Projet de formation et d’insertion de 5000 jeunes du Burkina Faso aux métiers des ER et de l’EE, les premiers apprenants séduisent le ministre par leur engagement et leur volonté d’apprendre
Le projet de formation et d’insertion de 5000 jeunes du Burkina Faso aux métiers des énergies renouvelables (ER) et de l’efficacité énergique (EE) est entré dans sa phase de mise en œuvre. Ce lundi 28 octobre 2019, le ministre de l’énergie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a visité un des centres de formation partenaire de l’initiative.
Il s’agit de l’Institut Ben GOURION qui encadre, en ce moment, 50 jeunes de la ville de Ouagadougou. Ces apprenants ont réservé un accueil chaleureux au visiteur du jour à qui ils ont fait des démonstrations après seulement trois jours de formation.Le projet Job booster, explique le ministre, est un accompagnement du département de l’Energie qui vise à doter les apprenants, en 7 jours, de connaissances nécessaires pour faciliter leur employabilité et développer l’auto-emploi dans le domaine des ER et de l’EE. Il permettra de former 2500 hommes et 2500 femmes des villes et des campagnes contre la modique somme de 20 000F CFA, soit 10% des frais réels de formation.
Le projet fait surtout partie du processus de mutation de notre pays, en leader en matière d’énergie renouvelables et d’efficacité énergétique dans l’Afrique de l’Ouest, dira le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO. En vue de cette transformation structurelle, explique le ministre, « notre vision est de devancer les investissements par la formation de la main d’œuvre locale ». Il s’agit, explique-t-il, d’amener les apprenants à connaitre notre environnement afin de mieux appréhender la transformation de notre potentiel en énergie solaire.
« Au niveau du ministère de l’Énergie, c’est au moins 250 MW d’investissement dans un premier temps et aussi près de 300 villages qui seront bénéficiaires de mini-centrales solaires d’ici fin 2020. C’est dire que nous avons besoin de la main d’œuvre qualifiée pour récupérer cet investissement », a confié le ministre de l’Énergie.
En effet, le secteur du solaire offre de nombreuses opportunités allant du choix des équipements, à l’installation, en passant par l’entretien et pourquoi pas les inventions et innovations, etc. Les formateurs se disent confiants, à l’image de Ernest ASSO, Directeur de Solafrique. Il affirme : « pour servir notre pays, nous travaillons à étudier le solaire, maîtriser la technologie, produire et exporter l’énergie solaire », en vue l’autosuffisance énergétique.
Le Directeur général de l’Institut Salia Amaria Issoufou quant à lui, a rassuré la délégation et ses partenaires de l’Agence nationale des énergies renouvelable et de l’efficacité énergétique (ANEREE) par rapport à l’accompagnement de sa structure. « Nous allons suivre les apprenants même après la formation par des conseils. Nous allons les orienter vers les fonds d’investissement et les institutions de microfinance afin de faciliter leur évolution dans le monde du travail ».
En rappel, le projet Job booster est mis en œuvre en partenariat avec des instituts capables et ayant la volonté de former les jeunes.
Les inscriptions continuent au www.5000jeunes.aneree.bf ou au siège de l’ANEREE sis à Ouaga 2000. Les candidatures des autres régions sont recevables au sein des agences principales de la SONABEL dans les chefs-lieux de régions.
DCPM /ME
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !