Ouagadougou, 30 juin 2021(DCPM/MEMC).Le ministre de l’énergie, des mines et des carrières (MEMC), Dr Bachir Ismaël Ouédraogo a conduit les travaux d’un atelier d’échanges sur le secteur de l’énergie au Burkina Faso le mardi 29 juin 2021 à Ouagadougou. Première du genre, il a regroupé un grand nombre de participants pour qui cette rencontre est la bienvenue.
« Secteur de l’énergie au Burkina Faso : vision, réformes et opportunités d’affaires ». C’est le thème d’un cadre d’échanges porté par le ministère de l’énergie, des mines et des carrières le mardi 29 juin 2021 à Ouagadougou. Il a réuni des chefs d’entreprises du secteur, le patronat, les acteurs du public et du privé, des investisseurs, et des partenaires techniques et financiers.
Après le mot de bienvenue du secrétaire général du département de l’énergie, Dr Souleymane Konaté, le représentant de l’association des professionnels de banque, Stéphane Tapsoba et celui du secteur privé national, Mathias Zougba, ont salué cette initiative. Pour l’un comme pour l’autre, ce cadre offre l’occasion de mieux comprendre les opportunités et les potentialités à exploiter dans le secteur. Ils ont affirmé leur engagement à travailler avec les différentes parties pour faire bouger les lignes. Quant au ministre Bachir Ismaël Ouédraogo, il a tout d’abord défini la vision du président du Faso Roch Kaboré qui est d’offrir l’énergie à coûts réduits pour les populations sur la base des ressources et capacités du Burkina Faso. « Le Burkina Faso a un énorme potentiel en matière d’énergie solaire. Nous avons capitalisé pas moins de 500 MW d’investissement solaire », a-t-il indiqué.
Pour lui, leur rôle est de décliner la vision tandis que la réalisation revient aux acteurs qui sont sur le terrain. « Il n’y a pas meilleurs interlocuteurs ou conseillers qu’eux pour aider à mettre en place les mécanismes qui vont permettre au secteur privé burkinabè de bénéficier de cette manne », a précisé Dr Bachir Ismaël Ouédraogo. Dans cette dynamique, il a invité tous les acteurs à bien se préparer pour que les investissements qui seront faits puissent être capitaliser sur le plan local. Le ministre en charge de l’énergie s’est dit fier que la première usine d’assemblage de panneaux solaires en Afrique de l’Ouest soit au Burkina. Il en est de même de la fabrication des poteaux-bétons qui, d’une seule usine au Burkina, est passée en l’espace de deux ans à près d’une dizaine et leurs moules qui ne sont plus importés. Il compte accompagner les entreprises locales et les encourager dans la fabrication de lampadaires solaires, d’assemblage de compteurs, de fils électriques, …afin que le Burkina Faso soit un pays où l’on développe l’expertise locale plutôt que le lieu où on vient investir en énergie solaire.

Ouagadougou, 24 juin 2021 DCPM/MEMC. Les experts en Énergie renouvelable sous l’égide du Ministère de l’Énergie des Mines et des carrières et l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) ont tenu un atelier d’évaluation de l’état de préparation du Burkina Faso aux énergies renouvelables.

 

Cette rencontre, qui s’est déroulée en mode hybride (présentiel et virtuel), a réuni une vingtaine de participants du secteur de l’énergie issus de l’administration publique, du secteur privé, de la régulation et d’institutions internationales.

L’état de préparation aux énergies renouvelables (RRA) est un outil développé par l’IRENA, qui vise à identifier les éléments nécessaires à la planification et à la conception d’un cadre politique efficace pour soutenir le développement des énergies renouvelables. Cet outil est conçu pour alimenter les plans d’action nationaux et régionaux en matière d’énergies renouvelables et les solutions d’accès universel aux services énergétiques.

L’objectif de cet atelier est de présenter le processus aux différents participants. Il s’est agi de présenter l’outil d’évaluation de l’état de préparation aux énergies renouvelables (RRA) aux acteurs clés et de mettre en place l’équipe noyau du RRA afin d’avoir les perspectives sur le développement des énergies renouvelables au Burkina Faso.

Durant ces deux (02) jours, les participants ont échangé et procédé à des amendements et à des recommandations afin d’enrichir le travail de l’équipe noyau, au cours des discussions qui auront lieu durant la réunion de validation prévue se tenir en septembre 2021.

Selon le Directeur général des énergies renouvelables (DGER), M. Kibsa Issaka NONG-NOGO, en ce qui concerne le Burkina Faso, l’objectif principal de ces sessions est d’entreprendre une évaluation analytique de l’état de préparation du pays pour une adoption significative des énergies renouvelables en utilisant la méthodologie du RRA. « Toute chose qui nous permettra de planifier et de développer un plan d’action articulé pour que le Burkina Faso atteigne ses propres objectifs en matière d’énergies renouvelables et de climat » a-t-il justifié.

En effet, cet atelier fait suite à la demande exprimée par le Ministre l’Énergie, des Mines et des Carrières, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO en 2019, pour évaluer de l’état de préparation aux énergies renouvelables de notre pays à travers l’outil RRA.

DCPM/MEMC

Ouagadougou, 04 juin 2021, DCPM/MEMC. Le Dr Souleymane KONATE, Secrétaire général du Ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, a, au nom du Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, présidé la cérémonie de signature de convention cadre de maitrise d’ouvrage public déléguée entre l’ABER et les régions-collectivités territoriales. Ce partenariat vise la mise en œuvre de l’ambitieux programme du gouvernement de parvenir à l’accès universel à l’énergie au Burkina Faso.
Toutes les 13 régions du Burkina Faso sont concernées par cette convention. Celle-ci vise à définir les principes et conditions généraux sur lesquels les régions s’engagent à confier à l’Agence Burkinabè de l’Électrification Rurale (ABER), la maîtrise d’ouvrage public déléguée pour la réalisation des infrastructures électriques. Selon M. Abdoulaye BADOH, Président du Conseil régional du Centre-Ouest, par ailleurs 1er vice-président de l’Association des régions du Burkina Faso, l’acte du jour vient apporter un souffle nouveau dans le développement des collectivités territoriales « Nos besoins énergétiques sont sans cesse croissants et pour satisfaire la demande de nos administrés, il était nécessaire pour nous de nous attacher les services de l’ABER. Ainsi, l’ABER devient notre ’’bras’’ technique et financier qui nous permettra de réaliser notre objectif d’électrification rurale au profit de nos populations. »
La réalisation de ces infrastructures électriques répond aux dispositions de la loi n°014-2017/AN du 20 avril 2017 portant règlementation générale du secteur de l’énergie. En plus d’accompagner les régions dans l’élaboration des plans régionaux d’électrification rurale, l’Agence burkinabè de l’électrification rurale s’engage à contribuer à la mobilisation des financements en vue de la réalisation des infrastructures électriques et à contribuer au renforcement des capacités de la région dans le domaine de l’électrification (formation, transfert de connaissance, immersion des agents dans le dispositif de suivi), etc. Aux dires de M. Ismaël Somlawendé NACOULMA, Directeur général de l’ABER, des dispositions sont prises par sa structure pour remplir sa part d’obligation : « Je puis vous assurer, sous le couvert de la tutelle, que grâce à la nouvelle dynamique impulsée par l’ABER et la forte volonté politique, les nombreuses aspirations qui nous parviennent trouveront un écho de mieux en mieux favorable, avec l’implication de tous. », a-t-il laissé entendre.

Selon le DG de l’ABER, M. Ismael Somlawendé NACOULMA, à travers ce partenariat, sa structure apportera son appui technique, aux 13 régions pour l’électrification


Les régions quant à elles, à travers cette signature de convention, vont, entre autres, faciliter toutes les procédures administratives à la réalisation et la gestion des infrastructures électriques et aussi faciliter la sécurisation foncière des sites destinés à abriter les infrastructures.

Les conventions ont été signées entre l’ABER et l’ensemble des 13 régions du Burkina Faso


De 3% en 2015, le taux d’électrification rurale est passée en 2020 à 25%. Cependant il reste encore énormément à faire pour satisfaire l’ensemble de la population burkinabè, a insisté le Secrétaire général du département en charge de l’énergie, Dr Souleymane KONATE « Notre ambition dans le nouveau référentiel de développement du Burkina Faso, est d’atteindre au moins 50% de taux d’électrification d’ici à 2025. C’est dire que les présentes collaborations contribueront fortement à la réussite de ce défi ».
Cette cérémonie de signature de convention cadre de maitrise d’ouvrage public déléguée entre l’ABER et les régions-collectivités territoriales a réuni plusieurs autorités du pays, dont Mme Madiara SAGNON/TOU, Ministre déléguée auprès du Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation chargée de la Décentralisation.

PAR Ligne 225 kV Pâ-Diébougou_revu SERF_Juin 2021_Clean

26052021_NIES poste Wona_Pasel_rev_clean

20210531_Rapport_NIES Ligne_Wona_Dédougou_vf_rev_Pasel_clean

PAR _Ligne 90kV Wona-Dédougou-21052021_Clean

20210521_Rapport_NIES_Poste_Ziniaré_vf_rev_Pasel_clean

21052021_Rapport_NIES Poste de Pâ vf rev PASEL_clean

20210524_Rapport_NIES_ Poste_ Kaya_PASEL_revu_clean_VF