Les patrons du projet Zina Solaire ont été reçus en audience, ce vendredi 30 novembre 2018, par le Ministre de l’énergie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO. Ils disent être venus présenter, aux Ministres de tutelle que sont l’énergie et l’économie, leurs nouveaux partenaires techniques et financiers.
Il s’agit des compagnies Total Eren de France et Access Power des Emirats Arabes Unis. Ces partenaires occuperont un rôle important dans le bouclage financier du projet Zina Solaire et partant sa mise en exploitation dans les délais.
Premier partenariat public-privé, Zina Solaire est une centrale solaire de 20 MW en réalisation dans la commune rurale de Kona, région de la Boucle du Mouhoun. Il est piloté par la société canadienne Windiga Energie et exécuté par la Société Zina Solaire SA. A termes, cette nouvelle centrale va fournir à la SONABEL de l’énergie sur une durée de 25 ans, à prix concurrentiel. Elle sera rétrocédée par la suite à l’Etat pour un franc symbolique.

DCPM/ME

Le Ministre de l’énergie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a visité ce vendredi 23 novembre 2018, une coopérative d’électricité (COPEL) et une mini-centrale solaire avec mini-réseau, respectivement à Zincko, localité située dans la commune de Mané et à Vousnango, dans le Guibaré.
Ces visites répondent au besoin du premier responsable du département d’aller aux contacts des populations pour mieux appréhender leurs vécus et surtout l’impact de l’électricité sur leur vie quotidienne.

Le Ministre serrant la main d’un utilisateur de compteur test à Vousnango.


Zincko, c’est cette localité qui bénéficie de l’électricité depuis 1998, d’abord grâce à une initiative individuelle, puis un groupement. Mais à partir d’aout 2012, le Fond de Développement de l’Électrification (FDE, aujourd’hui Agence Burkinabè de l’Electrification Rurale (ABER)) est appelé à la rescousse pour soutenir leur Copel. Aux dires de Théodore W. OUEDRAOGO, Président de la Copel, l’appui technique et financier du FDE leur a été salutaire. A ce jour, la Copel compte 206 adhérents, la majorité étant connectée avec un faible ampérage en l’occurrence 3A.
Le Ministre a salué et encouragé leur effort de gestion car malgré la faiblesse de la demande et les taxes, la Copel arrive à tirer son épingle du jeu. Le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a toutefois procédé, avec ses collaborateurs, à l’analyse des difficultés énumérées, surtout celles inhérentes à la desserte du courant, afin d’y trouver des solutions. « Les populations ont soif de l’électricité ; elles ont soif de développement. Nous les rassurons que c’est notre travail », explique le Ministre de l’énergie.
L’électricité est source de développement, c’est même un réel soulagement, soutient le Maire de la Commune rurale de Guibaré, Monsieur Karim SAWADOGO. En effet, elle impacte positivement la vie de nos concitoyens, du domaine sanitaire, à l’éducation, en passant par l’administration, l’industrie  et le commerce, pour ne citer que ceux – là.

Le gérant de cette boutique à Zincko satisfait, explique à la délégation les innovations qu’il a fait dans son commerce. Vendre des produits comme le yaourt et le dêguê est désormais chose aisée.


Le « jus précieux » améliore le quotidien et c’est ainsi que la délégation fut accueillie dans une boutique de Vousnango avec de l’eau glacée, à la limite congelée. Le gérant de cette alimentation fait partie des utilisateurs choisis pour la phase test du projet d’électrification des 26 villages par mini-centrales solaires avec mini-réseaux. Il atteste que son courant est plus « propre » d’où sa satisfaction et celle de tous les acteurs impliqués dans le processus.
Et Monsieur le Ministre de rappeler que l’électrification des 26 villages est une expérience très bénéfique pour son département. « Nous nous appuierons sur les forces et les faiblesses afin de mener à bien, via le projet ‘’Solar home système’’, l’électrification d’au moins 100 mille nouvelles localités d’ici 2 ans » argue-t-il. Les localités bénéficiaires sont sélectionnées suivants les critères de densité, de fortes potentialités et de productivité, a conclu le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO.

Le Ministère de l’Energie, à travers la Direction Générale de l’Efficacité Energétique, a organisé le jeudi 22 novembre 2018, au profit des pensionnaires de l’Ecole Supérieure Polytechnique de Kaya (ESPK), une conférence publique sur le thème : « Contribution de la jeunesse à la promotion de l’efficacité énergétique ».

Dans son discours d’ouverture, le Directeur général de l’efficacité énergétique Ousmane COULIBALY, a, au nom du Ministre en charge de l’énergie, témoigné sa reconnaissance aux responsables de l’école avant de préciser le bien-fondé de cette conférence.
« Comme nous le savons tous, la problématique de la maîtrise de l’énergie demeure une question fondamentale pour de nombreux États, surtout en Afrique, qui font face à une crise énergétique récurrente depuis plusieurs décennies », a-t-il expliqué.
M. Coulibaly a souligné que les réflexions menées en vue de trouver des solutions durables à cette problématique de la demande en énergie ont démontré que les investissements pour accroître la production doivent nécessairement être accompagnés d’une politique de consommation rationnelle de l’énergie dans tous les secteurs d’activités socioéconomiques.
Cette conférence qui entre dans le cadre des activités de sensibilisation, et organisée avec le soutien financier du Projet d’appui au secteur de l’électricité (PASEL), a été bien accueillie par l’Ecole Supérieure Polytechnique de Kaya (ESPK).
Les thématiques abordées, sont entre autres, les politiques énergétiques du Burkina Faso, les grands projets du ministère en matière d’efficacité énergétique, les gestes à adopter pour aboutir à une utilisation rationnelle de l’énergie ainsi que l’impact de la sensibilisation sur la gestion saine des ressources énergétiques.
Le Directeur général de l’ESPK l’abbé Grégoire Banaba, a remercié le Ministère de l’énergie pour le choix porté sur son établissement, car, dit-il, « l’énergie est capitale pour le développement et il faut une inculper une gestion saine » aux jeunes générations. Il a exhorté les étudiants à être des porte-voix du Ministère en charge de l’énergie, afin de sensibiliser leurs proches sur l’utilisation rationnelle de l’énergie.
L’Ecole Supérieure Polytechnique de Kaya (ESPK), placée sous le patronage de Saint Joseph, a ouvert ses portes à la rentrée académique 2006-2007 pour répondre à un besoin d’enseignement supérieur technique professionnel.
Elle a pour mission d’assurer aux techniciens supérieurs et aux ingénieurs de travaux africains une formation complète, aussi bien humaine, morale, scientifique que technique.

La 1ère édition du Salon international de la coopération pour le développement (SICOD) est prévue se tenir du 06 au 10 décembre 2018 à Ouagadougou. En prélude à l’évènement, les membres du comité d’organisation ont été reçus en audience, ce jeudi 22 novembre 2018, par le Ministre de l’Energie. Monsieur Jean Victor OUEDRAOGO, secrétaire exécutif de l’Initiative des journalistes africains pour le développement (IJACOD), réseau promoteur de ce salon, et ses collaborateurs sont venus solliciter le soutien du Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO pour la bonne tenue des activités du SICOD.
A ce 1er SICOD, sont attendus plus de 400 participants dont des journalistes du monde entier, des collectivités territoriales, des ONG et associations internationales de développement, des partenaires bilatéraux et multilatéraux ainsi que toutes les ambassades accréditées au Burkina Faso.

La Banque mondiale vient d’accorder un prêt de 136, 724 millions de dollars US et un don de 68,362 millions de dollars US, soit plus de 110,597 milliards de francs CFA au Burkina Faso. Ces fonds sont destinés au financement du Projet d’interconnexion régionale d’électricité de la Dorsale Nord. L’accord de financement a été signé, ce mercredi 21 novembre 2018, à Ouagadougou, par le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Hadizatou Rosine COULIBALY/SORI, et le représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso, Cheik F. KANTE. C’était en présence du ministre de l’Energie, Bachir Ismaël Ouédraogo. A l’occasion de la signature de l’accord, Hadizatou Rosine COULIBALY/SORI a salué les efforts de la Banque mondiale engagée aux côtés du Burkina Faso pour améliorer la performance du secteur de l’électricité et pour développer le marché régional de l’électricité.

Selon le représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso, monsieur Cheick F. KANTE, le Projet d’interconnexion régionale d’électricité de la Dorsale Nord est un projet complexe qui comprend la construction de 880 km de ligne de haute tension depuis le Nigeria jusqu’au Burkina Faso, dont 405 km sur le territoire burkinabè; la construction et l’augmentation de la capacité de 5 postes d’électricité dont deux seront construits à l’Est et au Sud-Est au Burkina Faso; et l’extension de l’accès à l’électricité aux populations le long de la ligne au Niger et au Burkina Faso.

Pour lui, c’est un projet structurant et la Banque mondiale est fière de participer à son financement aux côtés de la Banque africaine de développement (BAD), de l’Agence française de développement (AFD) et l’Union européenne, pour trois raisons. Premièrement, il permettra au Burkina Faso de diversifier son mixe énergétique et de dépendre moins de la production thermique qui coûte assez chère et qui fait que le prix du kilowatt est extrêmement élevé dans le pays. Ce coût empêche les Petites et moyennes entreprises d’être compétitives. Deuxièmement, il favorise l’intégration régionale du Burkina Faso avec ses voisins. Troisièmement, il va bénéficier à toutes les populations des villages qui vont être traversés par la ligne. «La composante d’électrification rurale bénéficiera à environ 92 286 foyers burkinabè (environ 375 000 personnes) dont 179 dans la région de l’Est avec un fort potentiel économique», a confié M. KANTE. Aussi, Cheick F. KANTE a indiqué que le financement de la Banque mondiale à hauteur de 205,1 millions de dollars américains pour le Burkina Faso, soit 63% du coût du projet) s’inscrit dans le cadre du partenariat, mais également de sa profonde conviction des avantages que le pays tirera dans la mise en œuvre efficace et diligente du projet.

De l’avis du ministre de l’Energie, Bachir Ismaël Ouédraogo, ce projet est très important pour le Burkina Faso, parce qu’il lui permettra de diversifier ses accès en matière d’électricité dans la sous-région, mais également de stabilisé son réseau et avoir une énergie moins chère. «Cette opportunité, qui s’offre à nous, va nous permettre non seulement d’importer, mais aussi dans le cadre du projet sous-régional WAPP pouvoir exporter dans la sous-région», a-t-il laissé entendre.

L’accord de financement signé entre la Banque mondiale et le gouvernement burkinabè constitue, selon lui, un acte capital pour le développement d’un des projets les plus structurants du secteur de l’énergie au Burkina Faso pour les dix prochaines années. «La Dorsale Nord de 330 kv de l’EEEOA qui implique cinq pays de notre espace communautaire représenté par quatre sociétés d’électricité, à savoir la SONABEL pour le Burkina Faso, la Communauté électrique du Bénin (CEB) pour le Togo et le Bénin, la Nigelec pour le Niger et la Transmission company of Nigeria (TCN) pour le Nigeria, fait partie des projets prioritaires du système d’Echange d’énergie électrique de l’Afrique de l’Ouest, institution spécialisée de la CEDEAO chargée de l’intégration des réseaux électriques de la région de l’Afrique de l’Ouest et de la mise en place d’un marché d’échanges d’énergie», a-t-il indiqué.

A entendre le ministre de l’Energie, le coût global du projet est estimé à 640,2 millions de dollars US, dont 325,9 dollars US pour le Burkina Faso. Le projet consistera, a-t-il précisé, à construire une ligne de 330 kv longue de 875 km environ entre Birni Kebbi au Nigeria via Gorou Banda au Niger pour aboutir à Ouaga-Est près de Saaba. Ensuite, il y aura une liaison de 225 kv longue d’environ 24 km entre Ouaga-Est et le point d’encrage n°5 de la ligne Bolga-Ouga permettant de se connecter au poste de Zagtouli.

Source: DCPM Ministère de l’Economie, des Finances et du Développement du Burkina Faso

 

Le Dr Bachir Ismael OUEDRAOGO a procédé le vendredi 16 novembre 2018 en fin d’après-midi, à la mise sous tension électrique de Santidougou et Dafinso, 2 localités voisines dans la Commune du Houet, région des Hauts-Bassins. Elles sont bénéficiaires du courant grâce à la taxe de développement de l’électricité. C’est une taxe de 2 FCFA prélevée sur chaque kWh vendu par la Sonabel et qui « sert à réaliser des investissements dans les localités rurales », a expliqué le Directeur Général de l’Agence Burkinabé de l’électricité rurale (ABER), Monsieur Ismael NACOULMA. Les travaux, d’un montant d’environ 115 millions de F CFA, ont été réalisés par l’entreprise Natobe Sarl. Ce sont 17 KM de lignes moyenne tension, un poste de transformation et 9 KM de lignes basse tension qui ont été réalisés et d’ici 2019, Boendé, une autre localité sera touchée, foi de DG ABER.

« Notre joie est si grande qu’il nous manque les mots pour l’exprimer » a dit le chef de Dafinso. Les populations ont manifesté cette joie par un accueil chaleureux, des danses de masques, des chants et des louanges.

Monsieur le Ministre a, en sus, offert symboliquement des bons de branchement au centre de santé, à des écoles, à une association et une entreprise privée.
« Monsieur énergie » comme l’a affectueusement nommé le chef de Santidougou, a encore une fois exprimé toute sa détermination à offrir aux localités rurales du Burkina Faso, par tous les moyens possibles, le ‘’ jus précieux ‘’ source de développement. Le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a donc annoncé l’électrification grâce au Fond Vert Climat d’au moins 100 nouvelles localités par des mini-réseaux solaires d’ici 2 ans.

Le Ministre Bachir visite les autorités coutumières et religieuses de Bobo-Dioulasso

Présent dans la ville de Sya, Monsieur le Ministre de l’énergie a rendu des visites de courtoisie aux autorités coutumières et religieuses de Bobo-Dioulasso, afin de les informer et recueillir leurs bénédictions et prières pour la réussite de sa mission.
L’imam de la Grande Mosquée de Dioulassoba est la première personnalité qui a reçu le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO. Ensuite, ce fut au tour de Sa Majesté le Chef de Canton de Dioulassoba de recevoir le Ministre. Ils ont exprimé leur satisfaction pour les différentes réalisations du gouvernement et prié pour la paix au Faso.

 

Le Ministre de l’énergie a visité ce dimanche, dans la capitale économique, Bobo-Dioulasso, l’usine de fabrication et de commercialisation de boissons gazeuses, Twellium Industrie Burkina Faso. Le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO dit être venu encourager l’entreprise et la féliciter pour son initiative de produire, en son sein au moins 20 mW d’électricité malgré qu’elle soit connectée à la Sonabel, pour soutenir sa productivité.

L’énergie est capitale pour la productivité, le Ministre en est conscient.  » Notre souhait, dit il, est que les entreprises burkinabè soient compétitifs sur le plan international. Et
avec le Plan national de développement économique et social (PNDES), nous travaillons à réduire le coût du kWh…
Pour le rayonnement de notre industrie,
nous devons travailler en tandem », a t-il conclut.
Une invite aux entreprises de faire du mix énergétique, une réalité.

Le Ministre de l’énergie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a procédé ce jeudi 15 novembre 2018, au lancement technique du projet Énergie et croissance économique et durable de la Boucle du Mouhoun (ECED-Mouhoun) à Dédougou, en présence de l’Ambassadeur du Canada dans notre pays, SEM Edmond WEGA.
ECED Mouhoun est un ambitieux projet qui vient en complément à la centrale solaire photovoltaïque de 20mW de Zina, une réalisation de Windiga Energie.
Il vise à fournir de l’énergie propre aux populations riveraines de la centrale. On parle entre autres d’une trentaine de centres médicaux, le raccordement de 14 localités au réseau électrique national, l’appui à 10 groupements féminins et à 90 entreprises individuelles, pour ne citer que ceux la. Le projet permettra au bout de 4 ans de toucher au moins 250 mille personnes.
Pour toutes ces retombées, le Ministre a chaleureusement remercié et félicité les parties prenantes du projet.
Il s’agit de l’initiateur du projet, à savoir l’entreprise privée Windiga Énergie dont le PCA est le Dr Eli Justin OUEDRAOGO, l’Agence Burkinabè de l’Electrification Rurale (ABER) qui a appuyé et apporté au projet toute son expérience et surtout Cowater Sogema et le Canada.

Pour un coût total de 7,8 milliards de F CFA, le projet est financé par l’ABER, Windiga Énergie et surtout les Affaires Mondiales Canada à hauteur de 7,3 milliards. Il matérialise, s’est réjouit SEM Edmond WEGA, l’excellence de la relation bilatérale entre son pays et le Burkina Faso.
Il permettra surtout, a dit Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, d’atteindre les objectifs du PNDES, le référentiel cher au gouvernement burkinabè. Le Ministre a invité, à l’occasion, l’ensemble des acteurs de l’énergie et surtout la population de la Boucle du Mouhoun, à apporter leur soutien au projet. Il a « émis le vœu qu’une belle synergie » puisse exister entre les différents acteurs « afin que ces solutions énergétiques qui seront déployées … s’inscrivent dans la durabilité ».

Pour le compte du ministère de l’Energie :

– un rapport relatif à une autorisation de contractualisation de promoteurs privés, afin de construire des centrales solaires photovoltaïques au Burkina Faso.

Ces projets permettront d’injecter 155 Mégawatts (Mw) d’énergie solaire dans le réseau de distribution de la SONABEL.

Le Conseil a marqué son accord pour la finalisation des contrats de construction des centrales solaires en partenariat public privé (PPP) et d’achat d’électricité (PPA) avec les promoteurs suivants :

– Le groupement SOLTECH/QUATRAN/SYSCOM pour 35 Mw pour les centrales de Zano (20 Mw) et de Dédougou (15 Mw) ;

– La compagnie financière NAANGE pour la centrale solaire de Kalzi avec une production de 30 Mw ;

– URBASOLAR pour la production de 30 Mw sur le site de Pâ ;

– AFRICA-REN (GREEN WISH) pour la production de 30 Mw sur le site de Kodéni ;

– GREEN YELLOW pour la production de 30 Mw sur le site de Ouagadougou.

I.1.7Pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :

– un rapport relatif au bilan des mesures portant consommation des produits locaux par les structures publiques.

Pour l’année 2017, la valeur globale de consommation en produits locaux des structures publiques est estimée à vingt-neuf milliards sept cent quatre-vingt-seize millions cinq cent neuf mille huit cent quatre-vingt-quatre (29 796 509 884) F CFA. Au titre du 1er semestre 2018, elle est estimée à dix-huit milliards quarante-neuf millions huit cent quarante-deux mille cent quatre-vingt-quatorze (18 049 842 194) F CFA.

Dans la mise en œuvre de ces mesures, des difficultés ont été relevées notamment la lourdeur des procédures administratives, la disponibilité des stocks et l’incompréhension des acteurs sur l’interprétation des textes.

Le Conseil a instruit les membres du gouvernement de prendre les dispositions idoines en vue d’une meilleure application de ces mesures dans l’ensemble des départements en prenant en compte de nouveaux produits agricoles, agroalimentaires et produits manufacturés.

Le séminaire national du Système d’Information Énergétique vient de s’ouvrir ce mercredi 14 novembre 2018 à Ouagadougou, sous la présidence du Secrétaire Général du Ministère de l’énergie, Monsieur Jean-Paul Yanogo, représentant Monsieur le Ministre. Ce séminaire, organisé en collaboration avec la Commission de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD), vise à présenter aux acteurs du secteur de l’énergie, les résultats du SIE-Burkina Faso. Les participants découvrent par la même occasion le portail Web dont les fonctionnalités leur sont expliquées.
Comme l’a dit Monsieur Jean-Baptiste KI, Coordonnateur du SIE-BF, « cette plateforme est un outil d’aide à l’action ». Le SIE est une base de données, « avec des d’informations claires accessibles au public », ajoute le représentant de l’UEMOA Monsieur Coovi Roger HOUNKANRIN, qui facilite la planification et donc la bonne maîtrise des dépenses énergétiques au niveau du département, du pays et partant de la communauté.

Le projet SIE-UEMOA est financé à hauteur de 1,5 milliards de F CFA par la Commission de l’UEMOA. Il est en cours de réalisation dans tous les huit pays de l’espace.