Le ministre de l’énergie était face aux représentants du peuple à l’Assemblée Nationale le lundi 23 et le mardi 24 juillet 2018 pour défendre quatre projets de lois portant ratification d’ordonnances d’autorisation de ratification d’accords de financement au profit du secteur de l’énergie.
A l’issue des échanges, l’Assemblée Nationale a autorisée la ratification de toutes les ordonnances de ratification portant accords de financement conclu courant octobre, novembre et décembre 2017.

Le premier projet de loi de ratification est relatif au crédit et au don conclu le 18 décembre 2017 entre le Burkina Faso et la Banque Mondiale pour le financement de la deuxième opération de la série d’appui aux réformes sur l’énergie et la gestion budgétaire.
Cette ratification permettra de renforcer la capacité du gouvernement à adresser les déséquilibres entre l’offre et la demande d’électricité tout en améliorant la gestion des finances publiques du pays et la gouvernance. Spécifiquement, il s’agira d’améliorer la situation financière du secteur de l’énergie ; de renforcer les politiques d’investissement dans le secteur de l’électricité ; et d’accroître la mobilisation des recettes intérieures et le niveau de transparence dans la gestion des ressources publiques.
Le montant global du financement est estimé à environ 42 milliards de F CFA.

Le deuxième projet de loi soumis à ratification est relatif aux accords de services IJARAH, de l’accord de crédit-bail et de l’accord cadre conclus le 14 octobre 2017 entre le Burkina Faso et la Banque Islamique de Développement pour le financement du projet de construction de la centrale électrique de 50 MW de Kossodo à Ouagadougou.
D’un montant global de 60,347 milliards de F CFA, ce projet vise à accroitre l’offre d’énergie par le renforcement des capacités de production nationale en vue de faIre face à une demande sans cesse croissante. Il permettra à terme de hausser le taux d’accès à l’électricité de 60% d’ici à 2025 à l’échelle nationale, contre 18% en 2015, d’avoir un taux de disponibilité de 85%.

Le troisième projet de loi à ratification est relatif à l’ordonnance de ratification de l’accord de prêt conclu le 27 juin 2017 entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement pour le 2ème financement additionnel du Projet d’appui au secteur de l’électricité à hauteur de 49, 130 milliards de F CFA.
La ratification de cette ordonnance de ratification par les élus de l’assemblée nationale permettra à notre pays de renforcer l’offre et la sécurité de l’approvisionnement en électricité, d’accroitre son approvisionnement en électricité, d’améliorer l’accès à l’électricité des zones rurales. Cela permettra également de renforcer les capacités de production de pôle régional de production de Sonabel de Fada, de mettre en place des équipements d’économie d’énergie et d’étendre la couverture électrique à 207 localités rurales et de contribuer à l’amélioration des indicateurs d’accès à l’énergie moderne.

Le quatrième projet de loi que les députées ont ratifié est relatif l’autorisation de ratification de l’accord de prêt conclu le 06 novembre 2017 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et la Banque Ouest-africaine de Développement (BOAD) pour le financement partiel du projet de renforcement du Réseau national interconnecté (PR-RNI).
Ce projet qui s’articule autour de six (06) composantes et d’un coût global de 19,893 milliards de F CFA vise principalement la contribution à la sécurisation de l’alimentation en énergie électrique des grandes villes et localités du pays, notamment Ouagadougou et Koudougou. Il permettra d’accroître la capacité d’évacuation du réseau national interconnecté de 6 469 MWh à partir de 2019 ; d’améliorer les stabilités statique et dynamique du réseau interconnecté pour une meilleure qualité de service ; et de contribuer à un mieux-être des populations du Burkina Faso. À terme, ce financement devrait permettre de contribuer à l’accroissement du taux d’accès à l’électricité dans la zone du projet; d’améliorer l’environnement et le cadre de vie des bénéficiaires; de participer à la création d’emplois et de créer la richesse additionnelle.

Pour le Ministre Bachir, très reconnaissant aux efforts des élus nationaux, l’énergie est un véritable levier de développement.

Il s’agit: 1. de la distribution et l’installation de lampes LEDS dans les ménages (tranche 2017),
2. de l’électrification par système solaires décentralisés dans 175 localités,
3. de l’électrification de 26 villages,
4. de celle de 14 CMA par mini-centrales solaires offgrid et
5. celle des infrastructures sociocommunautaires.

L’énergie, vecteur de développement, est un secteur clé où les besoins sont énormes au Burkina Faso. Le gouvernement consent d’énormes efforts, en témoigne les nombreux projets initiés. Mais l’exécution des marchés de ces projets a mal dans sa mise en œuvre. Des difficultés énumérées par les prestataires, monsieur le Ministre conclut en définitive que les entreprises gagneraient à mettre du social et de l’humanisme dans leurs actions. « Les délais sont largement dépassés ; nos populations attendent ces ouvrages et nous avons un devoir de redevabilité envers elles », argue le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO.
Contrairement à mars dernier, où il s’était prêté au même exercice, cette fois, c’est un Ministre remonté mais conciliant et facilitateur qui a discuté a bâton rompu avec ces entreprises afin de diagnostiquer tous les obstacles et se donner de nouvelles échéances. La plus longue a été fixée à fin septembre 2018. L’entreprise SPEEDTech Énergie, elle a été chaudement félicité pour les mini centrales construites aux CMA de Toma, Tougan et Gorom-Gorom.

La Présidente de la Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH), Madame Audrey PULVAR et ses collaborateurs ont visité ce jeudi 19 juillet 2018 les installations de la centrale solaire photovoltaïque de 33 MWc de Zagtoulli. La FNH est allée toucher du doigt le fonctionnement de la centrale et surtout son impact sur l’environnement.
A ces hôtes de marque, Monsieur le Ministre de l’énergie a fait le point des différents projets d’énergie renouvelable déjà réalisés et ceux en cours d’exécution dans son département. Des centrales solaires photovoltaïques, aux projets d’hydroélectricité en passant par les projets biomasse et promotion du Jatropha Curcas. Le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO n’a pas omis de mentionner l’ambitieux projet du marché régional de l’électricité de la CEDEAO, lancé en fin juin dernier à Cotonou au Bénin.
La délégation a exprimé toute sa satisfaction pour la plus grande centrale solaire photovoltaïque de l’Afrique de l’ouest et l’engagement du Burkina dans sa promotion de l’énergie verte.

Son Excellence Monsieur Naa Bolina SAAKA, Ambassadeur de la République du Ghana au Burkina Faso a été reçu en audience, ce jeudi 12 juillet 2018, par le Ministre de l’Energie. Le chef de la mission diplomatique ghanéenne est venu s’entretenir avec le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO sur l’état de la coopération en matière d’énergie entre les deux pays. L’exploration de nouvelles pistes de collaboration dans ce secteur était également au menu des échanges.
A noter que les travaux de la ligne d’interconnexion Bolgatenga-Ouagadougou sont achevés et les essais de la mise sous tension sont en cours.

Le Ministre de l’Energie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, a procédé, le mercredi 30 mai 2018 à Ouagadougou, à la signature d’un mémorandum d’entente avec la société anglaise Bluetechs Green Energy. A travers cet acte, le gouvernement burkinabè et Bluetechs Green Energy société s’engagent à négocier et rechercher un accord pour la signature d’un contrat de construction de centrales solaires photovoltaïques de 200 Mégawatts électriques (MWe) cumulées. L’énergie produite sera par la suite revendue dans les régions du Burkina Faso par le biais de la SONABEL.