Le ministre de l’énergie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, participe du 14 au 15 octobre 2019, à la traditionnelle rencontre Gouvernement – Secteur privé, nouveau format.

A ce rendez-vous présidé par le premier Ministre, SEM Christophe Joseph Marie DABIRE, le projet Backup solaire a été cité comme un projet phare qui accompagne les PME /PMI du Burkina Faso, pour leur développement.Lancé le 25 février dernier, le projet back up solaire a permis, en quelques mois, de faciliter, à plus de 53 PME, leur accès à de l’énergie propre.

En rappel, ce projet est un mécanisme mis en oeuvre par le gouvernement pour faciliter l’accès des ménages et PME/ PMI aux énergies renouvelables par un prêt à taux zéro. Les souscriptions se poursuivent au siège de l’ANEREE sise à Ouaga 2000.

 

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L’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE) organise du 16 au 18 octobre 2019 à Ouagadougou, un atelier de formation et de sensibilisation des femmes et hommes de média. 

L’ANEREE qui a pour mission la promotion des énergies renouvelables (ER) et l’efficacité énergétique (EE) tient dans ses locaux, une formation des journalistes.Débutée ce mercredi 16 octobre 2019, les femmes et hommes de média ont 3 jours pour se familiariser avec les missions de l’ANEREE, les énergies renouvelables et les nombreuses opportunités qu’elles offrent au Burkina Faso dans sa quête de l’énergie pour tous et la promotion de l’efficacité énergétique.

L’accroissement du taux d’accès à l’électricité fait partie des volontés clairement affichées du Président du Faso et pour le département de l’énergie, cela passe par la promotion des ER et de l’EE.


Il s’agit d’inculquer un ensemble de bonnes pratiques à adopter et mettre en oeuvre par tous les usagers. La résultante de cette action sera l’utilisation rationnelle de l’énergie et la redistribution de cette énergie économisée dite 4e source d’énergie, à d’autres qui n’en ont pas.

Les journalistes et communicateurs étant de « véritables acteurs et vecteurs de communication et de changement auprès de la population », le Directeur général de l’ANEREE, Issouf Zoungrana, confie que ce que la maison des solutions énergétiques attend d’eux, c’est d’être des ambassadeurs et des partenaires privilégiés de la promotion des ER et de l’EE auprès de la population.

Une vue des journalistes

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SEM Wolfram VETTER, nouvel Ambassadeur, Chef de Délégation de l’Union Européenne auprès du Burkina Faso, a été reçu en audience ce mardi 15 octobre 2019 par le Ministre de l’Energie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO.

L’Ambassadeur, Chef de Délégation de l’Union Européenne auprès du Burkina Faso, SEM Wolfram VETTER (à la droite du ministre de l’Energie)

C’était une visite de courtoisie et aussi de prise de contact au cours de laquelle les deux personnalités ont réaffirmé leur engagement et celui de leur hiérarchie respective à renforcer et pérenniser la collaboration entre leurs différentes institutions.

L’Ambassadeur avait à ses côtés, le Chef d’équipe Intégration régional et Infrastructures, monsieur Joël NEUBERT

SEM Wolfram VETTER est de nationalité allemande. Il est Docteur en Sciences politiques, histoire et droit public. Le nouvel Ambassadeur est fonctionnaire européen et a occupé de nombreuses fonctions entre autre Ambassadeur et Chef de Délégation de l’UE au Burundi en 2016.

L’Union Européenne est l’un des partenaires privilégiés du Burkina Faso. Elle intervient dans de nombreux projets structurants du secteur de l’énergie dont le projet Yeleen dans sa composante 2. Elle apporte également un appui technique à l’Agence burkinabè de l’électrification rurale (ABER).

 

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L’accélération de l’accès à l’électricité dans la zone CEDEAO et dans le sahel, est au cœur d’un projet dénommé projet régional d’électrification hors réseau (ROGEP). Dans le cadre de sa mise en œuvre, le centre des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique de la CEDEAO (ECREEE) et le ministère de l’Energie ont animé le mardi 15 octobre 2019, à Ouagadougou, le 2e atelier national du ROGEP, pour valider le rapport d’évaluation du marché solaire hors réseau au Burkina Faso. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de l’Energie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO.

Le présidium, de la gauche vers la droite: le Directeur général des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (DGER); le Coordonnateur par intérim du ROGEP Hamadou TCHIEMOGO ; le Ministre de l’Energie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO ; le Secrétaire général du Ministère de l’Energie, Monsieur Jean-Paul YANOGO et le représentant de la Banque Mondiale Nash FIFI EYISON

Les acteurs avaient la lourde tâche, à ce deuxième rendez-vous national de Ouagadougou, de s’approprier les résultats de l’étude sur l’évaluation du marché du solaire photovoltaïque hors réseau au Burkina Faso et de l’examiner. Il s’est agi pour eux d’amender et valider les résultats de l’étude. Ils ont par la suite formulé des recommandations de mécanismes pour la désignation du marché le plus réaliste capable d’augmenter le taux d’accès à l’électricité via les technologies solaires fournies par le secteur privé.

Une vue des participants composés des acteurs du domaine du solaire du Burkina Faso, des entreprises privées évoluant dans le secteur et des entreprises et institutions financières

« La technologie solaire est maîtrisée, confie le ministre. Nous avons la ressource humaine nécessaires, et ce sont les moyens financiers qui nous manquait. Maintenant nous pouvons dire que ce problème aussi est résolue », espère le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO.

Le solaire, une opportunité pour l’Afrique, le Ministre Bachir explique que cette source d’énergie offre des coûts tellement bas de nos jours qu’il devient de plus en plus possible d’offrir l’électricité à beaucoup de personnes, surtout en milieu rural. « Vous savez la difficulté en milieu rural, c’est l’accès par le réseau. Aujourd’hui l’énergie solaire peut se déployer partout avec les Solar home system (SHS) et autres connexions hors réseau ».

Pour le ministre de l’Energie, cet atelier « est donc une étape décisive de la mise en œuvre du ROGEP, puisse qu’il s’adresse au marché potentiel dans lequel doit s’épanouir l’activité de l’électrification hors réseau par des technologies solaires de plus en plus performantes ». C’est une opportunité à saisir, surtout pour le privé, argue le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, car dit-il, « le ROGEP a pour objectif d’accompagner le secteur privé et la Banque Mondiale met à leur disposition plus de 250 millions de F CFA pour cela ».

De ce fait, l’atelier a permis de regrouper au tour d’une même table, les acteurs du domaine du solaire du Burkina Faso, les entreprises privées évoluant dans le secteur et surtout les entreprises et institutions financières.

Le ministre a plaidé la baisse du taux des prêts à l’investissement, car dit-il, le coût de l’investissement prêté sera corrélé au coût du kWh.

A ces dernières, le ministre a lancé un cri de cœur pour l’assouplissement des taux des prêts. « C’est paradoxal qu’on prône le développement de l’Afrique mais que dans le même temps les taux des prêts à l’investissement soient si élevés ». Le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a donc plaidé pour des prêts raisonnables car dit-il, le cout de l’investissement prêté sera corrélé au coût du kWh. Ce qui ne permettra pas, une fois de plus, à nos entreprises d’être compétitifs.

Le ROGEP est un projet sous régional ambitieux qui a vu le jour 2017 et couvre jusqu’en 2023. Il est financé par la Banque Mondiale, le Fonds pour les technologies propres et la coopération Hollandaise à hauteur de 265 millions de dollars USD et concerne 19 pays dont les 15 de la CEDEAO et 4 hors CEDEAO à savoir le Tchad, le Cameroun, la Centrafrique et le Mauritanie. Aux dires de son Coordonnateur par intérim Hamadou TCHIEMOGO, le ROGEP permettra de « répondre aux besoins d’environ 208 millions d’habitants n’ayant pas accès à l’électricité dont 70% vivent dans les zones rurales par des solutions solaires autonomes ».

 

DCPM ME

 

L’Afrique représente 16% de la population mondiale, mais seulement 6% de la consommation énergétique. Avec un taux de croissance annuel moyen de l’ordre de 4.5% sur les 5 dernières années, le continent enregistre une demande toujours plus grande en matière d’énergie et d’infrastructures dédiées. Les 9 et 10 octobre, l’Alliance Sahel s’est réunie à Paris, afin de renforcer sa stratégie régionale d’accès à l’énergie.


Ce sont 600 millions de personnes sur le continent qui n’ont toujours pas accès à l’électricité et près d’un milliard d’Africains ne disposent pas d’autre alternative que des combustibles traditionnels comme le bois et le charbon de bois pour cuisiner. Se pose alors la question de du développement énergétique et de la protection de l’environnement qui représente un défi de taille pour l’Afrique subsaharienne dont la capacité de production est évaluée à 70 GW (hors Afrique du Sud), soit l’équivalent de 50 % des capacités disponibles en France.

Par ailleurs, le coût de l’électricité reste très élevé, il atteint 0,22 euro/kW au Burkina Faso, 0,17euro/kW au Sénégal, des tarifs bien supérieurs à ceux pratiqués dans l’Hexagone.

Or, l’accès à l’énergie est à la base de toute forme de développement pérenne. La Tech peut-elle participer à l’amélioration de l’accès à l’énergie ? « Comment intégrer la technologie dans nos modèles de développement si l’on n’a même pas la possibilité de recharger nos téléphones portables ? », répond Bachir Ismaël Ouédraogo, ministre de l’Energie du Burkina Faso, mercredi 9 octobre dans les bureaux de l’Agence française de développement (AFD) qui organisait une conférence de l’Alliance Sahel pour un meilleur accès à l’énergie dans les pays du G5 Sahel. A ce jour, 47 projets « Alliance Sahel » sont déjà soutenus par les partenaires techniques et financiers (AFD, BAD, Banque Mondiale, KfW et UE) dans la région.

Des énergies pour la paix ?
« Dans la région du Sahel, nous avons longtemps concentré nos efforts autour de la sécurité et nous poursuivons cet effort, mais cela ne suffit pas. Il nous faut travailler à la création de richesses qui passera par le développement de l’accès à l’énergie. Nous devons nous appuyer sur la dimension régionale pour réaliser des économies d’échelle et avancer avec la sous-région », a indiqué le ministre burkinabé de l’Energie. « Développer les énergies, en particulier renouvelables, est une question de coût – or – le prix des panneaux solaires sont très bas aujourd’hui, ce qui était inimaginable il y a encore quelques années. Le Sahel est la région la plus ensoleillée au monde et à travers l’énergie solaire, on pourrait apporter l’électricité partout en quelques mois », a-t-il poursuivi avec enthousiasme.

Un constat partagé par Carla Montesi, directrice Planète et prospérité de la Commission européenne qui souligne néanmoins que « la clé reste la vision stratégique des Etats » concernés. L’an dernier, l’UE qui apporte un encadrement réglementaire et juridique dans la région a mobilisé l’équivalent de 4 milliards d’euros pour le Sahel.

« La sécurité et l’énergie sont liées », a quant à lui rappelé Riccardo Puliti, directeur mondial du pôle Energie et industries extractives et directeur régional des infrastructures en Afrique de la Banque mondiale. « Seulement 30 % des populations sahéliennes ont accès à l’énergie et l’on constate d’énormes disparités. 70 % ont accès à l’électricité dans les centres urbains de Mauritanie contre 5% des zones rurales dans ce pays […] Le coût du photovoltaïque a baissé de 70 % ces dernières années, mais cette solution doit aller de pair avec des solutions de stockage adaptées pour répondre aux besoins en énergie pendant les pics de consommation », précise le directeur des infrastructures en Afrique de la Banque mondiale qui finance actuellement16 projets d’énergie dans le Sahel pour un montant de 1,8 milliard de dollars afin d’électrifier 500 000 foyers.

5 milliards d’euros d’engagements de l’AFD depuis 2010
« L’AFD apporte un soutien financier à 17 projets l’énergie dans la région du Sahel », a rappelé Rima Le Coguic, directrice Afrique de l’AFD. La stratégie de la banque de développement française repose sur 3 leviers d’accélération qui vont de l’appui aux politiques de transition énergétique à la mobilisation des acteurs en passant par le soutien à l’innovation, dans 3 domaines d’intervention prioritaires que sont l’accès aux services énergétiques, la gestion de la demande et la modernisation d’une offre décarbonée.

Les engagements de l’AFD dans le secteur de l’énergie connaissent une croissance exponentielle, passant de 921 millions d’euros en 2012 à plus 2,3 milliards d’euros en 2017.

Au total, ce sont 629 millions d’euros de subventions, 2, 1 milliards d’euros issus du secteur privé (Proparco), 3, 3 milliards d’euros de prêts non-souverains et 5, 4 milliards d’euros de prêts souverains, octroyés par l’AFD sur cette période. Avec pour ambition de devenir une agence internationale 100 % compatible avec l’Accord de Paris, l’AFD s’est engagée au total, à hauteur de 5 milliards d’euros dans les énergies depuis 2010 en Afrique, à travers 70 projets, qui ont produit 1.5GW de nouvelles capacités d’énergies renouvelables impactant 300 000 personnes.

Le financement de 30 millions d’euros de prêt souverain (associé aux 11 millions d’euros de subventions de l’UE) au Niger pour raccorder 400 000 personnes à l’électricité, le Programme d’efficacité énergétique dans les Bâtiments (PEEB), un projet franco-allemand porté par l’AFD, l’ADEME et la GIZ avec le FFEM (Fonds français pour l’environnement français) ou encore Olkaria au Kenya, le plus grand complexe géothermique d’Afrique (280 MW qui a permis d’augmenter de +15 % la capacité de base du pays) financé à hauteur de 150 millions d’euros par l’AFD, sont quelques-unes des principales initiatives soutenues par l’AFD sur le continent.

Par ailleurs, les solutions off-grid semblent définitivement intégrées aux solutions globales d’accès à l’énergie par l’ensemble des bailleurs internationaux, à travers un certain nombre de mécanismes financiers qui permettent aujourd’hui d’accompagner des projets d’électrification moins coûteux que la construction de centrales de production. Néanmoins, malgré les moyens financiers déployés par les agences internationales ces dix dernières années, « les investissements publics ne seront jamais suffisants pour répondre aux besoins régionaux », a précisé Carla Montesi, rappelant l’importance de la mobilisation des acteurs privés, qui représente un réel défi dans un Sahel secoué par l’insécurité. « Les forces de sécurité protègent également les infrastructures en construction », tient néanmoins à rassurer le ministre burkinabé de l’Energie.

Le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a ouvert la session au sommet de l’Alliance sahel sur l’énergie

 » Accès à l électricité dans les pays du G5-Sahel et les défis dans les zones vulnérables pour l’electrification « . C’est la thématique retenue pour la conférence alliance sahel qui se tient du 9 au 10 octobre 2019 à Paris . Invité à cette conférence, le Ministre de l’Energie Bachir Ismaël OUEDRAOGO a ouvert la session .Il a d’abord, demandé une minute de silence en hommage à toutes les victimes du terrorisme dans cette région en particulier et dans le monde en général. Aussi le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, à, au nom de SEM le Président du Faso, Président en exercice du G5 Sahel, remercié l’ensemble des organisateurs de cet important événement.
Monsieur le Ministre a rappelé que la région subit actuellement une crise sans précédent et que des millions d’habitants sont confrontés à des difficultés de survie. Ces habitants sont les résidents surtout des zones situées tout au long des frontières des pays de l’espace G5 sahel.Pour lui, une des réponses à cette problématique passe par le développement économique durable inclusif de la région et ce, notamment par le développement des infrastructures dont l’énergie.
Il a abordé l’épineuse question des obstacles qui empêchent ou ralentissement la mise en oeuvre effective de nombreux projets d’électrification dans le sahel, spécialement ceux destinés aux milieux les plus vulnérables. Comment tirer profit des progrès technologiques réalisés ces dernières années notamment dans la capacité de production de sources renouvelables, dont le solaire avec stockage, qui constitue une manne du ciel dans nos pays. En réponse à cette problématique, le Ministre a révélé qu’en ce qui concerne le secteur vital de l’énergie, au niveau de l’axe infrastructures du G5 sahel , Il est prévu un Programme de développement des énergies renouvelables pour l’électrification des zones rurales.

Le Ministre a, au nom de SEM le Président du Faso, remercié l’ensemble des organisateurs de cet important événement


Aussi l’initiative Desert to power de la BAD, grâce au Sommet des chefs d’État G5 sahel qui s’est tenu le 13 septembre 2019 à Ouagadougou, sous le leadership de SEM le Président du Faso, très engagé personnellement sur le sujet, va permettre d’installer plus de 1100 MW solaire dans ces zones vulnérables et permettre de donner de l’énergie à 60 millions de personnes d’ici à 2030.
Le Burkina Faso, à travers le projet pilote YELEEN qui concerne plus de 150 000 personnes dans son milieu rural est le fer de lance de cette initiative.
Pour finir, il a exhorté les partenaires techniques et financiers à redoubler d’effort dans leur accompagnement constant. Le Ministre de l’énergie les a rassuré de l’engagement des États à les accompagner dans la réussite et l’implémentation de tous les projets et programmes de développement.
Au nom de SEM le Président du Faso, Président du G5 Sahel, il a souhaité plein succès aux travaux de la Conférence alliance sahel sur l’énergie.

Des représentants de GGGI, avec à leur tête le président, Franck RIJSBERMAN, (1er à droite du Ministre) discutent du renforcement de la coopération énergétique

Le Ministre de l’Energie, Dr. Bachir Ismaël OUEDRAOGO a reçu en audience l’après-midi du lundi 7 octobre 2019, le Dr. Frank RIJSBERMANN, Directeur Général de l’Institut Mondial pour la croissance Verte (Global Green Growth Institut en anglais). Présent au Burkina Faso dans le cadre d’une visite officielle, le Dr RIJSBERMANN était accompagné du représentant national de GGGI, Monsieur Mallé FOFANA.
Le Ministre et ses hôtes ont essentiellement discuté du renforcement des liens de coopération entre l’Institut et le Burkina Faso sur le plan énergétique.

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    Le Ministre Bachir a participé au sommet Alliance sahel sur l’énergie à Paris

Présent à Paris à l’occasion de la conférence Alliance Sahel, le Ministre de l’Energie, a été invité à prendre la parole au panel de haut niveau sur le thème:  »Stratégie nationale d’électrification mise en oeuvre et retour d’expérience ». Au cours de ce panel, le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a fait l’état des lieux de la situation nationale dans le domaine de l’énergie. Il a décliné les objectifs fixés par le PNDES en matière d’énergie, la stratégie de développement et les réformes engagées qui ont permis d’atteindre de grands résultats probants dans le secteur.
Le Ministre a aussi présenté les grands projets de l’énergie solaire en cours de réalisation. Il s’agit du projet backup solaires, le partenariat public-privé sur l’énergie solaire (IPP solaire de 155 MW), le programme de développement des grandes centrales : yeleen de 50 MW avec 10 MWh de stockage, une première dans la sous région. A cette liste, s’ajoutent les centrales solaires de 30 MW de la Banque Mondiale, l’hybridation des bâtiments publics de l’Etat au solaire etc.

Le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a fait le point sur les grands projets de l’énergie au Burkina Faso


Monsieur Energie a également mis un accent particulier sur le développement du milieu rural avec l’énergie solaire productive. Selon lui, cette énergie permettra le développement économique local, la lutte contre l’exode des jeunes, la pauvreté et le terrorisme. Il a aussi abordé les réformes législatives et réglementaires qui permettent aujourd’hui l’investissement privé dans le secteur de l’énergie au Burkina Faso. » Nous invitons les investisseurs à nous accompagner avec l’argent moins cher, en rappelant que l’argent cher à un impact direct sur le coût du KWh » a souhaité le Ministre.
A cette conférence, il a été rappelé que le Burkina Faso a abrité, le Sommet des chefs d’État du G5 sahel et de la CEDEAO qui se sont tenus à Ouagadougou. Sous le leadership de SEM le Président du Faso, président en exercice du G5 Sahel, Roch Marc Christian Kaboré.

Le Ministre Bachir Ismaël OUEDRAOGO a rencontré les entreprises en charge de la construction de centrales solaires au Burkina Faso

Le Ministre de l’Energie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, séjourne à Paris les 9 et 10 octobre 2019. Avec une forte délégation de son département, il participe au sommet de l’Alliance sahel sur l’énergie. En marge de ce sommet, il a reçu les entreprises partenaires en charge de la construction de centrales solaires en partenariat public-privé. Il s’est agi pour le Ministre de l’Energie, de faire le point sur la mise en œuvre de ces centrales. Il ressort des entretiens que les projets avancent conformément au calendrier prévisionnel. Il a pu constater tout l’engagement et le travail déjà accompli par tous ces différents développeurs en termes d’études et également de closing financier. Le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO s’est résolument engagé à accompagner les investisseurs sur tous les aspects et contraintes qui relèveraient de son Département et du Gouvernement burkinabè.

Ce projet permettra d’injecter 155 MW solaire dans le réseau électrique de la SONABEL

En rappel, la mise en œuvre de ces projets permettra d’injecter 155 MW solaire dans le réseau électrique de la SONABEL, une première dans la sous-région après la centrale solaire de Zagtouli.