C’est sous ce thème que le Ministère de l’énergie, à travers la Direction générale de l’efficacité énergétique (DGEE) a animé ce jeudi 28 juin 2018, une conférence publique à Dédougou. Accompagné du Projet d’Appui au Secteur de l’électricité (PASEL), de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE), de l’Université de Dédougou et du Projet ECED Mouhoun, le Ministère s’est attelé à informer et sensibiliser les utilisateurs de l’énergie, sous toutes ses formes (électricité, bois, charbon, énergie renouvelable,…), aux jeunes de cette partie du Burkina, à adopter un comportement responsable.
Éteindre les lampes qu’on utilise pas, arrêter les appareils au lieu de les mettre en mode veille, utiliser des foyers améliorés, de même que les appareils à haut rendement,… sont autant de gestes simples qui permettent d’économiser l’énergie.
Le DGEE, Dr Ousmane Coulibaly, représentant Monsieur Jean Paul Yanogo Secrétaire général du Ministère de l’énergie a, tout au long de son allocution et de la présentation introductive, mis l’accent sur la politique énergétique et les réformes engagées par le département afin de rendre l’énergie accessible à toute la population. Dr Coulibaly a cité entre autres politiques, la distribution et l’installation gratuite de 1 500 000 lampes à Leds dans les ménages, l’installation de lampadaires Leds sur certaines grandes artères de Bobo et Ouagadougou. Le Dr Coulibaly n’a pas omis les projets phares comme Lighting Africa ou la construction de centrales solaires photovoltaïques. Et le DGEE de conclure que pour que toutes ces actions soient visibles, les populations et surtout la jeunesse, le fer de lance de toute la nation, doit accompagné le gouvernement par les bons réflexes de maitrise d’énergie car a-t-il dit, « la première source d’énergie renouvelable est celle qu’on évite de consommer ».

C’est en présence des autorités et de la population de la commune rurale de Korsimoro, région du centre-nord, que le Ministre de l’Energie, le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, a procédé, ce mardi 26 juin 2018, au lancement officiel de « Orange Energie ». Ce nouveau service du réseau de téléphonie mobile Orange Burkina, se décline en deux offres : le « Home System ou kits solaires Veenem » destiné à l’électrification des ménages. Le Smart Metering ou compteur Neema, équipé d’une carte Sim et d’un logiciel monitoré, est, lui, conçu pour les sociétés de distribution d’énergie et vise à leur permettre la maîtrise de plusieurs charges opérationnelles comme par exemple la détection des incidences à distance.
A travers ces nouveaux produits, Orange Burkina vient en renfort à la SONABEL en apportant une solution complémentaire face au défi de l’accès à l’énergie, a laissé entendre M. Ben Cheick HAÏDARA, directeur général de Orange Burkina.
Une initiative appréciée par le Ministre de l’Energie qui a, dans son propos, appelé d’autres sociétés privées à emboîter le pas de Orange Burkina. Selon le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, son département va travailler à accompagner ce réseau afin de permettre l’équipement d’au moins 150 000 ménages en kits solaires Veenem d’ici à 2020.
Cette cérémonie a aussi été ponctuée par une course cycliste féminine organisée par Orange Burkina qui a distingué les 5 premières arrivées par des sommes allant de 10.000 à 50.000 FCFA. Le réseau de téléphonie mobile a également offert un chèque de 3.000.000 de FCFA de dons de vivres à la population de Korsimoro. Un geste salué par le 1er responsable de la commune, le maire Jacques OUEDRAOGO.

Ce sont des populations de la région du centre-ouest ravies qui ont accueilli le Ministre de l’Energie, ce mardi 12 juin 2018 dans leurs localités. Pour cause, Palogo, un village de Koudougou et Ralo, un village de la commune rurale de Poa, viennent d’être dotés en système d’éclairage solaire. Constitué de lampadaires, des lampes LEDs, des mini-centrales offgrid, ainsi que des chauffe-eau, ce système solaire a été installé, pour chaque localité, dans les lieux publics : le Centre de santé et de promotion sociale (CSPS), le Collège d’enseignement général (CEG), le centre des jeunes, ainsi que le marché.
Accompagné des autorités de la région, le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO est allé constater la mise en service et la bonne marche de ces installations. Lancé en fin 2017, selon le Ministre Bachir, c’est le début d’un vaste programme d’électrification des infrastructures socio-éducatives, sanitaires et communautaires qui va concerner à terme 300 localités du Burkina Faso. ‘’L’électrification des lieux publics de 175 localités, qui constitue la 1ère phase de ce programme, a coûté à l’Etat environ 2 milliards de FCFA. Elle vise à doter le milieu rural de l’énergie, ce qui va permettre d’impulser son développement’’.
L’entreprise internationale SOLEKTRA est en charge des travaux. Aux dires de son President directeur général, Samba BATHILY, quarante localités ont déjà reçu leurs installations solaires. Il envisage livrer le reste des infrastructures d’ici fin août 2018.
Le Ministre de l’énergie a annoncé que son département travaillera à rétrocéder ce matériel électrique aux municipalités de ces différentes localités. Il a également exhorté les populations à prendre soin de ces infrastructures solaires.

Le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, Ministre de l’énergie a effectué, du 07 au 09 juin 2018, sur invitation du Président de l’agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) et Président du Conseil Régional de Casablanca-Settat Mustapha Bakkoury, une mission officielle au Royaume chérifien. L’objectif majeur de ce voyage était de s’imprégner de l’expérience marocaine dans le développement des énergies renouvelables en vue de réussir la transition énergétique en cours au Burkina Faso. Des séances de travail et visites de terrain ont ponctué le séjour du Ministre, sanctionné par la signature d’une convention cadre de coopération entre les deux pays. Par cet acte officiel le Burkina Faso et le Maroc se sont engagés à fédérer leurs efforts pour un développement harmonieux et durable des énergies renouvelables dans leur pays respectifs.

La convention cadre de coopération pour le développement des énergies renouvelables signée le vendredi 08 juin 2018 par le Burkina Faso, représenté par son Ministre de l’énergie et le Maroc, à travers l’agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN), vise à renforcer le partenariat déjà existant, notamment en matière d’échanges d’informations, d’expertise, d’expériences et de savoir-faire dans le domaine des énergies renouvelables. Cette signature vient à son heure au regard des similitudes des deux pays en matière d’énergie. En effet, le Burkina Faso et le Maroc ne produisent presque pas d’hydrocarbures. Le Maroc a, pendant de longues années, importé 95 % de l’énergie tandis que le Burkina Faso continue l’importation de près de 35% de son énergie avec notamment la Côte d’Ivoire et bientôt le Ghana. Mais, il y’a une dizaine d’années le royaume chérifien s’est résolument engagé dans un vaste programme de diversification de son bouquet énergétique avec une production de 9 000 MW, et une couverture totale de son territoire. Le Maroc a réussi à opérer une véritable révolution énergétique qui fait de lui aujourd’hui le premier pays africain en matière d’énergies renouvelables. Les secrets de ce succès éclatant sont l’installation de grandes centrales solaires avec des technologies diverses comme celles de NOOR Ouarzazate prévu cumulés à terme plus 500 MW, de grands parc éoliens et hydroélectriques et la formation. Et en Saint Thomas, le Ministre de l’énergie, expert en la matière, a tenu à visiter toutes les institutions dont la mise en place ont permis la réalisation de cette politique énergétique réussie du Maroc. Ainsi à Rabat il a visité tour à tour l’Office national de l’eau et l’énergie (ONEE) où il a eu une séance de travail avec son Directeur général M. Abderrahim EL Hafidi et le siège de MASEN où il a échangé avec le staff conduit par M Amrane. Le Ministre a également visité l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE) sous la houlette du Directeur général Said Moulime. Le ballet des audiences s’est poursuivi avec une séance de travail avec la Secrétaire d’Etat chargée du développement durable, Nezha EL OUAFI, représentant le Ministre de l’énergie, des mines et du développement durable, en mission. Et enfin, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a eu une séance de travail avec la Directrice Générale du Cluster solaire, Fatima Zahra El Khalifa, afin de mieux appréhender la stratégie de financement des projets dans le domaine du renouvelable.
Toutes ces séances de travail ont porté essentiellement sur le rôle et l’expérience de chacune de ces structures dans la mise en œuvre de la politique énergétique du Maroc. « Je suis édifié par tout ce que j’ai vu et entendu. Le Maroc est une belle expérience en matière de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Nous sommes venus constater et nous inspirer de ces solutions africaines aux problèmes africains que ce pays frère a pu développer en l’espace d’une décennie », a confié le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, au terme de son séjour.

Le Burkina Faso et le Maroc, un exemple de coopération sud-sud
L’audience au Ministère de l’énergie, des mines et du développement durable a été l’occasion pour le Dr Bachir Ismael OUEDRAOGO de magnifier l’excellence des relations qui existent entre le Burkina Faso et le Maroc sous l’impulsion de sa Majesté le roi Mohammed VI du Maroc notamment dans les domaines de la formation, la santé, l’agriculture, la culture… Le Ministre a salué la vision de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE qui a résolument engagé le pays sur la voie de l’autonomisation énergétique à travers le développement des énergies renouvelables et la promotion de l’efficacité énergétique. Il s’est réjoui du partenariat avec MASEN qui nous permettra de bénéficier de son expertise dans ces deux domaines sus-cités. Pour le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO l’énergie est au carrefour de tous les secteurs et il convient de changer les paradigmes pour faire en sorte qu’elle ait une fonction productive. Faisant ressortir le lien étroit qui existe entre l’énergie et le développement, le Ministre indique « Plus de 80% de nos populations vivent de l’agriculture et de l’élevage. L’énergie que nous produisons doit pouvoir améliorer notre confort tout en permettant à ces populations de booster leurs activités qui contribuent au développement de notre pays.».

Le complexe NOOR Ouarzazate, une fierté africaine en matière d’énergies renouvelables
L’un des points saillants du voyage du Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO au Maroc a été la visite du complexe solaire NOOR Ourazazate situé à plus de 700km de Rabat, la capitale politique du pays. Etendu sur plus de 3.000 hectares, NOOR Ouarzazate a une capacité de 160 MW. Ce gigantesque investissement de 2 milliards d’euros, l’un des plus grands du monde, porte fièrement son nom. En effet « Noor » signifie « Lumière » en arabe. C’est un complexe constitué de quatre centrales solaires multi-technologiques, développées en total respect des normes internationales, tant au niveau technologique qu’environnemental. Ces quatre unités feront de Noor Ouarzazate le plus grand site de production solaire multi technologique au monde avec une capacité totale de 580 MW. Toute chose qui permettra au pays de réaliser son ambition de produire 42% d’énergies renouvelables en 2020 et 52% en 2030. Le ministre Bachir Ismaël OUEDRAOGO s’est dit émerveillé par la taille et la qualité de l’investissement. Il a fortement apprécié cette performance du Maroc qui constitue une fierté africaine. Il a enfin souhaité que, dans le cadre de la convention cadre de coopération, un transfert de technologie se fasse entre MASEN et le Burkina Faso, en vue d’assurer une énergie de qualité et à moindre coût aux populations des deux pays.

Une délégation conjointe de l’Agence luxembourgeoise de coopération au développement (LUXDEV) de Praia au Cap Vert et du Centre pour les énergies renouvelables et la maintenance industrielle du CABO VERDE (CERMI) en mission au Burkina Faso, a été reçue ce lundi 11 juin 2018 par le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO. Conduite par Monsieur Francis SEMPORE de l’institut 2ie, la délégation est venue présenter au Ministre de l’Energie, son projet dénommé ‘’Renforcement de l’ancrage régional du CERMI’’. Les émissaires de LUXDEV-CERMI ont également recueilli les suggestions de monsieur le Ministre pour la bonne marche de ce projet.

Le Ministre Bachir Ismaël OUEDRAOGO a reçu, en audience ce mardi 05 juin 2018, le vice-président de COWATER SOGEMA. Il s’agit d’une entreprise mondialement connue dont le siège est à Ottawa, au Canada. Implantée au Burkina Faso, plus précisément dans la Boucle du Mouhoun, COWATER SOGEMA a en charge la mise en œuvre d’un projet ambitieux dénommé « Energie et croissance économique dans la Boucle du Mouhoun ».
Cette audience a été l’occasion pour le vice-président de COWATER SOGEMA de remercier Monsieur le Ministre de l’énergie pour l’appui technique de son département. Il a profité également faire le bilan de l’évolution du projet dont le financement s’élève à environ 8 milliards de FCFA. Le projet court de 2017 jusqu’en 2021.

Le groupe SALKOTOD AND PARTNERS a été reçu en audience, ce mardi 5 juin 2018, par le Ministre de l’Energie. Avec le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, la délégation conduite par Monsieur Lauro PAGONI est venu discuter de ses projets énergétiques. Il s’agit notamment de la construction de centrales solaires au Burkina Faso.

Des hommes de médias ainsi que neuf (09) organisations de la société civile ont visité ce vendredi 1er juin 2018, une partie des installations de la ligne d’interconnexion électrique Bolgatenga (Ghana)-Ouagadougou. L’objectif de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL), à travers cette activité, est d’informer l’opinion publique sur l’état d’avancement des travaux de ce projet. La visite a concerné le point de connexion basé à Zagtouli et un bout de la ligne dans la commune rurale de Koubri, province du Kadiogo. Selon le chef de ce projet interconnexion électrique, Nazounou YE, les réalisations de la ligne sur le territoire burkinabè sont terminés : ‘’ Le point de connexion est terminé, de même que la ligne aussi jusqu’au Ghana. Ce qui reste, c’est la phase d’essai du point de connexion côté ghanéen… Nous espérons rendre les travaux en fin juin au plus tard.’’ Toujours selon M. YE, cette interconnexion électrique dont la valeur est estimée à environ 34 milliards de FCFA, permettra de renforcer la fourniture actuelle d’électricité au Burkina Faso de 30 à 40 MW. Une capacité qui pourra atteindre 100 MW après les travaux de renforcement du réseau électrique du Ghana.
En rappel, les travaux du projet interconnexion électrique Bolgatenga-Ouagadougou ont démarré en 2016. La ligne est longue de 188 Km dont 171 Km du côté du Burkina Faso.