L’accès des populations à l’électricité constitue une des priorités du Gouvernement du Burkina Faso. Ce vendredi 29 novembre 2019, le ministre de l’Energie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a inauguré, à Zécco, l’électrification de 11 nouvelles localités, dans la région du Centre-sud. L’éclat de la cérémonie a été réhaussé par la présence du Gouverneur Mme Josiane KABRE/ZOUNGRANA, le Ministre des sports et des loisirs, Daouda AZOUPIOU et les filles et fils de la région, sortis nombreux.

Les officiels sont sortis nombreux pour l’heureux événement

Les 11 localités rurales nouvellement électrifiées sont réparties dans 4 communes du centre sud que sont Pô, Ziou, Tiébélé et Zécco. Il s’agit de  Arroumbissi-Gonré, Tiakané, Ballerebie 1 et 2, Douabie-Lo, Moulina-Lo, Pouri, Tiponi, Ziou Peulh, Geulwango 1 et 2. Elles ont été électrifiées par la SONABEL, dans le cadre du projet financé par l’Inde et elle, dénommé Team 9.

« Toutes les localités sont sous tension avec un éclairage public fonctionnel », a assuré le DG de la SONABEL, Baba Ahmed COULIBALY.

Ce projet, à en croire le Directeur général de la Nationale de l’électricité, a permis de raccorder 94 nouvelles localités au réseau interconnecté (RNI). Il permettra aussi l’abonnement de plus de 6 mille ménages. « Toutes les localités sont sous tension avec un éclairage public fonctionnel », a assuré Baba Ahmed COULIBALY.

 » L’énergie doit être un droit humain », dixit le Ministre de l’Energie. Elle a été accueilli avec grande joie par la population.

L’ambitieux objectif fixé par le Plan national de développement économique et social (PNDES), qui est de porter le nombre d’abonnés de 500 mille à 1 million, d’ici 2020 est en phase d’être atteint, foi du Ministre de l’Energie. A ce jour, affirme le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, nous sommes à 900 mille abonnements.

Le Ministre Bachir OUEDRAOGO a informé la population du centre sud que très prochainement il procédera au lancement du projet de développement des connexions à l’électricité (PDCEL). Grâce à ce projet, a t-il assuré, chaque famille disposera de son compteur d’électricité.

 » L’énergie doit être un droit humain. Sans énergie, il n’y a pas d’économie, pas d’éducation, pas de santé, etc. C’est pourquoi je suis heureux d’informer la population du centre sud et de tout le pays du lancement prochain du projet de développement des connexions à l’électricité (PDCEL). Grâce à ce projet, la SONABEL organisera des compagnes promotionnelles de branchements à prix social afin de permettre à chaque famille de disposer de son compteur d’électricité », a annoncé le Ministre Bachir OUEDRAOGO.

L’inauguration a été faite par le Ministre de l’Energie et son collègue en charge des Sports

Cette bonne nouvelle a été salué par les autorités administratives, coutumières et religieuses et les forces vives de la région. Elle a aussi eu l’assentiment du Ministre des sports et des loisirs, Daouda AZOUPIOU, un ressortissant du centre sud.

Le Maire de ZECCO Sampana BAKIEKA a exprimé toute sa joie pour l’électrification de sa commune.

Baba Ahmed COULIBALY a sollicité la compréhension des populations et requis leur accompagnement. Tout en les rassurant de la concrétisation des promesses faites, il les a remercié pour tout le soutien dont son équipe et lui ont bénéficié tout au long du processus.

A l’endroit de la population, le ministre de l’Energie, lui les a exhorté à payer leur facture à temps afin que la SONABEL puisse continuer à étendre son réseau. Le ministre de l’Energie a aussi tenu a félicité et encouragé les Forces de défense et de sécurité pour leur dévouement à la tâche. « Ils le font souvent par le sacrifice suprême afin que le Burkina Faso soit en sécurité, donc ils méritent tous nos encouragements », a-t-il soutenu.

 

DCPM ME

 

Monsieur Kibsa Issaka NONG-NOGO est le nouveau Directeur général des énergies renouvelables

Monsieur Kibsa Issaka NONG-NOGO est le nouveau Directeur général des énergies renouvelables. Il a été installé dans sa fonction par Monsieur Jean-Paul YANOGO, Secrétaire général du Ministère de l’Energie, dans l’après-midi du vendredi 29 novembre 2019 à Ouagadougou. Nommé lors du Conseil des Ministres du 13 novembre 2019, Monsieur NONG-NOGO remplace à ce poste, Monsieur Bruno KORGO.
Le Secrétaire général a rappelé la place de choix qu’occupe la DGER dans la mise en œuvre de la transition énergétique spécifiquement et globalement dans le système énergétique du Burkina Faso. Au nouveau promu, il a souligné les responsabilités qui l’incombent à la tête de cette direction. « Vous avez désormais à votre charge, la conception, l’élaboration, la coordination et l’application de la stratégie du Ministère de l’Energie dans le domaine des Energies Renouvelables. » a laissé entendre Monsieur YANOGO.

Le Secrétaire général du Ministère de l’Énergie a rappelé au nouveau DGER les responsabilités qui incombent

Des responsabilités dont le nouveau DGER, précédemment Directeur de l’énergie solaire, dit mesurer l’ampleur : « Nous devons faire en sorte de relever brillamment les défis qui s’offrent à nous, en préservant les acquis et en améliorant ce qui doit l’être et surtout en restant ouvert aux critiques et suggestions constructives. »
M. NONG-NOGO a également rendu hommage à son prédécesseur, M. Bruno KORGO qui a tenu les rênes de la DGER depuis sa création en 2016.

Monsieur Bruno KORGO était à la tête de la Direction générale des énergies renouvelables depuis sa création en 2016

La Direction générale des énergies renouvelables constitue avec, celle de l’efficacité énergétique et celle en charge des énergies conventionnelles, les 3 directions générales qui composent le Ministère de l’Energie.

La cérémonie s’est déroulée en présence du personnel du Ministère ainsi que des parents et amis 

Nommés en conseil des Ministres du 13 novembre 2019, Messieurs Michel Ernest FORO, Idrissa OUEDRAOGO et Malick SIMPORE ont été installés dans leurs fonctions de conseiller technique et chargés de mission, ce jeudi 28 novembre 2019 dans la salle de réunion du Ministère de l’Energie. La cérémonie a été conduite par Monsieur Idrissa KONDITAMDE, Directeur de cabinet de Monsieur le Ministre. Il a d’abord déroulé les compétences et parcours des nouveaux promus :

Monsieur Michel Ernest FORO, nommé conseiller technique, est un administrateur des services financiers.

Les nouveaux chargés de mission, Idrissa OUEDRAOGO et Malick SIMPORE sont respectivement consultant-formateur en sciences sociales et conseiller pédagogique de l’enseignement secondaire.

Le Directeur de cabinet du Ministre de l’Energie a procédé à l’installation des nouveaux CT et CM

Ensuite, s’adressant à ces nouveaux cadres de l’énergie, le Directeur de cabinet a souligné que leurs nominations sont, pour les autorités du département, un signe de confiance porté sur leurs personnes et un défi qu’il leur appartient de relever. Il les a donc exhortés à utiliser leurs expériences pour atteindre les objectifs qui leur seront fixés. Pour finir, Monsieur KONDITAMDE leur a souhaité pleins succès dans leurs fonctions.

Les nouveaux cadres de l’Energie se sont engagés à mener à bien leurs missions

Devant l’assemblée composée de personnel du Ministère et leurs connaissances, le conseiller technique et les chargés de missions nouvellement installés se sont engagés à mener à bien leurs tâches avec le soutien de l’ensemble de leurs collaborateurs.

La cérémonie d’installation s’est déroulée en présence du personnel du ME et des connaissances des promus

 

DCPM/ME

Le Ministre de l’Énergie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a reçu en audience, le mercredi 27 novembre 2019, une délégation de l’Agence Française de Développement (AFD) et de la Banque Africaine de Développement (BAD), conduite par Monsieur Tanguy Denieul, Directeur de l’Agence Française de Développement (AFD) au Burkina Faso.

Le programme Yeleen avance bien. Les études sont terminées. Les dossiers d’appels d’offres (DAO) et les accords de financements sont quasiment bouclés. Bientôt les appels d’offres seront lancés. C’est l’information livrée par la délégation conduite par Monsieur Tanguy Denieul, au ministre de l’Énergie au cours de leurs entretiens.

La délégation a rendu compte au Ministre de l’état d’avancement du programme Yeleen sur sa composante centrale solaire et recueillir ses attentes pour la suite des travaux.

Le programme Yeleen est un projet qui a trois composantes. La première est la construction d’une grande centrale solaire à ouaga. Plus trois autre centrale à Dori, à Diapaga et à Gaoua. La deuxième est un volet densification donc l’électrification de plus 63 localités. La composantes 3 concerne 150 000 ménages dans l’électrification rurale.

DCPM/ME

 

 

Le Ministre de l’énergie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, a présidé le lancement du projet de formation et d’insertion de 5000 jeunes du Burkina Faso, aux métiers des énergies renouvelables (ER) et de l’efficacité énergétique (EE), le mardi 26 novembre 2019, dans la belle cité de Sya (Bobo-Dioulasso).

Le Projet de formation et d’insertion de 5 000 jeunes aux métiers des ER et de l’EE est un projet du Ministère de l’Énergie à travers l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE), en partenariat avec Job Booster. Ce projet, vient concrétiser la volonté du président du Faso, Rock Marc Christian Kaboré qui est d’accroitre à l’horizon 2020, le taux d’accès à l’énergie de 3 à 19% en milieu rural et de 30 à 45% au plan national, et de développer le capital humain à travers la formation professionnelle des jeunes.

Ce projet vise à outiller 2500 hommes et 2500 femmes des villes et campagnes, diplômés ou non scolarisés, aux différents métiers de l’énergie et à faciliter leur insertion socioprofessionnelle. La formation concerne également les personnes vulnérables et vivants avec un handicap. Au cours de son lancement, le mardi 26 novembre 2019 à Bobo-Dioulasso, le Ministre de l’énergie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, a expliqué aux jeunes présents à la cérémonie, les avantages qu’offrent le projet. « L’Eldorado n’est pas en Europe, mais c’est ici. C’est pourquoi vous devez vous inspirer, en prenant l’exemple sur les coparrains de cette cérémonie.

Ils sont jeunes et ils sont aujourd’hui des modèles de la jeunesse burkinabé » a conseillé le ministre de l’Énergie. De l’avis du ministre de l’Énergie nôtre soleil, n’est pas une calamité. Mais plutôt une opportunité, une richesse que nous devons mettre à profit. « Notre soleil est notre « or blanc ». Prenons notre destin en main, croyons à notre potentiel et mettons toutes les chances de nos côtés afin de réussir ce pari » a recommandé Dr Bachir OUEDRAOGO.

Selon coordonnateur de Job Booster, Christophe Zongo, cette formation nécessite une contribution de 20 000 francs CFA. « La formation professionnelle est un enjeu de société que nous devons tous porter à bras-le-corps. Elle vient compléter un dispositif pédagogique et répondre à une demande de compétences qui n’est pas forcément celle offerte par les grandes écoles et les universités. Je me réjouis donc de voir, que cet esprit de concertation et ce partenariat entre l’ANEREE et Job Booster, prend forme dans la pratique » a-t-il confié.

À tour de rôle, les parrains ont formulé des mots d’encouragement à l’endroit de la jeunesse. Ils ont exhorté les jeunes à s’approprier le projet et à être assidu à la formation.

Dans le cadre du projet, il est prévu un nombre de 700 bénéficiaires pour la région des Hauts-Bassins. Suite à un appel de parrainage lancé par le ministre, des opérateurs économiques des hauts bassins ont promis parrainer 500 autres jeunes.

Aussi une Signature de convention entre l’ANEREE, Vinci Énergie et Faso Énergie pour le financement de la formation de 700 jeunes a été paraphé au cours de la cérémonie.

A l’issue de la signature, le ministre de l’Énergie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO et l’assistance ont eu droit à une visite guidée du Centre de Formation Professionnelle Industrielle de Bobo.

 

DCPM/ME

Le Ministre de l’Energie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a présidé l’ouverture de la réunion des ministres sectoriels sur les projets de directives relatives à l’efficacité énergétique, le 22 novembre 2019 à Ouagadougou. Organisée par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), la rencontre vise à adopter des projets de texte relatifs à l’étiquetage énergétique des appareils électroménagers et au code d’efficacité énergétiques dans les bâtiments.

Les experts ont travaillé 3 jours durant sur les 2 projets de textes sur l’énergie

Face à la demande globale de réduction d’émissions de gaz à effet de serre, la mise en œuvre d’initiatives de maîtrise de la consommation d’énergie apparaît comme une nécessité absolue. Le Burkina Faso s’inscrit en droite ligne de cette vision à travers des réformes engagées ces dernières années et surtout la création d’une direction et d’une agence de l’efficacité énergétique.
L’efficacité énergétique est d’ailleurs le thème central autour duquel se sont réunis les experts en énergie de l’UEMOA à Ouagadougou, du 19 au 22 novembre 2019. Durant 3 jours, des acteurs de l’énergie, du bâtiment, de l’économie et des finances de l’espace se sont penchés sur le processus d’élaboration de deux projets de directives. Il s’agit pour l’un, du projet de mise en place d’un système d’étiquetage énergétique permettant aux usagers de reconnaître facilement les lampes électriques et appareils électroménagers les plus économes en énergie. L’autre projet porte sur l’intégration des exigences minimales d’efficacité énergétique dans les normes de construction des Etats membres de l’UEMOA.

Selon la commissaire en charge de l’énergie de l’UEMOA, « l’application des conclusions de la réunion contribuera à la réduction de la demande électrique… »

Cette réunion de l’espace est très importante car : « sa mise en application contribuera à la réduction de la demande électrique grâce à l’amélioration des performances énergétiques des bâtiments neufs des secteurs résidentiel, institutionnel et commercial », a laissé entendre Madame Fily Bouaré SISSOKO, commissaire chargée du département du développement de l’entreprise, des mines, de l’énergie et de l’économie numérique.
Prenant la parole, le Ministre de l’Énergie du Burkina Faso, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, a affirmé qu’au niveau du Burkina, le Gouvernement a alloué des moyens à son Département pour faire de ce secteur, un des leviers du développement économique et social du pays. « C’est pourquoi je me réjouis de cette rencontre régionale qui s’inscrit en droite ligne avec la Politique Énergétique Commune de l’Union et de l’Initiative Régionale pour l’Énergie Durable (IRED) dont l’un des axes stratégiques porte sur la mise en place d’un plan régional de maîtrise de la consommation d’énergie électrique » a-t-il souligné.

Le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a salué la tenue au Burkina Faso de la réunion de l’UEMOA sur l’énergie

Aussi, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO dit être est persuadé que le communiqué final qui sera adopté à l’issue des travaux de la réunion, va permettre la réduction de la pollution environnementale et l’amélioration des performances énergétiques des ménages et des entreprises dans l’espace l’UEMOA.

DCPM /ME

Comment utiliser les énergies renouvelables pour l’émergence des pays en voie de développement ? C’est à cette question que la République populaire de Chine a voulu répondre en conviant les ministres de l’énergie de sept pays en voie de développement à savoir le Pakistan, Le Laos, la République dominicaine, le Nicaragua , les Îles Trinidad et Tobago, l’Ethiopie et le Burkina Faso à un atelier ministériel de réflexion.

C’était du 14 au 23 octobre dernier dans les villes de Changsha et de Beijing. Il s’est agi pour les ministres de l’énergie des sept pays invités et la Chine de plancher, à travers des communications et visites de terrain, sur le mécanisme d’utilisation des énergies renouvelables pour l’essor des pays en développement.

Le Directeur de cabinet du Ministre de l’énergie Idrissa Konditamdé (1er à partir de la gauche) représentant le Dr Bachir Ismaël Ouédraogo à cet atelier

Le Directeur de cabinet du Ministre de l’énergie Idrissa Konditamdé représentant le Dr Bachir Ismaël Ouédraogo à cet atelier de haut niveau a pu partager l’expérience du Burkina Faso résolument engagé dans la transition énergétique vers les énergies renouvelables notamment le solaire.

En effet de 1% en 2016 la part des énergies renouvelables est passée à 15% en 2019. Toute chose qui traduit une vision claire et ambitieuse du Gouvernement Burkinabè sous le leadership du Président du Faso SEM Roch Marc Christian KABORE dont la préoccupation majeure est de rendre l’énergie accessible et moins chère aux populations burkinabè.

DCPM/ ME

Le projet de formation et d’insertion de 5000 jeunes du Burkina Faso aux métiers des énergies renouvelables (ER) et de l’efficacité énergique (EE) est entré dans sa phase de mise en œuvre. Ce lundi 28 octobre 2019, le ministre de l’énergie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a visité un des centres de formation partenaire de l’initiative.

Il s’agit de l’Institut Ben GOURION qui encadre, en ce moment, 50 jeunes de la ville de Ouagadougou. Ces apprenants ont réservé un accueil chaleureux au visiteur du jour à qui ils ont fait des démonstrations après seulement trois jours de formation.Le projet Job booster, explique le ministre, est un accompagnement du département de l’Energie qui vise à doter les apprenants, en 7 jours, de connaissances nécessaires pour faciliter leur employabilité et développer l’auto-emploi dans le domaine des ER et de l’EE. Il permettra de former 2500 hommes et 2500 femmes des villes et des campagnes contre la modique somme de 20 000F CFA, soit 10% des frais réels de formation.


Le projet fait surtout partie du processus de mutation de notre pays, en leader en matière d’énergie renouvelables et d’efficacité énergétique dans l’Afrique de l’Ouest, dira le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO. En vue de cette transformation structurelle, explique le ministre, « notre vision est de devancer les investissements par la formation de la main d’œuvre locale ». Il s’agit, explique-t-il, d’amener les apprenants à connaitre notre environnement afin de mieux appréhender la transformation de notre potentiel en énergie solaire.

« Au niveau du ministère de l’Énergie, c’est au moins 250 MW d’investissement dans un premier temps et aussi près de 300 villages qui seront bénéficiaires de mini-centrales solaires d’ici fin 2020. C’est dire que nous avons besoin de la main d’œuvre qualifiée pour récupérer cet investissement », a confié le ministre de l’Énergie.
En effet, le secteur du solaire offre de nombreuses opportunités allant du choix des équipements, à l’installation, en passant par l’entretien et pourquoi pas les inventions et innovations, etc. Les formateurs se disent confiants, à l’image de Ernest ASSO, Directeur de Solafrique. Il affirme : « pour servir notre pays, nous travaillons à étudier le solaire, maîtriser la technologie, produire et exporter l’énergie solaire », en vue l’autosuffisance énergétique.

Le Directeur général de l’Institut Salia Amaria Issoufou quant à lui, a rassuré la délégation et ses partenaires de l’Agence nationale des énergies renouvelable et de l’efficacité énergétique (ANEREE) par rapport à l’accompagnement de sa structure. « Nous allons suivre les apprenants même après la formation par des conseils. Nous allons les orienter vers les fonds d’investissement et les institutions de microfinance afin de faciliter leur évolution dans le monde du travail ».

En rappel, le projet Job booster est mis en œuvre en partenariat avec des instituts capables et ayant la volonté de former les jeunes.

Les inscriptions continuent au www.5000jeunes.aneree.bf ou au siège de l’ANEREE sis à Ouaga 2000. Les candidatures des autres régions sont recevables au sein des agences principales de la SONABEL dans les chefs-lieux de régions.

DCPM /ME

 

ph: ECODUFASO

L’efficacité énergétique, stratégie de gestion rationnelle de la consommation d’énergie, peut s’appliquer à travers une utilisation des technologies peu énergivores dans nos usines. Mise en pratique, cette méthode permet de réduire les coûts en énergie.
Les avantages de l’efficacité énergétique dans nos usines sont :

 La réduction de la consommation d’énergies en industrie, permet de lutter contre le réchauffement climatique ;
 La pose de batteries de condensateurs améliore le facteur de puissance des installations électriques et contribue ainsi à des économies financières ;
 L’utilisation des variateurs de vitesses sur certains moteurs et le contrôle automatique de la mise séquence des équipements électriques de la chaîne de production permet de faire des économies d’énergie.

DCPM/ME

Projet Energie et Croissance Economique Durable dans la Boucle du Mouhoun « ECED-Mouhoun »

Le Burkina Faso en partenariat avec Affaires mondiales Canada (AMC) a mis en place en 2017 le projet Énergie et Croissance Économique Durable dans la Boucle du Mouhoun (ECED-Mouhoun) afin de relever le défi de l’accès à l’énergie pour tous surtout dans le milieu rural.

  1. Objectif global

Le projet ECED-Mouhoun vise à terme à contribuer à la croissance économique durable et augmenter les revenus dans la région de la Boucle du Mouhoun grâce à l’énergie.

De façon spécifique, il s’agit :

  • Améliorer l’accès à l’énergie pour les populations rurales par l’électrification ;
  • Augmenter la capacité des femmes et des jeunes à développer des activités économiques grâce à l’intrant énergie ;
  • Renforcer les compétences et les connaissances pour la gestion des services énergétiques et la bonne gouvernance.

2.      Activités du projet

Le projet ECED-Mouhoun est mis en œuvre à travers 3 composantes opérationnelles :

  • Composante 1 – Amélioration de l’accès à l’énergie par (i) l’électrification de 15 localités rurales; (ii) l’appui au développement du marché des lampes et kits solaires certifiés Lighting Africa pour les ménages ruraux à travers la stratégie de financement basé sur les résultats; (iii) le développement de système hors-réseau par l’électrification au solaire PV de 30 Centres de Santé et de Promotion Sociales (CSPS) et (iv) la réalisation de campagne de communication et de sensibilisation sur l’électrification et les énergies renouvelables.
  • Composante 2 – Développement économique local par (i) l’appui aux Activités Génératrices de Revenus (AGR) de 10 coopératives de femmes et 90 entrepreneurs individuels (femmes et jeunes) par l’utilisation de l’énergie solaire dans les filières maraichage, volaille locale et poisson; (ii) la mise en place d’une Zone d’activité électrifiée (ZAE) fournissant des services à 10 micro-entreprises rurales et (iii) l’accompagnement aux solutions de financement adaptées pour l’accès aux micro-crédits aux entrepreneurs ruraux.
  • Composante 3Gouvernance et renforcement des capacités par (i) la mise en place et la formation des structures de gestion pour les systèmes énergétiques ; (ii) le renforcement des capacités au niveau local, régional et central.

Le projet à travers ces activités prévoit à rejoindre directement plus de 40,000 personnes de la région de la Boucle du Mouhoun, et indirectement plus de 400,000 personnes.

3.    Coût du projet

Le projet ECED-Mouhoun est mis en œuvre par l’agence d’exécution Cowater International pour une durée de 4 ans (2017-2021). Il est cofinancé par Affaires Mondiales Canada (AMC) à hauteur de 16, 792,870 $CA, l’Agence Burkinabè d’Electrification Rurale (ABER) à 1, 300,000 $CA et en nature par Windiga Énergie d’une valeur 148,000 $CA. Le coût global du projet est de 18, 240,870 $CA soit environ 7.2 milliards F CFA. Le projet ECED-Mouhoun est réalisé en partenariat avec le Ministère de l’Energie.

 

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