Le Président du Faso, SEM Roch Marc Christian KABORE, Président en exercice du G5 Sahel a présidé ce vendredi 13 septembre 2019, le sommet des chefs d’Etat du G5 sahel sur l’initiative « Desert to power ». Ce sommet qui se tient dans une perspective d’expansion des énergies renouvelables a connu la présence effective des présidents du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad. Il a été marqué par une réunion ministérielle et la présentation de l’initiative par les premiers responsables de la Banque africaine de développement (BAD), aux ministres de l’énergie dans la matinée et aux chefs d’Etat dans l’après-midi.

Photo d famille des 5 chefs d’Etat du G5 Sahel avec le Président de la BAD Akinwumi ADESINA (3e à partir d la droite) et Tony BLAIR, ancien premier ministre britannique (à l’extrême gauche)

Le sommet a été organisé autour de 2 axes importants, à savoir le volet technique avec la réunion des ministres de l’Energie des pays du G5 Sahel et le volet politique avec une rencontre de haut niveau entre les chefs d’Etat. « Nous avons tous apprécié cette initiative », a dit SEM Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso qui a tenu à remercier le président de BAD monsieur Akinwumi ADESINA « pour la qualité de son exposé ».

L’objectif visé à travers cet important événement, était d’obtenir l’appui politique des pays du G5 Sahel afin de renforcer la synergie d’actions entre les parties prenantes sur la mobilisation des financements de la Banque africaine de développement (BAD). La rencontre a permis de regrouper les 5 chefs d’Etat et leurs ministres en charge de l’Energie, le secrétariat permanent du G5 Sahel, le groupe de la BAD et d’autres partenaires au développement.

Les parties prenantes ont, durant cette journée, échangé sur les axes prioritaires d’intervention et le choix des structures d’implémentation des objectifs de l’initiative dans les différents pays. « C’est un défi pour tout le monde et surtout une opportunité que nous nous devons de saisir « a confié le ministre de l’Energie dans son propos lors de la réunion ministérielle.

L’initiative « Desert to power » est une action prioritaire qui vise l’exploitation du potentiel solaire de 11 pays d’Afrique qui sont le Burkina Faso, l’Éthiopie, l’Érythrée, le Djibouti, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, le Soudan et le Tchad. « On ne peut rien faire dans le noir », a martelé le Président de la BAD car dit-il, « l’énergie, c’est comme le sang dans le corps ». Akinwumi ADESINA a donc remercié le Président du Faso pour son leadership qui permet à ce projet de prendre forme.

Selon les études, le continent affiche les taux d’accès à l’électricité les plus bas du monde. Mais paradoxalement, commente le ministre de l’Energie, « nos pays (zone du Sahel) malgré qu’ils bénéficient d’un fort potentiel d’irradiation solaire de l’ordre 5,5 kWh/m², ont une forte dépendance aux énergies fossiles. Ce qui fait que nous n’arrivons pas à satisfaire nos populations, nos industries aussi ne sont pas compétitives au regard du coût élevé du kWh « .

La BAD entend transformer les zones désertiques de l’Afrique en de nouvelles sources de production d’énergie électrique mais aussi d’énergie productive. En collaboration avec les partenaires au développement, elle prévoit installer à travers le Sahel une puissance d’au moins 10 000 MW. Ce qui permettra de fournir à 250 millions de personnes de l’électricité, dont 90% avec des systèmes solaires décentralisés hors réseau. La mise en œuvre de l’initiative se fera via la combinaison de projets publics et privés, en raccorder au réseau et en hors réseau.

Aux dires du Président de la BAD, il s’agit d’une initiative transformative qui permettra de produire entre 10 000 et 11 000 MW dont une estimation de 1 100 MW pour la zone G5 Sahel. C’est un défi pour tout le monde, confie le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO qui reste confiant que « c’est ensemble, dans la synergie que les pays du G5 Sahel devront relever ce défi« . Et pour cela, le ministre a tenu à saluer la présence de tous ses collègues ministres du G5 Sahel qui ont partagé avec les autres acteurs impliqués, leurs expériences. « Chaque pays a son expertise et c’est main dans la main que nous allons pouvoir y arriver, conclu le ministre burkinabè de l’énergie.

140 millions de dollars, c’est le montant global nécessaire au financement de l’initiative « Desert to power ». Déjà, la BAD s’est engagée à financer les études de faisabilité à hauteur de 20 millions de dollars. Les présidents, quant à eux, reconnaissants l’importance fondamentale de l’énergie pour le développement économique, la stabilité et la réduction de la pauvreté dans l’espace G5 Sahel, ce se sont engagés à lever les fonds pour la concrétisation de cette initiative.

 

DCPM ME

 

Le sommet des chefs d’Etat des pays du G5 Sahel sur l’initiative « Desert to power » s’est achevé ce vendredi soir à Ouagadougou. Il a été sanctionné par un communiqué, lu par le Ministre de l’Energie, le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO. L’intégralité du communiqué ci-dessous. 

 

Sous la Présidence de S.E.M. Roch Marc Christian Kaboré, Président du Burkina Faso, nous, Chefs d’Etat du Burkina Faso, de la République du Mali, de la République Islamique de Mauritanie, de la République du Niger, et de la République du Tchad, réunis le 13 septembre 2019 à Ouagadougou en Sommet du G5 Sahel sur l’Initiative « Desert to Power » de la Banque Africaine de Développement (BAD) :

 

  • Reconnaissant l’importance fondamentale de l’énergie pour le développement économique, la stabilité et la réduction de la pauvreté, qui sont essentiels pour relever les défis de sécurité dans les pays du G5 Sahel ;
  • Rappelant le faible niveau de l’accès à l’électricité dans la sous-région, en particulier pour les populations rurales ;
  • Soulignant la forte dépendance de la sous-région aux combustibles fossiles importés pour la production d’électricité malgré le fort potentiel énergétique solaire, engendrant un impact négatif sur les économies nationales et l’environnement mondial ;
  • Animés par la vision d’exploiter le vaste potentiel des énergies renouvelables et plus particulièrement de l’énergie solaire pour le développement social et économique, de lutter contre la désertification et la sécheresse, de créer des emplois pour les jeunes et les femmes et de renforcer la paix et la sécurité dans la sous-région ;
  • Soulignant la faible capacité des réseaux électriques de transport et de distribution d’électricité, entraînant des contraintes à une bonne intégration les énergies renouvelables ;
  • Soulignant la faiblesse des résultats obtenus dans la mise en œuvre des politiques de promotion et de sensibilisation à l’efficacité énergétique; de contrôle et de normalisation des équipements notamment solaires ;
  • Reconnaissant la nécessité de mutualiser nos efforts pour déployer des solutions rentables de production d’énergie solaire à usage productif afin d’améliorer la productivité agricole, l’emploi des jeunes, la lutte contre la désertification et limiter l’exode rural ;
  • Reconnaissant la nécessité de développer un Cluster Energies renouvelables /Efficacité Énergétique régional pour permettre aux entreprises locales de rentrer dans la compétition mondiale pour la mise en œuvre de projets d’énergie ;
  • Reconnaissant les efforts de toutes les initiatives contribuant à trouver des solutions appropriées aux problématiques posées dans le secteur de l’énergie ;

 

  1. Félicitons la Banque Africaine de Développement pour l’Initiative « Desert-to-Power » visant à exploiter le potentiel solaire de la région et accroître l’accès à l’électricité, afin de contribuer à l’atteinte des objectifs de développement durable, et à la mise en œuvre de l’Accord sur le climat de Paris, et de l’Initiative pour les énergies renouvelables en Afrique ;
  2. Souscrivons aux objectifs de l’initiative « Desert-to-Power » pour le G5 Sahel visant à fournir l’électricité à 60 millions de personnes à l’horizon 2030, par la mise en place d’une capacité de production solaire d’au moins 1 100MW, ce qui permettra de contribuer à la création de nouveaux emplois, et ainsi à la résolution des causes profondes de la pression migratoire et de l’insécurité, et de réduire les émissions de CO2 et la vulnérabilité climatique de la région.
  3. Approuvons le plan global proposé pour la mise en œuvre de l’initiative et notamment la création d’une « Task force » commune sur l’initiative « Desert to Power », en tant qu’unité de coordination;
  4. Soulignons l’importance d’une bonne préparation des projets en vue de la réalisation des objectifs de l’initiative, et appelons les donateurs et les partenaires de développement à soutenir les pays du G5 Sahel pour la mobilisation des 140 millions $US nécessaires à la préparation des projets ;
  5. Saluons l’engagement de la Banque africaine de développement d’accueillir la « Task force » et de mobiliser des ressources pour son fonctionnement et ses activités auprès du Fonds Africain de Développement (FAD), du Fonds pour l’Énergie Durable en Afrique (SEFA) et d’autres sources de financement;
  6. Saluons la présentation de l’initiative « Desert-to-Power » par le président de la Banque Africaine de Développement lors du récent sommet du G7 à Biarritz, et le soutien exprimé par les dirigeants du G7 à l’Initiative Desert to Power ;
  7. Demandons aux Ministres de l’Énergie des pays du G5 Sahel de collaborer avec la Banque africaine de développement pour la mise en œuvre du plan global approuvé ;
  8. Invitons la « Task force » à collaborer avec les institutions du secteur de l’électricité des sous-régions concernées pour améliorer les cadres juridiques et institutionnels, donner la priorité à l’accès à l’électricité des communautés rurales (par l’électrification hors réseau et par mini-réseau, basée sur les technologies solaires), et encourager l’implication du secteur privé ;
  9. Demandons à la Banque africaine de développement de présenter des rapports réguliers à la Conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre de l’Initiative ;
  10. Adressons nos vifs remerciements à notre frère Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian Kaboré, Président en exercice du G5 Sahel, ainsi qu’au Gouvernement et au peuple Burkinabè, pour leur chaleureuse hospitalité et les facilités mises à disposition pour l’organisation du Sommet des chefs d’État du G5 Sahel sur l’Initiative « Desert to Power ».

 

 

Ouagadougou le 13 septembre 2019

—-FIN—-

Le 1er octobre 2019 marque le 70ème anniversaire de la fondation de la République Populaire de Chine. Un pays qui a connu une révolution dans tous ses secteurs de développement et sur le plan énergétique surtout. Pour marquer le coup, l’ambassade de la Chine dans notre pays a animé, le mardi 10 septembre 2019 dans la salle de réunion de l’ANEREE, un séminaire sur l’énergie à l’attention des acteurs burkinabè.

Le séminaire d’échanges sur le parcours du secteur de l’énergie en Chine s’est ouvert sous la présidence du Ministre de l’Energie, Dr. Bachir Ismaël OUEDRAOGO et l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Burkina Faso, Son Excellence Monsieur Li JIAN. Ce séminaire avait 2 objectifs. Le premier visait à faire un rappel historique du chemin parcouru dans le secteur de l’énergie et le second, renforcer les liens amicaux entre la Chine et le Burkina Faso.

Ce fut un partage d’expériences et de technologies sur « 70 ans de l’histoire du développement de l’industrie électrique en Chine ». Le séminaire a été ponctué par plusieurs présentations données par des représentants de l’ambassade et des entreprises chinoises. Les conférenciers se sont appesantis sur les grandes révolutions opérées et qui ont permis à leur pays, d’être le leader dans le secteur énergétique au niveau mondial.

De l’historique de l’industrie électrique chinoise et des succès énergétiques qui en ont découlés et des changements opérés dans la vie quotidienne des chinois, le séminaire s’est épanché également sur des réflexions sur le développement.

Aux dires de l’Ambassadeur chinois, « La chine investi lourdement dans la production, surtout dans les énergies renouvelables ». L’ensemble de ces investissements, ajouté aux longues années de travail et de recherches lui ont valu la 1ère place mondiale dans la production (1) d’énergie solaire photovoltaïque avec une puissance installée de 430 MW soit 18,9% de la puissance installée mondiale, (2) d’énergie hydroélectrique avec 26,6% du total mondial, et (3) d’énergie éolienne avec une capacité installée de plus de 900 MW.

Pour le Ministre de l’Energie, c’est une très belle initiative de pouvoir communiquer, à la faveur du renouement des relations entre les deux pays, sur le boom énergétique chinois. « Ces présentations sont donc les bienvenues. Elles permettront à nos techniciens d’échanger avec les entreprises ici présentes afin de renforcer leurs connaissances ».

Des échanges, il y en a, en effet, eus, entre la délégation chinoise et les participants composés de techniciens du ministère de l’Energie et des structures rattachées comme l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE), l’Agence burkinabè de l’électrification rurale (ABER) et la Société nationale d’électricité (SONABEL).

L’Ambassadeur chinois Son Excellence Monsieur Li JIAN a laissé une trace de son passage à l’ANEREE. Le diplomate écrit un mot dans le livre d’or.

Le séminaire a pleinement subjugué son public. Le diplomate chinois quant à lui a formulé le vœu que ce séminaire illumine le chemin qui mène au développement énergétique du Burkina Faso et fasse rayonner la coopération entre les deux pays.

 

 

DCPM/ME

Le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, Ministre de l’énergie, dans le cadre de la formation des 5000 jeunes en énergie solaire cette année, a eu des échanges à Amsterdam aux Pays Bas avec la direction de l’ONG néerlandaise « Woord en Daad »  sur le projet Job Booster au Burkina Faso.

En effet, le ministère de l’énergie est porteur d’un projet de formation de 5000 jeunes en énergie et une convention de partenariat a été signée en août entre le projet Job Booster et l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE).

Cette visite qui s’est déroulée le 03 septembre s’est donc révélé nécessaire pour le renforcement de ce partenariat et ouvrir des perspectives pour l’avenir. Il s’est agi de dégager ensemble les opportunités offertes en matière de formation des jeunes pour un meilleur accès à l’emploi surtout dans le domaine de l’énergie.

Les partenaires visiblement satisfaits de la démarche, ont réitéré leur engagement d’accompagner le ministère de l’énergie pour la mise en œuvre du projet. En rappel le projet Job Booster est une initiative de l’ONG neerlandaise  Woord en Daad en partenariat avec trois organisations nationales de développement que sont  le SPONG, CREDO et AEAD.

Son objectif est de former en 4 années 20.000 jeunes de 15 à 24 ans et de s’assurer qu’au moins 15.000 d’entre eux ont accès à un emploi décent.

 

DCPM/ME

 

 

Le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, Ministre de l’énergie, dans le cadre de la formation des 5000 jeunes en énergie solaire cette année, a eu des échanges à Amsterdam aux Pays Bas avec la direction de l’ONG néerlandaise « Woord en Daad »  sur le projet Job Booster au Burkina Faso.

 

 

En effet, le ministère de l’énergie est porteur d’un projet de formation de 5000 jeunes en énergie et une convention de partenariat a été signée en août entre le projet Job Booster et l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE). Cette visite qui s’est déroulée le 03 septembre s’est donc révélé nécessaire pour le renforcement de ce partenariat et ouvrir des perspectives pour l’avenir. Il s’est agi de dégager ensemble les opportunités offertes en matière de formation des jeunes pour un meilleur accès à l’emploi surtout dans le domaine de l’énergie.

 

Les partenaires visiblement satisfaits de la démarche, ont réitéré leur engagement d’accompagner le ministère de l’énergie pour la mise en œuvre du projet. En rappel le projet Job Booster est une initiative de l’ONG neerlandaise  Woord en Daad en partenariat avec trois organisations nationales de développement que sont  le SPONG, CREDO et AEAD. Son objectif est de former en 4 années 20.000 jeunes de 15 à 24 ans et de s’assurer qu’au moins 15.000 d’entre eux ont accès à un emploi décent.

Le Ministre de l’Energie s’entretient avec l’Ambassadeur des Etats-Unis

Le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a reçu en audience, l’après-midi du mercredi 4 septembre 2019, une équipe de la mission de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), avec à sa tête Son Excellence Monsieur Andrew YOUNG, Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique dans notre pays. Le diplomate est venu présenter au Ministre de l’Energie, Messieurs Peter TRENCHARD et Cory JOHNSTON, respectivement nouveau Directeur régional de l’USAID, et nouveau Représentant résident de l’USAID au Burkina Faso. Les discussions ont aussi porté sur la disponibilité de l’Agence à accompagner le Burkina Faso dans l’atteinte de ses objectifs en matière d’énergie.
L’Agence américaine pour le développement international intervient au pays des Hommes intègres dans plusieurs secteurs dont l’éducation, la santé, le changement climatique, etc.

Les deux nouveaux représentants de l’USAID en compagnie du Directeur Général de la SONABEL

DCPM/ME

La direction générale de l’efficacité énergétique (DGEE) a, dans le cadre du suivi du projet de distribution et installation gratuite de lampes Leds, mené du 03 au 04 septembre 2019, une sortie terrain dans la ville de Ouagadougou. Il s’agissait, pour le Directeur général Ibrahim BELEM, de jauger, de visu, le niveau et la qualité de l’exécution des travaux sur le terrain.

Le DGEE Ibrahim BELEM (en blanc) en échanges avec un bénéficiaire

Nagrin, Patte d’Oie, Karpala sont les quartiers visités le mardi. Le mercredi, l’équipe était à Wayalghin, Dassasgho et Zogona. Afin de mieux toucher du doigts les réalités, le DG et son équipe ont procédé au porte à porte. « Bonjour. Nous sommes une équipe du ministère de l’Energie. Nous supervisons la distribution et l’installation des lampes Leds dans les ménages. Des équipes sont-elles venues chez vous ? Avez-vous reçu des lampes Leds ? Combien ? ».

Tel est en substance le questionnement d’approche avec les ménages. En fonction des réponses, Ibrahim BELEM et son équipe poussent les échanges. « Quelles est votre appréciation sur la qualité de l’éclairage ? Avez-vous changé ou eu des problèmes avec les lampes installées ?

Honoré ONADJA, Technicien en audiovisuel dans une radio de la place, dit-être satisfait des lampes. « Elles éclairent bien et s’allument automatiquement »

Dans l’ensemble, les bénéficiaires disent être satisfaits. « Les lampes éclairent très bien. Nous n’avons constaté aucun dysfonctionnement », ainsi nous a rassuré la vieille Aminata à la Patte d’Oie. Même son de cloche à Dassasgho où Mme DERA nous a accueillie avec la joie. Selon ses explications, les lampes Leds leur ont permis d’économiser sur leurs factures. « Nous sommes une grande famille où vivent plusieurs ménages. Souvent notre consommation grimpe jusqu’à 40 000 FCFA. Mais grâce aux lampes dont nous avons bénéficié, nous payons moins depuis quelques mois. Quand la facture arrive maintenant, elle oscille entre 30 000 ou 32 500 F ».

Chaque ménage raccordé au réseau de la SONABEL a droit à au moins 3 lampes Leds. Le but est de faire prendre conscience à la population que ces lampes sont efficaces, durables et consomment moins d’électricité pour un meilleur niveau d’éclairage.

Pour le Directeur général de l’efficacité énergétique, Ibrahim BELEM ces différents avis sont rassurants. Ils dénotent de la bonne qualité des lampes installées par les entreprises chargées des travaux. Toutefois, interpelle DGEE, « nous ne voulons pas dormir sur nos lauriers. En effet, ces genres de sortie nous permettent aussi de recueillir les manquements, s’il y en a, afin de redresser la barre ». Ibrahim BELEM et ses collaborateurs se veulent donc pointilleux afin de conduire le projet, qui est sur sa dernière ligne droite, à terme dans de bonnes dispositions.

Le DGEE rassure « lorsque nous constatons des manquements, nous interpellerons les entreprises afin qu’elles prennent leurs responsabilités ».

Afin de corroborer ses dires, cet bénéficiaires …

 

… nous en a montré la preuve palpable.

 

De nombreux bénéficiaires, tout à leur satisfaction, nous ont confié tout le bien qu’ils pensaient du projet. Léa Guigma qui en fait partie, nous donne ses impressions : « Le projet est une bonne initiative. Après seulement 2 mois d’utilisation, nous avons senti une baisse sur notre facture. Ça nous aide puisse que nous faisons des économies. Si ça continu ainsi nous ne pouvons que nous en réjouir ». Quant à Abdoul Fousseni BAGA, étudiant vivant en location, lui apprécie « vraiment le geste. Depuis plus d’une année que nous les utilisons, nous n’avons eu aucun souci avec ces lampes ».

L’énergie est précieuse, économisons-là.

 

DCPM/ME