pays, ces exploitants miniers disent connaître des difficultés dans la réalisation de leur activité.

Selon Masmoudou SAWADOGO, Président de L’UNAAM-B, le secteur minier artisanal fait face à de nombreuses difficultés

 

À cette rencontre qui se veut la première des Ministres Bachir Ismaël OUEDRAOGO et Aimé Aristide ZONGO depuis leur nomination à la tête du département de l’énergie, des mines et des carrières, les acteurs disent être confiants quant à la résolution prochaine de leurs problèmes. Une confiance qu’ils doivent aux propos du Ministre OUEDRAOGO qui s’est voulu rassurant :  » Nous sommes entièrement disposés et disponibles à les écouter afin de trouver des solutions. Ils peuvent compter sur nous pour accompagner l’ensemble des orpailleurs dans l’atteinte de meilleures conditions de vie et de travail. »

Le Ministre Bachir Ismael OUEDRAOGO a appelé les artisans miniers à l’ordre et à la discipline pour obtenir de meilleurs résultats

 

Selon toujours le Ministre, le soutien à ces exploitants miniers, passera aussi par un accès au financement et la modernisation du secteur. » Dans cette perspective, nous attendrons les recommandations qui sortiront de cette assemblée générale ». A t-il conclu.
DCPM/MEMC

Les Ministres ont encouragé leurs agents au travail

Le Ministre de l’Energie des Mines et des Carrières, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO et le Ministre délégué chargé des Mines et des Carrières, M. Aristide Aimé ZONGO ont poursuivi leur visite de prise de contact avec le personnel des structures intervenant dans le domaine des mines et des carrières, le mardi 2 février 2021. Ce fut l’occasion pour les deux membres du gouvernement d’appeler les personnels des structures visitées à la cohésion, au travail et aux résultats.

Les structures visitées sont respectivement l’ANEEMAS (Agence Nationale d’Encadrement des Exploitations Minières Artisanales et Semi-mécanisées), le PADDSEM (Projet d’Appui au Développement Durable du Secteur Minier, la BNAF (Brigade Nationale Anti-fraude de l’Or), la Direction Générale des Carrières et le Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina (BUMIGEB). Devant les personnels de toutes ces structures, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo s’exprimera en ces termes « Nous sommes ici pour solliciter votre accompagnement afin d’avoir des résultats probants en un an. Il faut que nous comprenions que nous formions le maillon d’une même chaîne. Nous devons travailler en synergie et faire en sorte que l’or produit artisanalement ne sorte pas illégalement du Burkina. Nous sommes convaincus que nous avons de la compétence à même de nous permettre d’aller de l’avant et maintenir le cap en ce qui concerne la recherche géologique partant de là, ramener les investisseurs portés sur l’exploration, car sans exploration, il n’y a pas d’avenir pour le secteur minier ».
L’ANEEMAS est au cœur de l’activité d’exploitation artisanale et semi-mécanisée. Son Directeur Général, Salofou TRAHORE n’a pas manqué de relever les acquis de l’agence qui sont entre autres, l’ouverture d’un guichet unique pour les formalités relatives aux activités d’exploitation artisanales ou semi-mécanisées, l’opérationnalisation d’un comptoir public d’achat, de vente et d’exportation d’or, la réalisation d’une cartographie des sites d’orpaillage. Il y a aussi la déconcentration qui a permis d’opérationnaliser 10 bureaux régionaux.
Concernant le PADDSEM, son coordonnateur Godefroy Thiombiano a informé les Ministres que la 2ème phase du projet est en négociation. La Banque mondiale est prête à accompagner le Burkina Faso pour la mise en œuvre à hauteur de 85 millions de dollars (environ 42 milliards de francs CFA). Pour le Ministre délégué Aimé ZONGO, la concertation s’impose pour mieux tirer profit du PADDSEM.

Un échantillon des roches du Burkina Faso présentées aux Ministres

A la BNAF qui s’illustre efficacement dans la lutte contre la fraude de l’or, son Directeur Général, Hamadé BADINI a salué la visite des Ministres avant d’évoquer des perspectives à même d’éradiquer la fraude.
A la Direction Générale des Carrières, le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO et M. Aristide Aimé ZONGO ont pris la pleine mesure du fait que les carrières constituent un levier de développement du secteur privé burkinabè, en particulier ceux intervenant dans les BTP. Il y a lieu selon, le Ministre délégué de relancer l’industrie de la céramique et de la briqueterie au Faso.
Au BUMIGEB, l’honneur est revenu au Directeur de la recherche géologique et minière, Abdoulaye OUEDRAOGO de présenter la structure qui a d’énormes acquis à constater sur le géo-portail www.bumigeb.bf
Partout où les Ministres sont passés pour galvaniser les agents, une visite des locaux a été effectuée, pour mieux découvrir les conditions de travail des agents appelés à consentir des sacrifices pour la Nation.
Dans les jours à venir, a précisé Dr Bachir Ismaël Ouédraogo, une feuille de route viendra préciser les directives à suivre pour non seulement maintenir le cap des succès mais surtout pour apporter des changements positifs conformes aux aspirations du peuple, dans le secteur de l’énergie, des mines et des carrières.
DCPM/MEMC
La Direction Générale de l’Efficacité. Énergétique (DGEE), en partenariat avec le projet ECED-Mouhoun, organise, du 01 au 20 février 2021, une campagne de sensibilisation sur l’efficacité énergétique (EE) et les économies d’énergie. Cette sensibilisation est destinée aux élèves ou étudiants des établissements publics et privés et des structures de formations professionnelles ; aux grands consommateurs tels que les sociétés Minières ; les usines ; les Hôteliers et au grand public, dans trois provinces de la région de la Boucle du Mouhoun.
Le lancement de la campagne de sensibilisation sur l’efficacité énergétique s’est tenu, ce lundi 01 février 2021, au lycée professionnel de Dédougou. À l’ouverture des travaux, le Directeur Générale de l’Efficacité Énergétique (DGEE), Ibrahim BELEM, a indiqué que cette campagne vise à faire des participants, des ambassadeurs de l’EE, une aptitude à gérer sa propre énergie, dans leurs services respectifs et à domicile.
L’objectif est d’informer et de sensibiliser les populations de la région de la Boucle du Mouhoun sur les actions d’économies d’énergie, de sorte à les amener à adopter des comportements eco-énergétiques pour mieux maîtriser la consommation d’énergie.
Pour le Chef de Mission de ECED Mouhoun, M.Honoré BONKOUNGOU, la sensibilisation va permettre aux participants de connaitre les enjeux énergétiques et les avantages du recours à l’EE.
Dans une démarche participative, les communications sont assurées par les experts de la DGEE et ECED-Mouhoun. L’accent est mis sur la projection des modules sur l’efficacité énergétique suivie d’un échange interactif avec les participants. Cette approche pédagogique tend à sensibiliser les futurs citoyens à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables. Selon M. Ibrahim BELEM, il s’agit d’impliquer la jeunesse dans la promotion de bonnes pratiques à une utilisation rationnelle de la production énergétique nationale.

Le Directeur général de l’Efficacité énergétique, M. Ibrahim BELEM, a dit toute l’importance que revêt l’économie de l’énergie pour le pays

Le proviseur du lycée professionnel de Dédougou, Sana Abdoulaye, s’est dit comblé, à l’issue de la sensibilisation. Pour lui, les élèves ont été attentifs aux messages de sensibilisation sur l’utilisation rationnelle de l’énergie.  » Les questions posées durant la communication traduit leur engagement à œuvrer pour l’EE  » s’est-il réjoui. Abordant dans le même sens, la présidente du club d’efficacité énergétique du lycée professionnel, Kpoda Lydie, a traduit sa satisfaction de prendre part à cette séance d’information et de sensibilisation, qui lui ont permis d’avoir une vue large de l’EE.
Selon elle, les élevés de son lycée sont désormais des ambassadeurs privilégiés pour la promotion et la vulgarisation de l’efficacité énergétique dans la boucle du Mouhoun.

Les élèves du lycée professionnel de Dédougou ont suivi avec grand intérêt la séance de sensibilisation

Le DGEE, Ibrahim BELEM a confié par ailleurs que ces séances de sensibilisation vont être organisées dans trois provinces notamment le Mouhoun, les Balés et le Nayala de la boucle du Mouhoun. À l’issue de la campagne, 14 grands établissements d’enseignement et 04 grands consommateurs d’énergie vont être sensibilisés. Il est également prévu la mise en place de 14 Clubs d’efficacité énergétique au niveau établissements d’enseignement et 04 bonshommes énergie au niveau des grands consommateurs d’énergie.
Le projet Énergie et croissance économique durable dans la Boucle du Mouhoun (ECED-Mouhoun), est né d’un partenariat entre les gouvernements burkinabè et canadien. ECED-Mouhoun améliore l’accès à l’énergie en milieu rural, en apporte une solution énergétique aux populations de la région. Lancé en 2018, son objectif est de contribuer à la croissance économique et durable et d’augmenter les revenus des bénéficiaires, grâce à l’énergie.
La DCPM

Les deux Ministres en charge de l’énergie, des mines et des carrières ont eu des concertations avec l’ensemble des agents des directions visitées

 

Le ministre de l’énergie, des mines et des carrières, Bachir Ismaël OUEDRAOGO et le ministre délégué, chargé des mines et des carrières, Aimé Aristide ZONGO, ont effectué, une série de visites dans des structures du département. Dans un langage de vérité, les deux hôtes ont félicité et encouragé les agents et décliné, du même coup, leurs attentes vis-à-vis de chacun conformément à la feuille de route édictée par le président du Faso. C’était le lundi 1er février 2021 à Ouagadougou.
Mobilisés derrière leurs responsables, les personnels de cinq directions de l’ex-ministère des mines et des carrières, ont accueilli leurs ministres de tutelle, Bachir Ismaël OUEDRAOGO et Aimé Aristide ZONGO, le lundi 1er février 2021. Il s’agit de la direction générale des mines et de la géologie (DGMG) et de celle du cadastre minier (DGCM), du secrétariat permanent de la commission nationale des mines (SP/CNM) et celui de la semaine des activités minières de l’Afrique de l’Ouest (SP/SAMAO) et de l’inspection des mines (IM). Une visite attendue et appréciée par les agents qui voient en cela un pas vers la résolution de leurs problèmes, à en croire le directeur général des mines et de la géologie, Nicolas KAGAMBEGA.

Le Directeur général des mines et de la géologie, Nicolas KAGAMBEGA, a salué la démarche des deux Ministres

Au-delà de la prise de contact, le ministre Bachir Ismaël OUEDRAOGO a, tout d’abord, félicité les uns et les autres pour les résultats atteints malgré les difficultés énumérées çà et là. Pour lui, l’une des raisons de cette visite est de faire comprendre à tous que la réussite du ministère de l’énergie, des mines et des carrières (MEMC) est celle de chaque agent pris individuellement. Il a, alors, rappelé la nécessité pour les agents de s’accompagner, s’aider dans une certaine solidarité pour se faciliter la tâche. Et comme accompagnement, il a promis faire de son mieux pour améliorer les conditions de travail. Le ministre Bachir Ismaël OUEDRAOGO a, également, souligné que les agents ont des droits mais aussi des devoirs dans un secteur éminemment stratégique qu’est le MEMC. Il a rappelé que le président du Faso, Roch Marc Christian KABORE attend de ce département qu’il puisse travailler à ce que les retombées soient perceptibles au niveau local. Pour cela, il faut renforcer les chaines de valeurs de l’économie minière pour impacter positivement le développement. Le secteur minier doit avoir davantage un contenu local. Ce qui implique l’engagement de tous à commencer par eux les premiers responsables. « Nous devons développer une expertise locale exportable et chacun doit accepter se sacrifier pour les générations futures s’il le faut », a-t-il affirmé. L’artisanat minier est un secteur créateur d’emplois et de richesses pour les nationaux, le ministère doit appuyer ce secteur. L’objectif affichée est de rendre l’activité minière profitable aux Burkinabè.
Le ministre délégué auprès du MEMC, chargé des mines et des carrières, Aimé ZONGO quant à lui, a appelé au changement de paradigmes dans la gestion afin que le Burkina Faso puisse reprendre sa place parmi les pays à fort potentiel minier. Selon lui, s’il faut faire des changements pour atteindre les objectifs visés, cela sera fait.
Partout où les deux hôtes sont passés, les différentes structures leur ont été présentées avec des difficultés. Il s’agit de l’exigüité des bâtiments, les incessants problèmes de connexion à internet, l’insuffisance de matériel et de personnel…

Les Ministres ont recueilli les préoccupations du personnel lors de leur visite

DCPM/MEMC
Le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a présidé ce vendredi 22 Janvier 2021, avec à ses côtés, le Ministre délégué chargé des Mines et des Carrières, Aimé ZONGO, une rencontre de prise de contact qui a réuni tous les responsables des différents services des deux ministères fusionnés le 10 janvier dernier.

Le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a présidé, avec à ses côtés, le Ministre délégué chargé des Mines et des Carrières, Aimé ZONGO, une rencontre de prise de contact.

Satisfait des acquis engrangés aussi bien dans le secteur de l’énergie que dans celui des mines et des carrières, le Ministre chef de département a rappelé l’importance des deux secteurs pour l’économie nationale. Les mines sont pourvoyeuses de devises à même de financer le développement tandis que l’énergie est un facteur de développement à même de booster les secteurs de l’éducation, de la recherche, de la santé, des technologies et de biens d’autres secteurs économiques et sociaux.

le Ministre chef de département a rappelé l’importance des deux secteurs pour l’économie nationale.

Il y a nécessité de consolider ces acquis et de travailler à suivre la dynamique imprimée par SEM Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso. Ensemble, l’énergie, les mines et les carrières occupent une place importante dans le programme présidentiel à mettre en œuvre pour le quinquennat qui débute. Et, au Ministre Bachir Ismaël OUEDRAOGO de préciser quelques grandes attentes vis-à-vis de son département. Il faut entre autres, renforcer les chaines de valeurs de l’économie minière afin de renforcer l’impact des mines sur les autres secteurs de l’économie.
L’ambition du Chef de l’État, dira Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, est de donner davantage un contenu local au secteur minier burkinabè. Pour ce faire, des instruments de politiques publiques seront suscités pour respectivement augmenter les emplois en faveur des nationaux dans les mines, accroître les parts de marché des fournisseurs locaux de services aux mines et inciter les opérateurs économiques nationaux à s’impliquer dans la promotion de projets miniers.

La rencontre de prise de contact a réuni tous les responsables des différents services des deux ministères fusionnés le 10 janvier dernier.

L’artisanat minier étant un secteur créateur d’emplois et de richesses pour les nationaux, le ministère va s’atteler à la poursuite des réformes majeures déjà engagées. L’objectif affiché est de rendre l’activité minière profitable aux Burkinabè.
L’offre énergétique se doit d’être également accrue au profit des ménages et des entreprises et précisément au moins 75% des populations burkinabè doivent avoir accès à l’énergie à l’horizon 2025. En milieu rural, le taux d’accès doit passer de 25% à 50% d’ici à 2025. Dans cette même lancée, la SONABEL devra connecter un million de nouveaux abonnés d’ici la fin du mandat.

Le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières a invité chaque travailleur à quelque niveau qu’il soit, à redoubler d’ardeur au travail pour l’atteinte des résultats.

Dans la perspective de réaliser avec efficacité les différentes actions précitées, le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières a invité chaque travailleur à quelque niveau qu’il soit, à redoubler d’ardeur au travail pour l’atteinte des résultats. L’intégrité, l’humilité, l’exemplarité et le respect des textes doivent caractériser les actes de tout agent ou responsable du ministère qui a des obligations de résultats. Ouverts à toutes suggestions et propositions constructives, les deux membres du gouvernement ont enfin rassuré le personnel via leurs responsables dans le sens de créer des cadres et des conditions d’émulation au profit de tous les travailleurs du département.
Face à cet appel et à cet engagement, les responsables se sont résolus à accompagner leurs autorités pour faire de l’énergie, des mines et des carrières, un levier sûr de développement durable du pays des hommes intègres.
La DCPM

Le Ministre de l’Energie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, a lancé les travaux de construction de la centrale solaire photovoltaïque de 30 MW de Nagréongo.

Le ministre de l’énergie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, a lancé le jeudi 29 octobre 2020, les travaux de démarrage de la centrale solaire de 30mw de Nagréongo, localité située dans la province de l’Oubritenga, région du plateau-central.

 

Le Burkina Faso, sous l’impulsion de SEM Roch Marc Christian KABORE, a engagé des actions fortes pour assurer une fourniture efficiente en énergie aux Burkinabè depuis 2016. Ce 29 octobre, le gouvernement à travers le Ministère de l’Energie a réaffirmé cet engagement fort à rendre l’énergie accessible et à moindre coût aux populations du Burkina Faso. En effet, la population de Nagréongo et la région du plateau Central en général, a accueilli la cérémonie de démarrage des travaux d’une centrale solaire de Nagréongo. Cette centrale solaire de 30MW produira annuellement 50 GWh et permettra une économie de plus de 27 000 tonnes de co2 par an.

Elle vise d’une part, à augmenter l’offre en service électrique par injection de l’énergie solaire dans le réseau de la SONABEL. D’autre part, elle permettra de réduire la facture énergétique nationale et partant, le coût du kilowattheure.

Le ministre de l’énergie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, dans son allocution a confié que son département, a en projet 16 centrales solaires pour augmenter conséquemment l’offre énergétique au Burkina Faso. « De 325 MW en 2015, le Burkina Faso a une offre énergétique de près de 800 MW en 2020.  La contribution des énergies renouvelables est considérable. Elle   passe aussi de 16, 87% en 2018 à 18,36% en 2019 a indiqué Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO.

« Je salue le démarrage de ce projet qui illustre le leadership du Burkina Faso en matière de construction de centrale solaire en Afrique de l’ouest », a laissé entendre le ministre.

La centrale solaire sera réalisée par l’entreprise français Green Yellow en partenariat avec l’entreprise locale Africa Energy Coopération (AEC). Les deux entités ont obtenu conjointement le développement, la construction et l’exploitation de la centrale pendant 25 ans. Elle sera construite en Partenariat Public Privé / PPP sur une superficie de 50 hectares avec 70 000 panneaux solaires qui seront implantés. « C’est gigantesque, c’est un investissement de 17 milliards F CFA » a expliqué le représentant PDG de GreenYellow, Adrien Santerre. Les travaux vont durer 12 mois.

Selon le représentant PDG de GreenYellow, Adrien Santerre, plus d’un milliard de francs CFA seront investi au profit des populations de Nagréongo

En plus de la centrale solaire, les populations du Nagréongo et environnant vont bénéficier d’un investissement d’un milliard, 600 millions de Francs FCA. Cet investissement entre dans le cadre de la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE). C’est un budget de 131 millions francs CFA (pendant les 9 mois de construction, de novembre 2020 à juillet 2021) qui est prévu dans le protocole de la Responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) et 35 millions francs CFA par an pendant 25 ans, qui seront reversés à la commune pour la mise en œuvre d’activités au profit de la population a précisé Me Herbé Kaboré maire de la commune de Nagréongo. Il a remercié le ministère de l’énergie d’avoir faire de sa commune un berceau du solaire. Pour le ministre de l’Energie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, la RSE est importante pour le développement à la base. C’est pour cela que son département   travaille avec les entreprises intervenant dans son secteur pour la prise en compte de la RSE dans tout investissement. Il a souligné qu’un comité a été mis en place pour le suivi des engagements de la RSE. La réalisation de cette centrale va également générer des emplois directs et indirects pour les populations des localités bénéficiaires dudit projet.

L’entreprise Green Yellow et la mairie de Nagréongo ont signé un protocole d’accord sur la RSE sous l’égide du ministre de l’énergie

A la cérémonie de lancement du démarrage des travaux de construction de la centrale solaire, l’entreprise Greenyellow a procédé à la remise officielle d’une ambulance et des consommables médicaux à hauteur de 27 millions, à la commune de Nagréongo. Cette remise constitue la première tranche de la RSE.  La cérémonie a connu la participation du ministre en charge du commerce, Harouna KABORE, parrain de l’activité, des autorités administratives, locales et coutumières.

Lancé le samedi 07 décembre 2019, à Tenkodogo, dans la région du Centre-Est, une année environ après son lancement officiel, le Projet de développement des connexions à l’électricité (PDCEL) se déploie dans la ville de Sya (Bobo-Dioulasso). Le conseiller technique, Souleymane KONATE, a représenté le Ministre Bachir Ismaël OUEDRAOGO, à cette cérémonie de déploiement des branchements électriques à moindre coût au profit des populations de Bobo-Dioulasso, ce vendredi 30 octobre 2020.

Celles-ci, pour marquer leur adhésion au PDCEL sont sorties nombreuses. L’objectif du PDCEL, d’après le Directeur général de Société nationale d’électricité du Burkina, M. Baba Hamed COULIBALY, est de répondre à la forte demande en énergie des populations Burkina Faso. « Il vise à mettre en place une procédure simplifiée d’accès à l’électricité à travers un mécanisme souple de règlement du coût de connexion au réseau électrique en vue d’accroître significativement le nombre d’abonnés de la SONABEL. En d’autres termes, il s’agit de permettre aux populations, d’avoir un branchement à partir d’une avance de 3.000 FCFA. Le reste du montant de la connexion électrique est retenu sur les paiements mensuels du client sur une période maximale de cinq ans » précise-t-il.

Le conseiller technique Souleymane KONATE, a fait savoir que le ministère de l’énergie est résolument engagé à résoudre la question de l’accès à l’énergie. « C’est pour ça que d’importants projets pilotés par le ministère et ses structures rattachées ont permis d’équilibrer l’offre et la demande au Burkina Faso » a-t-il informé. Il a également félicité l’ensemble des acteurs du secteur de l’énergie pour le travail abattu et leur a exhorté à continuer dans ce sens.

La phase pilote du PDCEL à Bobo-Dioulasso permettra de raccorder 11 000 nouveaux abonnés d’ici décembre 2020.  À travers ce déploiement à Bobo-Dioulasso, ce sont d’importants ouvrages et des équipements électriques qui seront réalisés afin de densifier et d’étendre le réseau. Il s’agit de la construction de 9km de ligne Moyenne Tension, 67 km de ligne basse tension et l’installation de 67 transformateurs, pour un coût global de 1 64 000 000 millions de FCFA, confira le coordonnateur du PDCEL, M. GOUBA Jean Bedel.

Pour le Directeur général de Société nationale d’électricité du Burkina, M. Baba Hamed COULIBALY, si le PDCEL a été lancé dans les autres villes en se déployant dans les Zones loties, à Bobo-Dioulasso. » Il va amorcer une autre phase qui fait aussi son originalité : l’arrivée de l’électricité dans les Zones non loties. Oui, vous ne rêvez pas ! À partir de Bobo-Dioulasso, le réseau SONABEL va officiellement couvrir les quartiers non lotis. J’ai, à ce sujet, le plaisir de vous informer que le déploiement du Projet à Sya va commencer par les Zones loties que je sais vastes et nombreuses dans la commune de Bobo-Dioulasso » a-t-il informé.

Le directeur général a rassuré les populations de Sya que les travaux d’extension du réseau prévus dans le cadre du PDCEL prennent en compte leurs préoccupations. Il précisera par ailleurs qu’en plus, la densification du réseau, le PDCEL permettra d’améliorer la qualité de la fourniture de l’électricité dans la ville et partant la région des hauts bassins. Heureux de constater le déploiement du PDCEL dans sa ville, le représentant le maire de Bobo-Dioulasso, a traduit toute sa satisfaction.  « En faisant allusion aux besoins importants de notre ville en matière d’énergie et aux avantages du PDCEL, je fonde l’espoir que ce projet connaîtra, une forte adhésion de nos populations » a-t-il souhaité. Il a d’ailleurs encouragé les populations à saisir cette opportunité de branchement à moindre coût en s’abonnant. La cérémonie a été ponctuée par l’implantation symbolique d’un poteau électrique dans un quartier non loti situé à la sortie sud de la ville de Bobo.

 

DCPM/ME

Le Ministre de l’Energie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, a procédé au lancement du projet d’électrification rurale décentralisée par système solaire de 42 localités (PERD/EnR)

 

Le Ministre de l’Energie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, a procédé au lancement du projet d’électrification rurale décentralisée par système solaire de 42 localités (PERD/EnR), dans la matinée du vendredi 30 octobre 2020 à Ouagadougou. Le Burkina Faso a bénéficié de ce projet par le biais de l’Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA). L’objectif est d’apporter des solutions énergétiques à plus de 70 mille personnes dans les zones rurales des régions de la Boucle du Mouhoun et des Hauts-Bassins.
L’Etat burkinabè poursuit son ambition pour l’accès universel à l’énergie. Dans le cas des zones rurales, plusieurs projets sont en cours de réalisation. A ceux-là vient s’ajouter ce 30 octobre 2020, le projet d’électrification rurale décentralisée par système solaire de 42 localités (PERD/EnR). Il s’agit d’un soutien de l’IRENA, qui vise à électrifier 42 localités dans les régions des Hauts Bassins et de la Boucle du Mouhoun par le système solaire photovoltaïque et par centrale solaire/diesel. A cet atelier de lancement, le Ministre de l’Energie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, a marqué toute sa satisfaction quant à la réalisation de projet salvateur : « Au-delà de ces 42 localités qui vont bénéficier de l’électrification solaire, nous aurons l’énergie productive qui est le fait d’associer cette énergie à des mécanismes comme le pompage solaire, le froid, les moulins, etc. Nous ferons plus que ce qui était prévu à Abu Dhabi à cet effet, ce qui est une très bonne chose pour ces localités. », a-t-il laissé entendre.
Concrètement, le projet consiste à développer des plateformes communautaires de services énergétiques de nouvelles générations, services alimentés par de l’énergie solaire photovoltaïque. Un mini-réseau basse tension sera construit dans chaque localité permettant d’alimenter des services sociaux de base, des ménages et des unités économiques.
Le projet va impacter 73 500 bénéficiaires dont environ 33 000 bénéficiaires directs raccordés au service électrique (soit 4260 ménages) et 44 100 bénéficiaires indirects, habitants de la zone de l’Action, non raccordés au service électrique mais qui bénéficieront de kits individuels PV et de l’amélioration des services électrifiés dans la zone. A ces bénéficiaires domestiques, il rajouter environ 438 activités socio-économiques bénéficiaires dont 70 écoles/collèges/lycées, 28 centres de santé, et l’accès à l’électricité pour environ 340 activités socioéconomiques. Une nouvelle bien accueillie par M. Mamadou DRABO, Président du conseil régional de la boucle du Mouhoun, représentant des bénéficiaires : « Nous sommes très satisfaits parce que ce projet va permettre de développer l’économie de nos localités. L’énergie conventionnelle étant chère, nos populations ne peuvent pas y avoir accès et donc cette initiative va améliorer le taux d’accessibilité dans ces zones. »

Les acteurs de l’énergie ont assisté à une présentation du projet

 

Le lancement du projet a réuni une trentaine d’acteurs du secteur de l’énergie ainsi que les partenaires techniques et financiers. Ceux-ci, en plus de l’IRENA, sont le Fond d’Abu Dhabi pour le Développement (FADD), et Sahelia Solar, entreprise chargée de l’exécution des travaux. Le démarrage de ces travaux est prévu pour le 1er trimestre de l’année 2021.
Le coût total du projet est d’environ Cinq milliards cinq cent millions (5 500 000 000) de F CFA financé par l’Etat burkinabè et ses partenaires.
DCPM/ME