Le Ministre de l’Energie, le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a pris part à la signature de deux conventions de financement, entre le gouvernement du Burkina Faso et l’Union Européenne (UE), dans la matinée du jeudi 18 avril 2019 à Ouagadougou. D’un montant global d’environ 6 milliards 887 millions de FCFA, ces conventions concernent plusieurs chaînes de valeurs parmi lesquelles l’énergie solaire et domestique.

Afin de pallier le déficit en énergie, notre pays a pris l’option claire de la transition énergétique vers les énergies renouvelables avec une part importante accordée solaire. Plusieurs projets, dans cette perspective, ont vu le jour et d’autres sont en cours réalisation.
Le programme pour la compétitivité en Afrique de l’Ouest (PCAO)-volet Burkina Faso vient en appui à ce secteur. Il fait partie des deux conventions qui ont fait l’objet de signature ce jeudi 18 avril 2019 entre notre gouvernement et l’Union Européenne. En plus de l’énergie solaire et domestique, ce programme porte sur deux autres chaînes de valeurs que sont : les huileries et dérivés du coton, ainsi que le miel et dérivés. Ce programme, selon le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, est salutaire au vue de l’ambition que nourrit notre pays pour permettre à toutes les populations résidant sur le sol burkinabè d’obtenir de l’énergie en qualité et en quantité.


Le PCAO comprend les composantes régionales et nationales mises en œuvre respectivement par la CEDEAO et l’UEMOA. L’objectif de ce programme est de renforcer la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest et de promouvoir l’intégration des pays dans le système commercial régional et international.
Le coût du PCAO-volet Burkina Faso s’élève à environ 5 milliards 414 millions dont près de 5 milliards accordés par l’UE et plus de 491 millions de FCFA financés par la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF).
Pour l’Ambassadeur Jean LAMY, chef de la délégation de l’UE, ces signatures de conventions permettront assurément de développer des filières énergie solaire et domestique, huileries et dérivés de coton, miel et dérivés:« le programme pour la compétitivité en Afrique de l’Ouest, contribuera, à n’en point douter, au développement intégré du Burkina Faso sur le plan international. »
La durée de la mise en œuvre du PCAO-volet Burkina Faso est de 60 mois dont 24 mois pour la période de clôture. Et le Ministre en charge de l’Economie, Monsieur Lassané KABORE, d’assurer que le gouvernement de notre pays ‘’garantit une utilisation efficace et transparente de ces financements.’’
La seconde convention ayant également fait l’objet d’une signature ce jour porte sur le Projet d’appui à la gestion de l’aide de l’UE pour le Burkina Faso (PAGA).

DCPM/ ME

Le Ministre de l’Energie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a échangé ce mardi 16 avril 2019 avec le Représentant Pays du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), Monsieur Opia Mensah KUMAH. Les conditions d’amélioration du taux de couverture électrique étaient au cœur de la rencontre.

Le Représentant Pays du PNUD s’est dit « très concerné par l’accès des Burkinabè aux services énergétiques de qualité ». Pour monsieur Opia Mensah KUMAH « si nous arrivons à booster le taux de couverture, vous verrez que ce pays fera des pas de géants vers son développement socioéconomique ».

Des possibilités d’accompagnement et de collaboration entre l’organisme international et le département de l’Energie ont été évoquées dont la tenue d’une assise internationale pour des concertations plus poussées. Aux dires Représentant Pays du PNUD, Monsieur Opia Mensah KUMAH, cette assise vise à favoriser les réflexions et surtout « à trouver des voies et des moyens concrets pour accélérer le processus dynamique déjà entamé par le Ministre de l’Energie » et permettre à la population en général et au monde rural en particulier d’accéder à l’énergie.

DCPM Ministère de l’Energie


Les Journées portes ouvertes (JPO) de la Société nationale de l’électricité du Burkina (SONABEL) ,1ères du genre, se tiennent du 21 au 23 mars 2019 à Ouagadougou. A cet effet, le Ministre de l’Energie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, a présidé, dans la matinée de ce vendredi 22 mars, la cérémonie de lancement dans l’enceinte de la direction générale de la SONABEL.

Les discours, la coupure de ruban, ainsi que la visite des stands d’exposition de la nationale de l’électricité et ses partenaires ont constitué les temps forts de ce lancement. Ces journées sont placées sous le thème : « Enjeux et défis du mix énergétique au Burkina Faso ». Pour le DG de la SONABEL, ce thème sera mis à profit pour faire l’état des lieux des différentes sources de production d’énergie dont disposent notre pays pour satisfaire une demande en énergie électrique qui croît d’environ 15% annuellement. Plusieurs activités sont prévues au cours de ces JPO : des conférences publiques, des panels, des visites des centrales thermiques de Komsilga, de Bobo II et du poste de Kodéni, de la centrale solaire et du poste de Zagtouli, etc. L’objectif global de ces journées portes ouvertes est de permettre aux populations de se familiariser avec les principales missions de la SONABEL qui sont la production, le transport et la distribution de l’électricité aux clients/abonnés. « La SONABEL fournit beaucoup d’efforts et c’est ce que nous voulons montrer » a laissé entendre Monsieur Hamed Baba COULIBALY, Président du comité d’organisation des JPO.
Monsieur le Ministre a, quant à lui, félicité l’ensemble des agents de la Nationale de l’électricité pour le travail qu’ils abattent au quotidien. Il les a, en sus, encourager à plus d’abnégation à la tâche pour réussir le pari énergétique de connecter 1 million d’abonnés au réseau de la SONABEL d’ici 2020. « Nous allons faire l’impossible pour que la SONABEL puisse avoir les moyens nécessaire pour produire, transporter et distribuer l’énergie », a conclu le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO.


Le Burkina Faso exportera dans quelques années de l’énergie solaire vers plusieurs Etats de la sous-région. C’est l’ambition affichée par des acteurs dont le Ministre de l’Energie, le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO. Ce dernier, a présidé, à cet effet, ce jeudi 14 mars 2019, à Ouagadougou, la cérémonie marquant la réunion de l’étude de faisabilité du parc solaire à vocation régionale au Burkina Faso.

Après des études de préfaisabilité du parc solaire réalisées en 2016, il est temps pour le Burkina Faso, le Système d’échanges d’énergie électrique ouest africain EEEOA (en anglais West African Power Pool, WAPP) et l’ensemble des partenaires, d’identifier et préciser les choix et les options techniques à mettre en œuvre pour ce projet d’envergure. Pour le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, la réalisation du parc solaire est « l’espoir du Burkina Faso d’émerger en matière d’énergie ». 300 Mw sont attendus de ce parc solaire régional dont 150 Mw à l’issue de la première phase. Les sites de Kaya et Koupela abriteront les centrales. Selon le Secrétaire général du WAPP, Monsieur Apollinaire Siengui KI, la réalisation du parc solaire entre en droite ligne des missions de cette institution, à savoir, créer un marché d’énergie électrique à vocation sous régionale. « L’étude qui sera menée montrera toutes les potentialités du Burkina Faso en matière d’énergie », poursuit-il. La Banque mondiale financera à hauteur de 200 millions de Dollar le projet, aux dires de son représentant résident dans notre pays, Monsieur Cheick Fantamady KANTE. Et il ajoute : « La Banque mondiale est pleinement engagée auprès des Etats à fournir de l’énergie à moindre coût et de qualité. »

Le cabinet INTEC a été retenu pour conduire les études de faisabilité qui consistent à apporter les informations à même de faciliter le développement, l’intégration efficiente du parc et le renforcement des capacités de dispatching Deux jours seront mis à profit pour la réunion du lancement de l’étude de faisabilité du parc solaire. Concrètement, à cet atelier, la méthodologie et le plan de travail, l’organisation du projet ainsi que la fiche de collecte des données et informations seront passés en revue par les participants.


Le Ministre de l’Energie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a procédé, ce jeudi 14 mars 2019, au lancement du Projet de renforcement de la centrale thermique de Kossodo (PRCK). Cette cérémonie a connu la présence effective des différents collaborateurs du département, dont le Directeur général de la Société nationale d’électricité du Burkina, SONABEL, et le chef des opérations énergies de la Banque islamique de développement (BID), monsieur Momar SOW. Ces deux structures assurent respectivement la maîtrise d’ouvrage et le soutien financier du projet.

Ce sont 50 Mw qui sont prévus pour renforcer cette centrale thermique et lui permettre de devenir la plus importante du pays en termes de puissance installée avec 110 MW. Selon Monsieur François De Salle OUEDRAOGO, le renforcement va consister entre autres en la réalisation d’une centrale équipée de trois groupes diésel identiques totalisant 50 Mw au point d’injection avec possibilité d’ajouter une turbine à vapeur de puissance 3 à 5 Mw et une extension du poste 90/15kV. La puissance obtenue permettra de:
– Renforcer l’offre d’électricité pour mieux faire face à une demande en croissance continue ;
– Soutenir l’objectif d’atteindre un taux d’accès à l’électricité de 60% en 2025 ;
– Avoir un taux de disponibilité du parc de production nationale de 85% contre 69% actuellement.

Les travaux vont durer 18 mois, l’inauguration étant prévue pour septembre 2020. Pour le Ministre de l’Energie, avec cette nouvelle capacité, le Burkina Faso pourra tenir ses engagements inscrits dans le PNDES. « Ces 50Mw vont permettre à plus d’un million d’abonnés d’être connectés au réseau de la SONABEL ; ce qui va se traduire par une amélioration de nos indicateurs en matière de satisfaction, des besoins en énergie électrique des populations ».
L’apport financier de la BID s’élève à 86 millions d’euros, ce qui constitue 96% du financement global. Pour Monsieur SOW, l’institution bancaire est, avec ce soutien, à sa 4e intervention dans le secteur de l’énergie au pays des hommes intègres et cela témoigne de l’excellence des relations entre les deux parties.

DCPM/ME

Le Projet régional d’interconnexion électrique « Dorsale Nord » a fait l’objet de deux signatures de convention ce mardi 12 mars 2019 entre le Gouvernement burkinabè et l’Agence française de développement (AFD). Il s’agit pour l’une des signatures, d’un engagement financier de 45 millions d’euros, soit environ 30 milliards de FCFA de la France et de l’Union Européenne et d’un prêt d’un montant de 30 millions d’euros, soit 19,7 milliards de FCFA pour l’autre. La cérémonie a connu la présence des Ministres de l’Energie, de l’Economie, des finances et du développement (MINEFID), de l’Ambassadeur de France dans notre pays, SEM Xavier Lapeyres DE CABANES, du directeur de l’AFD ainsi que l’ensemble de leurs collaborateurs.

Le Projet « Dorsale Nord » est le projet le plus structurant dans le secteur de l’énergie au Burkina Faso pour les cinq prochaines années. Il a un coût global d’environ 600 millions d’euros, dont environ 260 millions d’euros pour la partie burkinabè. Le geste de la France et l’Union Européenne vient donc à point nommée et témoigne de l’excellence des relations entre les signataires aux dires du Ministre de l’Energie.

En rappel, la Dorsale Nord réunit quatre pays de la sous-région qui sont : le Nigéria, le Bénin, le Niger et le Burkina Faso. 880 km de lignes très haute tension seront construites de Birni Kebi (Nigéria) à Ouagadougou en passant par Niamey (Niger). Il est prévu également une bretelle de raccordement au réseau béninois dans la localité de Malanville. Selon le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, cette interconnexion verra, au Burkina Faso, les réalisations suivantes :

  • La construction de 381 km de ligne de très haute tension (330 kV et 24 km de ligne 225 kV) ;
  • La construction des postes de Ouaga-Est et Sud-Est pour renforcer les infrastructures de transport autour de Ouagadougou ;
  • L’électrification rurale au profit des villages de 500 à 2500 habitants situés sur une bande de 10 km entourant le tracé de la ligne. Cela représenterait 150 localités et 100 000 habitants au Burkina Faso.

Grâce à ces réalisations, poursuit Monsieur le Ministre, « le Burkina Faso pourra importer 150 MW en sus de la production locale, dès 2025 à un prix estimé très inférieur (plus de 50%) au coût de production locale actuelle ».

Cette signature de convention de financement entre le Gouvernement du Burkina Faso et l’AFD a concerné également le Projet d’agriculture contractuelle et transition écologique (PACTE).

 

DCPM/ME

Pays : Multinational-Système d’Echanges d’Energie Electrique Ouest Africain (Burkina)

PROJET DE DÉVELOPPEMENT SOLAIRE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE – PHASE 1

N° d’Identification du Projet : P 162560

 

RECRUTEMENT D’UN CONSEIL EN TRANSACTIONS POUR DEVELOPPER UN SYSTEME D’ENCHERE DU PARC SOLAIRE REGIONAL AU BURKINA  

 

Le Secrétariat Général du Système d’Echanges d’Energie Electrique Ouest Africain (« EEEOA »), une institution spécialisée de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (« CEDEAO ») a reçu un don de l’Association International de Développement (« AID ») et a l’intention d’utiliser une partie de ce financement pour effectuer des paiements au titre de Services de Consultants pour développer un système d’enchère au Burkina Faso en vue de la sélection d’un ou plusieurs IPP en charge du financement, de la construction, et de l’exploitation du Parc Solaire Régional..

Les Services de Consultants (« Services ») incluent les tâches suivantes :

Phase 1

  • la Due Diligence juridique ;
  • l’évaluation des contrats commerciaux et la rédaction des projets de Contrats ;
  • la Due Diligence financière ;
  • l’élaboration du processus d’enchère ;
  • la consultation avec le secteur privé en coordination avec le Gouvernement ;
  • le développement des documents de pré-qualification et du dossier d’appel d’offres ; (vii) le renforcement des capacités des acteurs.

Phase 2 (optionnelle, sera contractualisée avec le Gouvernement burkinabé et ne sera attribuée qu’après la réalisation satisfaisante des prestations de la Phase 1)

  • l’appui au processus de pré-sélection des IPP
  • l’appui au processus d’appel d’offres
  • l’assistance à l’évaluation des soumissions ;
  • l’assistance à la négociation du contrat et le soutien jusqu’à la clôture financière

Le niveau d’effort du personnel clé à fournir pour la phase 1, est estimé à 18 hommes-mois et la période d’exécution totale de la mission est estimée à 20 semaines après la signature du contrat. Pour la phase optionnelle, le niveau d’effort à fournir est estimé à 19 hommes-mois pour la phase 2 pour une durée de 6 à 8 mois. La date prévue de commencement de la mission est en mai 2019.

Les Termes de Référence (TdR) détaillés pour la mission peuvent être consultés et/ou téléchargés sur le site Web suivant : www.ecowapp.org/fr/tenders

 

Veuillez noter que ces TdR sont indicatifs et pourraient changer avant la publication de la « Demande de Propositions ».

Le Secrétariat Général de l’EEEOA invite les firmes de Consultants éligibles (« Consultants ») à indiquer leur intérêt à fournir les Services. Les Consultants Intéressés doivent fournir des informations indiquant qu’ils possèdent les qualifications requises et l’expérience pertinente pour effectuer les Services. Les critères de présélection sont : (i) référence de prestations similaires et missions comparables ; (ii) expérience dans le développement d’enchères solaires pour la sélection d’un ou de IPPs, (iii) Connaissance du sous-secteur de l’électricité de l’Afrique de l’Ouest. Les experts clés ne seront pas évalués au stade de la présélection.

L’attention des Consultants intéressés est attirée sur la Section III, paragraphes 3.14, 3.16 et 3.17 du « Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs d’IPF » de la Banque Mondiale, Edition de Juillet 2016 (révisé en Novembre 2017) (« Règlement de Passation des Marchés »), énonçant la politique de la Banque Mondiale sur les conflits d’intérêt.

Les consultants peuvent s’associer à d’autres firmes pour former une association (joint-venture) pour augmenter leurs chances de qualifications, mais doivent clairement indiquer si l’association est une jointventure et/ou une sous-traitance. Dans le cas d’une joint-venture, tous les partenaires de l’association sont conjointement et solidairement responsables de l’intégralité de l’exécution du contrat s’ils sont retenus.

Un consultant sera sélectionné conformément à la méthode de Sélection Fondée sur la Qualité et sur le Coût (« SFQC ») énoncée dans le « Règlement de Passation des Marchés » 

De plus amples informations peuvent être obtenues à l’adresse ci-dessous pendant les heures de travail.

Secrétariat Général de l’EEEOA

Att : Bernard Hessou

Chef Division Planification, Etudes et Financements de Projets

PK 6, Zone des Ambassades, Akpakpa

06 BP 2907 – Cotonou – République du Bénin

Tel : +(229) 21 37 41 95 / + (229) 21 37 71 44

Email : procurement@ecowapp.org

CC : bhessou@ecowapp.org;andorere@ecowapp.org

 

Les manifestations d’intérêt doivent être présentées par écrit en langue française (1 original+ 4 copies +une copie électronique sur flash disk USB) dans une enveloppe scellée portant la mention suivante :

« Expression d’intérêt pour le recrutement d’un conseil en transaction pour organiser une enchère solaire au Burkina – NE PAS OUVRIR AVANT LE 18 mars 2019 à 10H00 à l’adresse cidessous au plus tard le 18 mars 2019 à 10H00, heure locale du Bénin, à l’adresse suivante.

Secrétariat Général de l’EEEOA / WAPP

Attn : M. Siengui A. Ki, Secrétaire Général

PK 6, Zone des Ambassades, Akpakpa

06 BP 2907

Cotonou, Bénin

Tel. (+) 229 21 37 41 95.

 

‘’L’entière collaboration, l’assiduité, la performance et les sacrifices dans l’exécution des missions’’. Telles sont les valeurs sous lesquelles le nouveau Directeur général de l’efficacité énergétique (DGEE), Monsieur Ibrahim BELEM, dit placer sa gestion. Nommé en Conseil des Ministres du 27 février 2019, son installation est, elle, intervenue dans l’après-midi de ce lundi 4mars 2019. Monsieur BELEM remplace à ce poste le Dr Ousmane COULIBALY. La cérémonie était présidée par le Secrétaire général du Ministère de l’Energie, Monsieur Jean-Paul YANOGO. Ce dernier a rappelé au Directeur général entrant de la DGEE, les missions dévolues à sa structure, à savoir la conception, l’élaboration, la coordination et l’application de la politique du Ministère de l’Energie dans le domaine de l’efficacité énergétique.

DCPM/ME

Le Directeur de Cabinet, Monsieur Idrissa KOMDITAMDE, représentant Monsieur le Ministre de l’Énergie, a procédé ce 28 février 2018, dans l’enceinte de la SONABEL, au lancement officiel de 10 actions canicules dites 10 AC. Initiative de l’Agence Nationale des Énergies Renouvelables et de l’Efficacité Énergétique (ANEREE), les 10 AC sont 10 résolutions formulées par une équipe interne de l’agence avec pour objectifs d’accroitre la sensibilisation envers la population et les grands consommateurs d’énergie, sur les bonnes pratiques d’économie d’énergie pendant la pointe.

« L’efficacité énergétique est l’affaire de tous », dixit le Directeur de Cabinet de Monsieur le Ministre de l’Énergie. Monsieur Idrissa KOMDITAMDE de continuer que «L’implication de chacun de nous est nécessaire pour une meilleure utilisation de nos ressources ». 

La grande pointe qui s’étend du mois de mars à la mi-juin, constitue souvent une période charnière pour la nationale de l’électricité (SONABEL). Outre la forte demande en énergie, la période de chaleur met également à rude épreuve les équipements et ce malgré les maintenances, a expliqué le Directeur Général de la SONABEL Monsieur François de Salle OUEDRAOGO. Parrain du présent lancement et de la première action canicule axée sur les gros consommateurs, le DG de la SONABEL a salué l’initiative des 10 AC. Il s’est engagé à apporter toute l’aide nécessaire pour sa mise en œuvre.

Aux dires du Directeur Général de l’ANEREE, Monsieur Issouf ZOUNGRANA, outre le Directeur Général de la SONABEL, tous les Directeurs Généraux des structures centrales et rattachées du ministère de l’énergie sont responsabilisés pour la bonne marche d’au moins une action canicule.

Ces actions, poursuit Issouf ZOUNGRANA, sont dirigées vers toutes les couches de la population.

En résumé les 10 AC consistent à : 1) Identifier les gros Consommateurs, les encourager à plus utiliser leurs propres unités de production d’énergie (durant les heures de pointe), 2) Faire un Plaidoyer pour des exercices de maintenance avant la période, 3) Organiser une Journée nationale des économies d’énergies, 4) Sensibiliser en collaboration avec le Ministère de la Santé à l’importance de la bonne utilisation des climatiseurs, 5) Lancer l’initiative « réduction de consommation « des ménages (publication des factures de la période), 6) Promouvoir l’utilisation de kits solaires (éclairage+ventilation) aux ménages en partenariat avec des partenaires privés, 7)  Sensibiliser par  Porte à porte, par quartier, marchés, places publiques avec caravane si possible-Hôtel-Industrie-Télécommunication à l’économie d’énergie, 8) Publier des messages de sensibilisation journaliers sur les réseaux sociaux, 9) Passer par des personnalités (autorités, activistes, célébrités, présentateurs, journalistes….) pour passer des messages de sensibilisation en économie d’énergie à travers les médias et internet, et 10) Organiser une Compétition « Prix de l’efficacité énergétique ».

Les 10 AC sont autant de gestes simples mais significatifs qui nous permettent de maitriser notre consommation d’énergie. Adoptons de bonnes habitudes pour une consommation plus rationnelle de notre production.

 

 

DCPM/ Ministère de l’Énergie

 

 

En vue de promouvoir l’énergie solaire au Burkina Faso, le projet Back-up solaire met à la disposition des utilisateurs, sept (7) sortes de kits: le Solar Home System (1 et 2), le Kit LAFI,  BILA, TAMBI, TANGA et BAONGO.

Les prix des kits ont été fixés en fonction de leur puissance et des caractéristiques techniques. A delà du fait que les pris sont alignés sur ceux du marché afin de ne pas les perturber, le gouvernement a fourni des efforts afin que les entreprises sélectionnées garantissent le matériel livré jusqu’à la fin du remboursement du crédit.

Le tableau ci-après donne le prix des différents kits et les caractéristiques techniques :

 

KITS PV Modules Onduleur Batteries Prix du kit
SHS I Éclairage 160 000 F CFA
 
SHS II Éclairage +TV          +ventilo 280 000 F CFA
LAFI 2*160 Wc 1 KVA PWM 1*70 Ah à C120

OPZV ou 1*150

Ah à C10

Gel/AGM

550 000 F CFA
BILA 2*260 Wc 1 KVA PWM 2*70 Ah à C120

OPZV ou 1*100

Ah à C10

Gel/AGM

850 000 F CFA
TAMBI 4*260 Wc 3kVA / 24V

PWM

2*100 Ah à C10

OPZV

1 350 000 F CFA
TANGA 6*260 Wc 3kVA / 24V

MPPT

4*100 Ah à C10

OPZV

2 500 000 F CFA
BAONGO 12*260 Wc 5 kVA /48V

MPPT

4*150 Ah à C10

OPZV

3 000 000 F CFA

 

Présentation et  composition des Kits

  1. Le Solar Home System (SHS)

 

2. Kit LAFI

 

3. Kit BILA

 

4. Kit TAMBI

 

5. Kit TANGA

 

6. Kit BAONGO

 

DCPM/ME