Rapport mise en oeuvre plan actions audit terrain évalué 09032021 CLEAN

Développement du secteur de l’énergie et des mines : le Burkina s’inspire de l’expérience du Ghana

Le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, accompagné d’une délégation a effectué du 12 au 16 mars 2021, une visite de travail au Ghana. Cette visite a été ponctuée par des visites de terrain et des audiences. Elle a permis de s’inspirer de l’expérience Ghanéenne sur la production d’électricité avec des centrales à gaz, la promotion du contenu local et l’accroissement des chaines de valeurs dans l’exploitation des mines.  D’autres part, la délégation a pu discuter avec les autorités de ce pays frère sur le respect des engagements de chaque partie pour une exploitation optimale du réseau d’interconnexion Bolgatanga-Ouaga durant la période à forte demande en électricité (avril-juin) qui débute.

La délégation du Burkina Faso a eu des échanges fructueux avec les autorités Ghanéennes sur le contenu local dans le secteur minier.

Les objectifs des autorités du Burkina Faso en charge de l’énergie et des mines sont entre autres, la diversification des sources d’approvisionnement et la recherche d’un outil de production performant, à moindre coût et respectueux de l’environnement. S’agit pour « le pays des Hommes intègres », de travailler à renforcer la production interne afin de s’assurer une sécurité énergétique et être moins dépendant des pays voisins.   Dans le secteur minier les efforts visent la promotion du contenu local et l’accroissement des chaines de valeurs dans le Conformément à cette feuille de route, le premier responsable du département a pris son bâton de pèlerin pour trouver des solutions appropriées.  C’est ainsi qu’en séjour de travail au Ghana, le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières a été reçu en audience par les premiers responsables en charge de ces questions du pays hôte, le lundi 15 mars 2021.

Le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières a pu visité une unité de transformation du charbon fin au Ghana.

La délégation du Burkina Faso, reçu par le Ministre en charge des terres et des ressources naturelles du Ghana a échangé avec la partie ghanéenne sur les bases d’une coopération sud-sud gagnante dans le secteur des mines pour les deux pays. Cette entrevue a également permis à la partie Burkinabè de s’inspirer de l’expérience du Ghana en matière de promotion du contenu local et l’accroissement des chaines de valeurs dans le secteur des mines. La partie Ghanéenne s’est dite disposée à travailler avec le Burkina Faso. Dans les jours à venir, des techniciens des deux parties auront des séances de travail afin de proposer des solutions bénéfiques pour les deux pays.

Au Ministère en charge de l’énergie du Ghana, les techniciens ont eu le 15 mars, une séance de travail. Elle a permis de poser le problème de la disponibilité de l’énergie pour le Burkina à travers l’interconnexion Bolgatanga-Ouaga notamment durant la période à forte consommation d’énergie qui s’annonce. Des solutions ont été proposées à même de satisfaire chaque partie. Il s’est agi également du renforcement de la collaboration entre les deux pays en matière d’énergie.

Le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières a pu visité une unité de transformation du charbon fin au Ghana.

Pour la délégation Burkinabè, cette belle expérience du Ghana est un exemple dont le pays des Hommes intègres va se servir pour renforcer la production interne nationale afin de réduire sa dépendance énergétique et également de réduire le coût du kilowattheure. En effet, les importations à travers les interconnexions avec le Ghana et la Côte d’ivoire représentent 67% du mix énergétique du Burkina Faso. Le coût élevé du kWh donc, plombe l’économie et ne permet pas également aux entreprises nationales d’être compétitives.

Cette visite a aussi été l’occasion de discuter avec les premiers responsables en charge de l’énergie du Ghana afin de trouver des solutions idoines aux dernières perturbations sur le réseau électrique national dû aux difficultés rencontrées par cet État voisin. En effet, sur 150MW que devait fournir le Ghana à travers l’interconnexion, le Burkina Faso reçoit actuellement 120MW. Il était donc nécessaire de discuter avec ces autorités pour s’assurer qu’il n’y aura pas d’interruption de fourniture pendant la période à forte demande qui s’annonce au Burkina Faso.

Après les audiences, la délégation a mis le cap sur Tema pour des visites de terrain. Elle a pu s’imprégner du processus de transformation du gaz en gaz naturel liquéfié (LGN) à la société Tema LNG compagny.

Une visite guidée à l’unité de production du gaz naturel liquéfié.

Selon les responsables de cette usine, le LNG présente un avantage comparatif par rapport aux autres combustibles (fuel, HFO, DDO…). Il est traité pour élimer les impuretés ce qui réduit considérablement l’émission en CO2 et son prix est trente (30) fois moins cher que le fuel ou le HFO. Ce combustible intéresse donc le Burkina Faso qui, à la recherche de sources diversifiées et fiables d’approvisionnement, veut explorer la piste des centrales à gaz. La délégation a pu également visiter une centrale à gaz de la société Sunon Asogli Power. Cette centrale électrique, exploitée par un privé, est fiable, sécurisée avec un coût de production moins cher selon les techniciens. Son installation est moins chère que les centrales à fuel et elle est respectueuse de l’environnement (faible émission en CO2).

Une vue de la centrale à gaz de Genser energy visitée par la délégation du Burkina Faso

Plus tôt, le 13 mars, la délégation a pu visiter deux installations de la société Genser Energy, spécialisées dans la fourniture de solutions énergétiques durables et rentables. Il s’agit de centrales à Gaz respectivement à Damang (22.5MW) et à Wassa (35MW). La Centrale de Damang, mise en service en 2016, fonctionne au gaz naturel via un gazoduc. Celle de Wassa fonctionne également au gaz naturel.

La délégation s’est enfin rendue le 15 mars 2020, à Tema pour visiter une usine de traitement du charbon fin. Cette unité reçoit du charbon fin de plusieurs pays du continent. Elle a une capacité de de traitement de 160.000 tonnes. Il s’agit d’un bon exemple dont le Burkina Faso veut s’inspirer afin d’accroître les chaines de valeurs et améliorer l’offre local dans son secteur minier.

Une vue de la Centrale au LNG de la société Sunon Asogli Power à Tema

Cette visite de travail a été un tremplin pour la délégation de s’inspirer de l’exemple du Ghana pour trouver des solutions aux préoccupations des Burkinabè dans les secteurs de l’énergie et des mines.

 

DCPM/MEMC

Le Conseiller technique, Habib Ahmed DJIGA, (au milieu) a représenté le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, à la cérémonie d’ouverture de l’atelier

L’électrification rurale à travers les systèmes de mini-réseau est en phase de connaître une avancée significative. En effet des acteurs du secteur de l’énergie et de l’environnement sont réunis en atelier le mardi 23 février 2021, à Ouagadougou, pour la validation du document de projet (PRODOC) du Projet National sous le Programme Africain de Mini-Réseaux (AMP) du FEM /PNUD. Le Conseiller technique, Habib Ahmed DJIGA, représentant le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, a procédé à l’ouverture des travaux dont l’objectif est de connecter le maximum de personnes en zones rurales au réseau électrique.

Après le démarrage de la mission de formulation du document de projet national sous le programme africain de mini-réseaux du FEM/PNUD, survenu le mardi 18 août 2020, six mois durant, cinq (5) consultants internationaux appuyés par deux (2) consultants nationaux ont produit un draft de document de projet (PRODOC). Celui-ci, objet de l’atelier de ce 23 février, est soumis à l’attention des participants. A cette rencontre, ils devront analyser le document et procéder à sa validation.

Pour la réalisation de ce projet, notre pays peut compter sur un appui important du Programme des nations unies pour le développement (PNUD). Selon M. Martin M’BANDA, représentant la représentante résidente du PNUD Burkina Faso, l’organisation entend « contribuer à travers ce projet, à créer un environnement favorable au déploiement des mini réseaux verts en milieu rural au Burkina Faso, concourant ainsi à l’amélioration des conditions de vie de la population, à la réduction de leur vulnérabilité et à la réduction de leur situation de pauvreté. »

Grâce au leadership du Président du Faso son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE et à l’accompagnement de tous les acteurs, le taux d’électrification rural se chiffre à environ 25%, pour le bonheur des populations bénéficiaires, contre moins de 4%, il y a 5 ans. Cependant beaucoup reste encore à faire, a laissé entendre le Conseiller technique Habib Ahmed DJIGA, « c’est en cela que nous attendons beaucoup de ce projet du PNUD qui rejoint nos ambitions que sont l’accroissement de l’accès à l’énergie en milieu rural, la promotion des énergies renouvelables et surtout la réduction du coût de l’électricité. » Et selon le Directeur général de l’Agence burkinabè de l’électrification rurale (ABER), M. Ismaël Somlawendé NACOULMA, les compétences du Burkina Faso dans la promotion de l’énergie solaire lui ont valu entre autres cet appui du PNUD.

Les participants ont validé le PRODOC à l’issue des travaux

Le projet national sous le programme Africain de Mini-réseaux (AMP) du FEM7 vise à accroître l’accès à l’énergie en améliorant la viabilité financière et en promouvant l’investissement commercial à grande échelle dans les mini-réseaux d’énergies renouvelables. Le programme est axé sur la réduction des coûts des mini-réseaux, à travers les coûts du matériel, les coûts des logiciels et les coûts de financement et sur des modèles économiques innovants. D’un montant d’environ 630 millions de FCFA, le projet compte atteindre cet objectif à travers quatre composantes majeures, notamment : Politique et réglementation, Projet et plans d’affaires innovants avec l’engagement du secteur privé, Financement innovant et enfin Capitalisation, diffusion et suivi des progrès (gestion des connaissances).

 

DCPM/MEMC

Le Ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a pris part ce lundi 22 février 2021, à la cérémonie de signature de la convention de fonds délégués de l’Union européenne pour un financement additionnel du projet YELEEN. D’un montant de 5,4 milliards de FCFA soit 8,3 Millions d’euro, le financement est assuré par l’Agence Française de Développement(AFD).
Cette cérémonie de signature a été présidée par le Ministre de l’Économie, des Finances et du Développement, M. Lassané KABORE. Elle s’est déroulée en présence de leurs Excellences Messieurs les Ambassadeur de France et de l’Union européenne au Burkina Faso, du Directeur de l’Agence Française de Développement, du chargé d’affaires de Grand-duché de Luxembourg représentant son Excellence Mme l’Ambassadeur du Canada et du Ministres en charge de l’éducation nationale, Pr Stanislas Ouaro.
A travers ce financement, le coût total du projet YELEEN se chiffre à plus de 140, 38 millions Euros soit environ 92 milliards de F CFA.
En effet, l’ensemble de ces composantes ainsi que les activités annexes est financé par l’Agence Française de Développement, la Banque Africaine de Développement, l’Union européenne, l’Etat du Burkina Faso et la SONABEL.
Selon le Ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, ce financement vient clôturer le tour de table d’un des projets phares de son département et dont les réalisations sont attendues par les populations du Burkina Faso. Pour lui, l’importance stratégique de ces infrastructures n’est plus à démontrer au regard de la nouvelle orientation de la politique énergétique du Burkina Faso. « Cette vision nouvelle, inspirée du PNDES, veut rendre l’énergie électrique disponible et accessible au plus grand nombre de citoyens Burkinabè. Pour atteindre cet objectif ambitieux, le Ministère de l’énergie, des Mines et des Carrières mise sur le renforcement du mix énergétique, la promotion de l’efficacité énergétique avec une option résolue pour les énergies renouvelables » a-t-il expliqué.
Le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a réaffirmé la gratitude du gouvernement burkinabè envers les Partenaires Techniques et Financiers et ses autorités pour tout l’accompagnement dont bénéficie le secteur de l’énergie de leur part. Il dit être convaincu que cette belle coopération dans le domaine de l’énergie, est appelée à se renforcer. Par ailleurs, le ministre a rassuré les partenaires que les fonds seront utilisé à bon escient au profit des populations bénéficiaires.
« Ce financement vise également à contribuer à la croissance économique et à la création d’emplois, principalement en faveur des populations les plus fragiles et en milieu rural » a expliqué le ministre en charge de l’énergie.
Le projet YELEEN comporte trois composantes essentielles. La composante 1 est dédiée au développement de centrales photovoltaïques raccordées au réseau national pour un total de 51 MWc. Il s’agit de 42 MWc avec 10MW/8 MWh de stockage sur un site situé au nord-ouest de Ouagadougou (Gonsin), assorti d’une ligne électrique en haute tension (HT) 90 kV de connexion au réseau électrique interconnecté ; et 9 MWc de petites centrales réparties sur 3 sites dont Dori, Diapaga et Gaoua. La composante 2 va contribuer au renforcement du système électrique (développement du réseau de distribution). La composante 3, prend en charge l’électrification rurale (mini-réseaux hors-réseau et systèmes solaires individuels pay-as-you-go).
DCPM/MEMC

Le ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a présidé ce 19 février 2021, la cérémonie d’inauguration de l’entreprise « Mousstakbal Negoce ».

L’entreprise Burkinabè » Mousstakbal Negoce » figure désormais parmi celles  évoluant dans le domaine des  énergies renouvelables. Le ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO a présidé ce 19 février 2021, à son inauguration.

Selon le directeur général de l’entreprise, M.Rasmané SANFO, la mission première de son entreprise est de rendre l’énergie solaire accessible à tous et à moindre coût.

Toute chose qui entre dans le cadre de la politique du gouvernement en matière d’énergie au Burkina Faso. Ce qui a justifié la présence du ministre en charge de l’Énergie, à cette cérémonie d’inauguration. Le Faso Burkina Faso importe 55 à 60 % de sa consommation d’électricité de la sous-région principalement du Ghana et de la Côte d’Ivoire dira Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO. Et la technologie solaire est la technologie la moins chère en matière du coût du kilowattheure comparé aux autres technologies.

Pour lui, le Burkina Faso a une opportunité en or avec le solaire, car le pays a le meilleur ensoleillement dans la sous-région. Et la création de Mousstakbal Negoce mérite d’être salué et encouragé. Il a donc rassuré sa disponibilité à accompagner le directeur général, Rasmané SANFO, pour que l’entreprise puisse se consolider au burkina faso, mais aussi dans la sous-région. « Aujourd’hui, c’est moins de 50 % de la population burkinabè qui a  accès à l’énergie » a confié Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO. Mais pour lui, l’ambition de son département, est d’assurer l’accès universel à l’énergie dans 5 à 10 ans. « Avec l’énergie solaire, nous avons la possibilité d’électrifier tout le Burkina  » a-t-il conclu.

Mousstakbal Negoce est située à Ouaga 2000. Selon son premier responsable, elle couvre tous les segments du marché solaire. Composée d’une équipe de professionnels qualifiée, elle développe des projets tels que l’électrification rurale, l’éclairage public, les systèmes de photovoltaïques isolés ou raccordés au réseau, le pompage de l’eau ; ainsi que des kits adaptés à des consommations industrielles, sanitaires et sociales. Mousstakbal Negoce est aussi un distributeur d’équipement solaires.

DCPM/ MEMC

Le Secrétaire, général de l’ex Ministère de l’Énergie, Jean Paul YANOGO, a procédé ce 18 février 2021, à la remise des prix aux lauréats du concours Innovation Énergie de la quatrième édition de la Semaine des Énergie et Énergie Renouvelables d’Affrique (SERRA)2020.
Lors de la quatrième édition de la Semaine des Énergie et Énergie Renouvelables d’Affrique (SERRA)2020,Dix-sept projets avaient été réceptionnés à l’appel à candidature du concours Innovation Énergie.Les trois meilleurs des 17 ont été retenus à l’issue du concours pour être primés.Le Secrétaire, général de l’ex Ministère de l’Énergie, Jean Paul YANOGO, a donc procédé ce 18 février 2021, à la remise des prix aux lauréats.
Avec son projet intitulé « Cellule solaire de conservateur de bulbes », OUEDRAOGO Boukaré, enseignant chercheur à l’Université Nobert Zongo de Koudougou, rafle le premier prix d’un montant de 500 000 mille francs FCFA. Le deuxième prix est attribué à NANEMA Adelaïde Inès, élève ingénieur à l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement(2IE). Pour son projet dénommé « Projet Green Waste Energy », elle décroche la somme de 300 000 FCFA. Le troisième gagnant, c’est TSOLFACK François également élevé ingénieur à l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2IE). Il a présenté un projet intitulé « Smart Eco- Highway Cogénération d’électricité et de chaleur à travers les infrastructures routières. Il empoche la somme de 200 000 mille FCFA. Les trois heureux gagnants du Concours Innovation Énergie SERRA 2020 ont tous reçu ce 18 février 2021 leurs prix des mains du Secrétaire général de l’ex Ministère de l’Énergie.

Au nom du ministre en charge de l’Énergie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, Jean Paul YANOGO a félicité les trois lauréats. Pour lui, ce prix bien que modeste est une symbolique, mais surtout une reconnaissance pour encourager les jeunes qui révèlent dans le domaine de l’énergie.
L’objectif général de ce Concours est de révéler l’immense potentiel des Étudiant, des Doctorants, des Jeunes Diplômes, Entrepreneurs et Innovateurs sur le thème de la Transition Énergétique et de susciter leur contribution à « l’accès durable de l’énergie pour tous » au Burkina Faso et en Afrique.
Après la tenue des éditions de 2016, de 2017, de 2019, et de 2020 dans la capitale Ouagadougou, le Ministère de l‘Energie, des Mines et des Carrières innove en tenant celle de 2021 à Bobo-Dioulasso afin de toucher le maximum d’acteurs évoluant dans le domaine de l’énergie.
Cette 5 ème édition se tiendra sous le thème :« Quels mécanismes pour une meilleure contribution des collectivités territoriales, le monde universitaire national et le secteur privé local dans l’amélioration de l’offre énergétique au Burkina Faso ?». Elle est prévue se dérouler en avril 2021 à la maison de la culture de Bobo Dioulasso.

DCPM/MEMC

Le Ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO et le Ministre délégué chargé des Mines et Carrières, Aimé ZONGO, ont échangé avec les sociétés minières sur la problématique de la fourniture d’électricité au secteur minier au Burkina Faso, ce vendredi 19 février 2021 à Ouagadougou.

L’énergie compte pour près de 40 % des coûts de production des mines, il  est donc est important de trouver des solutions idoines qui permettront de développer, ces deux secteurs stratégiques de l’économie du Burkina Faso. C’est dans c’est optique que les premiers responsables du département en charge de l’énergie, des mines et des carrières, ont initié cette rencontre avec les sociétés minières.

Il s’est agi pour le Ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO et le Ministre délégué chargé des Mines et Carrières, Aimé ZONGO de discuter avec les concernés pour trouver des solutions pour un développement harmonieux du secteur de l’Energie, des Mines et des Carrières. Le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO se fondant sur la vision du Président du Faso, Roch Marc Christian KABORE, a rappelé que l’objectif est d’accompagner le secteur minier à travers entre autres, une fourniture d’électricité fiable, à moindre coût et respectueuse de l’environnement. « Pour pouvoir alors réduire le coût du kilowattheure, il est important de se concerter afin de coordonner et de poser ensemble, les jalons d’une coopération fructueuse », a insisté le Ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières. Et d’ajouter qu’il s’agit d’avoir une vision holistique des pôles de production d’énergie des mines. Cela signifie que cette production, au-delà de satisfaire les besoins de ces mines, doit également bénéficier aux villages environnants. C’est pourquoi, il a demandé aux sociétés minières présentes à cette rencontre, leurs aspirations en terme de projets à venir afin d’avoir un développement intégré. En réponse à cette préoccupation du ministre, les sociétés minières ont exposé plusieurs projets.

A l’issue de la rencontre, les deux ministres disent avoir pris bonne note. Ils ont par ailleurs rassuré qu’un point focal « énergie pour les mines » est mis en place pour répondre à toutes leurs attentes. Quant aux sociétés minières, elles ont apprécié l’initiative de cette rencontre. Elles ont rassuré leur disponibilité pour la matérialisation de cette vision des Ministres. Une telle rencontre est également prévue dans les jours à venir avec les sociétés de cimenterie.

DCPM/ MEMC