Le Ministre de l’énergie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, accompagné du Directeur Général de l’Agence burkinabè de l’électrification rurale Monsieur Ismaël NACOULMA, du Directeur de cabinet Idrissa KONDITAMDE et du Directeur de l’énergie solaire Issaka NONG-NOOGO, a visité ce lundi 12 novembre 2018 des installations par système solaire photovoltaïque dans la province du Ganzourgou. Il s’agit, dans le cadre du projet d’électrification de 26 villages par systèmes solaires avec mini réseau, de 2 localités, Digré et Pinré et dans le cadre du projet d’électrification de 14 CMA par système solaire off-grid, du CMA de Zorgho.

La délégation est allée constater de visu, la mise en oeuvre de ces installations et surtout toucher directement du doigt les difficultés afin d’apporter les solutions idoines. « Ce sont des projets tests qui nous permettront de mener à bien la construction d’au moins 100 autres mini centrales, dont le financement est bouclé »

Au CMA de Zorgho, la mini- centrale achevée n’est pas totalement exploitée. Un fait que le Ministre a déploré. « C’est une perte de temps et de ressources », a t-il souligné. Il a, séance tenante, exhorté toutes les parties à se réunir dans les plus brefs délais, afin d’accorder leurs violons.
La mini centrale de 40 mW doit permettre de sécuriser l’approvisionnement du CMA et de l’alimenter entièrement. C’est un réseau hybride raccordé à la Sonabel et à un groupe électrogène.

Concernant l’électrification des villages, le Ministre a expliqué qu’il s’agit d’un nouveau système performant et innovant. Les mini-centrales seront exploitées par des concessionnaires via des compteurs de prépaiement. Très bientôt, a t-il rassuré, les populations de ces localités seront informées d’une campagne de branchement.  » Ne vous inquiétez pas, les frais de branchement sont subventionnés », a t-il conclu.
La délégation a profité discuter avec des propriétaires de compteurs témoins, premiers utilisateurs de cette électricité.

Aux dires de ces populations, c’est une manne salutaire qui leur permettra de mieux contribuer à leur bien être personnel, familial et partant au développement de leurs localités.

 

DCPM/ME

 

Le Ministre de l’Energie, le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, a présidé ce jeudi 18 octobre 2018, la cérémonie d’ouverture de l’atelier national de validation de la stratégie nationale du secteur de l’énergie.

Avec les partenaires techniques et financiers, les représentants des départements ministériels, ainsi que ceux des structures centrales et rattachées du ministère de l’énergie, il s’agit de peaufiner le document des orientations et objectifs du secteur de l’énergie pour la période 2018-2022.

Sur le plan national, cette stratégie répond d’une part, à la nouvelle vision du PNDES qui impose désormais à chaque département ministériel, l’élaboration des outils de planification. D’autre part, elle prend ainsi en compte les exigences du budget-programme. Au niveau international, le département de l’énergie veut être en phase avec les Objectifs de développement durable (ODD).
Monsieur le Ministre dit attendre de chaque acteur présent à cet atelier, des critiques constructives afin de disposer d’un document de qualité. « Ce document doit permettre de consolider nos acquis en matière d’énergie et refléter la vision du gouvernement qui est de faire de ce secteur un véritable pourvoyeur de développement. » Le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a aussi invité les différents participants à tenir compte des populations rurales dans l’élaboration de cette stratégie nationale du secteur de l’énergie.

En sa séance du mercredi 17 octobre 2018, le conseil des ministres a approuvé les nominations suivantes:

1. Monsieur Natabzanga Fidèle KABORE, Mle 86 39 R, Comptable, 5ème classe, 30ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

2. Madame Lâmou Emma Chantal KI, Mle 111 048 N, Attachée de direction, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

3. Madame Joséphine BASSOLET/TOE, Mle 510 510 T, Economiste, catégorie 8, 15ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

4. Monsieur Napougarim ZABRE, Mle 92 027 C, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE) ;

5. Monsieur Sibiri Evariste SAWADOGO, Mle 34 577 J, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines ;

6. Monsieur Constantin ZONGO, Mle 266 250 A, Technicien supérieur en informatique, est nommé Directeur des services informatiques.

Le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a reçu en audience ce mardi 16 octobre 2018, le Président de Essakane Solar SAS. Monsieur Christophe FLEURENCE, par ailleurs vice-président Afrique de Total Eren est accompagné de la Directrice générale de Essakane Solar SAS, Marie Emma KANTIONO et du chargé de projet Valéry Assane IDO.
Tous ont salué une fois de plus l’accompagnement et l’engagement du gouvernement burkinabè pour le mix énergétique avec l’option claire pour les énergies renouvelables.
Et pour sa participation au développement du secteur de l’énergie. le Ministre a félicité l’équipe de Essakane Solar SAS, pour la construction de la plus grande centrale hybride solaire et fioul du monde installée sur un site minier au Burkina Faso. Essakane Solar SAS a une production de 15 MW. Selon le président de Essakane Solar SAS, leurs actions au Burkina Faso visent à accompagner les objectifs de production énergétique décidé par le gouvernement.

Le Ministre de l’énergie, le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a participé du 10 au 12 octobre 2018 à Incheon en Corée du Sud, à la conférence du Fonds vert climat. Le point culminant  de cette rencontre de haut niveau  a été le grand oral du 11 octobre 2018 au cours duquel le Ministre Bachir a mené un plaidoyer convaincant qui a permis de mobiliser plus de 22 milliards de FCFA pour l’électrification rurale.
  Un plaidoyer qui pèse 22 milliards de FCFA, ainsi pourrait-on titrer le grand oral mené avec brio par le ministre de l’énergie devant le Green Climat Fund (GCF) le jeudi 11 octobre à Incheon en Corée du Sud.  En effet, dans le cadre de la composante 3 du programme YELEEN, programme cher à Son Excellence le Président du Faso et qui concerne le volet électrification rurale, le Ministre de l’énergie lors d’un grand oral à Incheon a obtenu après son plaidoyer devant le Green Climat Fund (GCF), plus de 22 milliards de FCFA qui permettra de raccorder plus de 150 000 ménages en milieu rural d’ici à 2020. Il s’agira, dans l’éxécution de ce grand projet, de construire dans des localités concernées, des mini-centrales solaires avec stockage et de développer l’énergie productive pour les populations en milieu rural. Ce projet d’un coût global de près de 40 milliards de FCFA sera développé en partenariat avec la Banque Africaine de Développement (BAD), l’Agence Française de Développement (AFD), l’Union Européenne (UE), le Fonds Vert Climat et l’Etat Burkinabè. La composante 3 sera opérationnalisée par l’Agence Burkinabè de l’électrification rurale (ABER), récemment érigée en EPA et créée dans la nouvelle loi de 2017 qui réglemente le secteur de l’énergie au Burkina Faso. Lors de ce grand plaidoyer, le Ministre, accompagné de quelques techniciens, a également  obtenu l’engagement ferme du Fonds à accompagner le pays dans plusieurs secteurs tels que l’agriculture l’eau et l’énergie. Avant ce grand oral, il a pu participer à un grand panel au cours duquel il a porté la vision du gouvernement burkinabè sur la politique énergétique en milieu rural, basé sur l’exploitation de l’énergie solaire et le développement des mini centrales off-grids. Le développement du programme YELEEN participera significativement à l’atteinte des objectifs du PNDES pour le secteur en termes d’accessibilité et de disponibilité de l’énergie.

Le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, Ministre de l’énergie a effectué, du 30 Juillet au 05 Août 2018, une mission officielle au Royaume Uni. Au cours de son séjour qui l’a conduit à Manchester, Birmingham et Londres, le Ministre a pu toucher du doigt l’expérience de ces trois villes en matière de production, de stockage et de transport d’énergie. Un périple à l’agenda bien chargé qui aura permis au Ministre d’engranger des acquis notables pour le développement du secteur de l’énergie au Burkina Faso.
Constater de visu les expériences innovantes et les dupliquer au plan local en vue d’assurer une énergie accessible et à moindre coût aux populations du Burkina Faso, telle était la motivation principale du voyage du Dr Bachir Ismael OUEDRAOGO au Royaume Uni. Un pays où la domination des combustibles fossiles (54,5 % en 2016) dans la production de l’électricité recule rapidement grâce au développement très soutenu des énergies renouvelables (24,5 % en 2016 contre 6,5 % en 2010 selon WIKIPEDIA). A l’Université de Manchester, première étape de sa visite le 1er août, le Dr Bachir Ismael OUEDRAOGO a visité la faculté d’énergie qui a promis d’accompagner le ministère de l’énergie dans l’électrification. Il y a ensuite animé un séminaire de haut niveau avec des experts en matière d’économie d’énergie dont le Professeur émérite et prix Nobel Geoffrey LEVERMORE. Les échanges ont porté sur la situation du secteur de l’énergie au Burkina Faso qui reste marquée par une prédominance de l’énergie thermique (54% contre 10% pour les énergies renouvelables). C’est pourquoi, a expliqué le Ministre, l’option actuelle du gouvernement est d’aller vers les énergies renouvelables notamment le solaire qui, selon lui répond à une double préoccupation : assurer l’indépendance énergétique du pays tout en réduisant le coût de l’énergie. Fidèle à sa vision qui est que toute intervention au niveau local doit s’accompagner d’un transfert de technologies et de compétences, le Ministre a plaidé pour un accompagnement dans l’expertise, la formation et l’encadrement. «C’est un grand honneur d’accueillir Bachir à l’université pour discuter de domaines dans lesquels l’Université peut contribuer à aider le Burkina Faso à l’avenir. Je souhaite à Bachir plein succès dans son travail pour continuer à améliorer la vie de ceux qui vivent dans son pays. » A déclaré Le professeur Geoffrey Levermore, l’un des anciens superviseurs du ministre à l’université de Manchester. A l’université de Birmingham où le Ministre était le jeudi 2 août, il a visité l’école de physique et d’astronomie du département de l’ingénierie et des sciences physiques. Ainsi, du laboratoire de génie chimique à l’usine de fabrication de voitures de course de la Formule I (Dearman Engine) en passant par le centre de stockage d’énergie cryogénique, le Ministre a pu apprécier le niveau élevé de cette université en matière de technologies et de stockage d’énergie. L’entretien avec le chef du département le Pr Martin FREER entouré de ses plus proches collaborateurs dont les Dr David BOARDMAN et Karl DEARN a été l’occasion pour le Ministre de réitérer sa volonté de nouer un partenariat gagnant-gagnant pour le renforcement des capacités des acteurs burkinabè dans le domaine de la recherche et de l’innovation. Le Ministre a également visité le Centre de stockage d’énergie de la ville de Birmingham où des solutions pour une meilleure offre en matière d’électrification rurale ont été documentées. Dans l’ensemble, les états-majors des universités visitées ont salué la vision et l’engagement du Ministre et ont promis de prendre les dispositions pour un partage d’expériences entre les deux pays. Le Ministre de l’énergie a également mis à profit son séjour pour visiter la London Institution of Engineering and Technology. Il a eu des échanges fructueux avec les premiers responsables qui ont promis de donner 30 places pour la formation d’ingénieurs Burkinabè à Londres.
S’inspirer de l’expansion rapide de la téléphonie mobile pour booster le secteur de l’énergie
Le lien entre le développement et l’énergie n’est plus à démontrer. Ce qui l’est moins c’est la promotion d’une approche intégrée en vue de permettre à l’énergie de jouer pleinement son rôle dans le développement des secteurs clés de l’économie nationale. Pour le Dr Bachir Ismael OUEDRAOGO, l’énergie doit jouer un rôle de production. Et pour ce faire il appelle de tous ses vœux une synergie d’action entre son département et ceux chargés de l’Eau et l’Agriculture pour permettre à l’énergie de jouer pleinement son rôle de développement de l’agriculture et de l’élevage qui constituent les principaux leviers de l’économie du pays. « Nous devons développer des solutions simples et autonomes en milieu rural pour permettre aux agriculteurs et aux éleveurs d’accroitre leurs productions et d’améliorer ainsi leurs conditions de vie tout en boostant l’économie nationale.» a confié le Dr Bachir Ismael OUEDRAOGO. Le défi à court terme, selon lui, est de faire de l’énergie non pas un luxe mais un bien accessible à tous et à coût réduit en vue d’impulser le développement socio économique du Burkina Faso. Cette ambition s’appuie sur la vision clairement affichée par le gouvernement burkinabè à l’horizon 2020 qui est de porter la puissance installée à 1000MW et d’accroitre le taux de couverture national à 80% à travers le mix énergétique, la promotion de l’efficacité énergétique et le renforcement de la production conventionnelle. « Il y a une vingtaine d’année posséder un téléphone portable était un luxe. Mais de nos jours presque tout le monde jusqu’au niveau village possède un téléphone portable. Nous devons nous inspirer de cette expansion rapide de la téléphonie mobile pour vulgariser l’énergie au profit de nos populations.» a-t-il conclu tout en se réjouissant des résultats fructueux de sa visite.

Le ministre de l’énergie était face aux représentants du peuple à l’Assemblée Nationale le lundi 23 et le mardi 24 juillet 2018 pour défendre quatre projets de lois portant ratification d’ordonnances d’autorisation de ratification d’accords de financement au profit du secteur de l’énergie.
A l’issue des échanges, l’Assemblée Nationale a autorisée la ratification de toutes les ordonnances de ratification portant accords de financement conclu courant octobre, novembre et décembre 2017.

Le premier projet de loi de ratification est relatif au crédit et au don conclu le 18 décembre 2017 entre le Burkina Faso et la Banque Mondiale pour le financement de la deuxième opération de la série d’appui aux réformes sur l’énergie et la gestion budgétaire.
Cette ratification permettra de renforcer la capacité du gouvernement à adresser les déséquilibres entre l’offre et la demande d’électricité tout en améliorant la gestion des finances publiques du pays et la gouvernance. Spécifiquement, il s’agira d’améliorer la situation financière du secteur de l’énergie ; de renforcer les politiques d’investissement dans le secteur de l’électricité ; et d’accroître la mobilisation des recettes intérieures et le niveau de transparence dans la gestion des ressources publiques.
Le montant global du financement est estimé à environ 42 milliards de F CFA.

Le deuxième projet de loi soumis à ratification est relatif aux accords de services IJARAH, de l’accord de crédit-bail et de l’accord cadre conclus le 14 octobre 2017 entre le Burkina Faso et la Banque Islamique de Développement pour le financement du projet de construction de la centrale électrique de 50 MW de Kossodo à Ouagadougou.
D’un montant global de 60,347 milliards de F CFA, ce projet vise à accroitre l’offre d’énergie par le renforcement des capacités de production nationale en vue de faIre face à une demande sans cesse croissante. Il permettra à terme de hausser le taux d’accès à l’électricité de 60% d’ici à 2025 à l’échelle nationale, contre 18% en 2015, d’avoir un taux de disponibilité de 85%.

Le troisième projet de loi à ratification est relatif à l’ordonnance de ratification de l’accord de prêt conclu le 27 juin 2017 entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement pour le 2ème financement additionnel du Projet d’appui au secteur de l’électricité à hauteur de 49, 130 milliards de F CFA.
La ratification de cette ordonnance de ratification par les élus de l’assemblée nationale permettra à notre pays de renforcer l’offre et la sécurité de l’approvisionnement en électricité, d’accroitre son approvisionnement en électricité, d’améliorer l’accès à l’électricité des zones rurales. Cela permettra également de renforcer les capacités de production de pôle régional de production de Sonabel de Fada, de mettre en place des équipements d’économie d’énergie et d’étendre la couverture électrique à 207 localités rurales et de contribuer à l’amélioration des indicateurs d’accès à l’énergie moderne.

Le quatrième projet de loi que les députées ont ratifié est relatif l’autorisation de ratification de l’accord de prêt conclu le 06 novembre 2017 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et la Banque Ouest-africaine de Développement (BOAD) pour le financement partiel du projet de renforcement du Réseau national interconnecté (PR-RNI).
Ce projet qui s’articule autour de six (06) composantes et d’un coût global de 19,893 milliards de F CFA vise principalement la contribution à la sécurisation de l’alimentation en énergie électrique des grandes villes et localités du pays, notamment Ouagadougou et Koudougou. Il permettra d’accroître la capacité d’évacuation du réseau national interconnecté de 6 469 MWh à partir de 2019 ; d’améliorer les stabilités statique et dynamique du réseau interconnecté pour une meilleure qualité de service ; et de contribuer à un mieux-être des populations du Burkina Faso. À terme, ce financement devrait permettre de contribuer à l’accroissement du taux d’accès à l’électricité dans la zone du projet; d’améliorer l’environnement et le cadre de vie des bénéficiaires; de participer à la création d’emplois et de créer la richesse additionnelle.

Pour le Ministre Bachir, très reconnaissant aux efforts des élus nationaux, l’énergie est un véritable levier de développement.

Il s’agit: 1. de la distribution et l’installation de lampes LEDS dans les ménages (tranche 2017),
2. de l’électrification par système solaires décentralisés dans 175 localités,
3. de l’électrification de 26 villages,
4. de celle de 14 CMA par mini-centrales solaires offgrid et
5. celle des infrastructures sociocommunautaires.

L’énergie, vecteur de développement, est un secteur clé où les besoins sont énormes au Burkina Faso. Le gouvernement consent d’énormes efforts, en témoigne les nombreux projets initiés. Mais l’exécution des marchés de ces projets a mal dans sa mise en œuvre. Des difficultés énumérées par les prestataires, monsieur le Ministre conclut en définitive que les entreprises gagneraient à mettre du social et de l’humanisme dans leurs actions. « Les délais sont largement dépassés ; nos populations attendent ces ouvrages et nous avons un devoir de redevabilité envers elles », argue le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO.
Contrairement à mars dernier, où il s’était prêté au même exercice, cette fois, c’est un Ministre remonté mais conciliant et facilitateur qui a discuté a bâton rompu avec ces entreprises afin de diagnostiquer tous les obstacles et se donner de nouvelles échéances. La plus longue a été fixée à fin septembre 2018. L’entreprise SPEEDTech Énergie, elle a été chaudement félicité pour les mini centrales construites aux CMA de Toma, Tougan et Gorom-Gorom.

La Présidente de la Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH), Madame Audrey PULVAR et ses collaborateurs ont visité ce jeudi 19 juillet 2018 les installations de la centrale solaire photovoltaïque de 33 MWc de Zagtoulli. La FNH est allée toucher du doigt le fonctionnement de la centrale et surtout son impact sur l’environnement.
A ces hôtes de marque, Monsieur le Ministre de l’énergie a fait le point des différents projets d’énergie renouvelable déjà réalisés et ceux en cours d’exécution dans son département. Des centrales solaires photovoltaïques, aux projets d’hydroélectricité en passant par les projets biomasse et promotion du Jatropha Curcas. Le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO n’a pas omis de mentionner l’ambitieux projet du marché régional de l’électricité de la CEDEAO, lancé en fin juin dernier à Cotonou au Bénin.
La délégation a exprimé toute sa satisfaction pour la plus grande centrale solaire photovoltaïque de l’Afrique de l’ouest et l’engagement du Burkina dans sa promotion de l’énergie verte.

Son Excellence Monsieur Naa Bolina SAAKA, Ambassadeur de la République du Ghana au Burkina Faso a été reçu en audience, ce jeudi 12 juillet 2018, par le Ministre de l’Energie. Le chef de la mission diplomatique ghanéenne est venu s’entretenir avec le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO sur l’état de la coopération en matière d’énergie entre les deux pays. L’exploration de nouvelles pistes de collaboration dans ce secteur était également au menu des échanges.
A noter que les travaux de la ligne d’interconnexion Bolgatenga-Ouagadougou sont achevés et les essais de la mise sous tension sont en cours.