L’ambitieux projet du Ministère de l’Energie dénommé « Back up solaire » est à sa 2^e année de mise en œuvre. Lancé le 25 février 2019 par le Ministre de l’Energie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, le projet « Back up solaire » a connu un réel engouement. En cette année 2020, le projet amorce sa deuxième année d’exécution.

Grâce à cet ambitieux projet du gouvernement burkinabè, vous avez la possibilité d’acquérir des équipements solaires de qualité, à moindre coût. En effet, , l’acquisition se fait à taux zéro payable sur 3 ans.

Le projet Back up solaire offre aux ménages et aux PME/PMI sept sortes de kits qui sont adaptés à leur besoin.

La signature de l’accord de prêt a réuni l’ensemble des parties prenantes du projet

Le Ministre de l’Energie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, a assisté à la signature d’un accord de financement du projet Yeleen, le vendredi 21 février 2020 à Ouagadougou. D’environ 32, 024 milliards de F CFA, ce financement est un accord de prêt de la Banque Africaine de développement (BAD) pour la mise en œuvre du projet Yeleen. La signature est intervenue entre le Ministre en charge de Finances, M. Lassané KABORE et M. Pascal YEMBILINE, Responsable pays de la BAD.

Le Ministre de l’Energie a assisté à la signature de l’accord de prêt pour le financement du projet Yeleen

C’est le 2è accord de financement octroyé par la Banque africaine de développement (BAD) au profit du projet Yeleen. Le présent accord de prêt concerne le Développement de centrales solaires et de renforcement du système électrique national. La mise en œuvre du projet Yeleen entre dans le cadre de l’axe 2 objectif 5 du Plan national de développement économique et social (PNDES), à savoir : « améliorer le cadre de vie, l’accès à l’eau, à l’assainissement et aux services énergétiques de qualité ». A travers la réalisation de ce projet, l’Etat burkinabè entend d’une part, accroître l’offre électrique de source renouvelable par le déploiement de capacités additionnelles de source solaire d’une puissance de 52 MWc reparties sur quatre (04) sites. Ce sont : Ouaga Nord-Ouest (43 MWc), Dori (6 MWc), Diapaga (2 MWc) et Gaoua (1 MWc). D’autre part, il permettra de renforcer les réseaux électriques de distribution et de raccorder 30 000 nouveaux ménages. « Ces centrales vont permettre de réduire de façon significative le coût du KWh aussi bien pour les ménages que pour les industries qui pourront de ce fait être compétitives dans la sous-région », s’est réjoui le Ministre de l’Energie.
Selon le responsable pays de la BAD, M. Pascal YEMBILINE, l’institution a inscrit l’accès à l’électricité comme l’objectif n.1 de ses priorités opérationnelles « C’est pourquoi dans la conception du projet, nous avons travaillé avec l’équipe gouvernementale pour que les procédures de mise à disposition des ressources financières soient accélérées. » a-t-il ajouté.
Le coût total du projet Yeleen est d’environ 88 milliards de F CFA financé par le Gouvernement burkinabè, la SONABEL, la BAD, l’AFD et l’Union européenne à travers sa Facilité d’investissement pour l’Afrique (UE-AFIF).
En plus du projet Yeleen, cette signature de convention avec la BAD a porté également sur un accord de prêt, un protocole d’accord de don et d’un accord de don pour le financement du Projet d’eau potable et d’assainissement en milieu rural (PEPA MR).

Le Ministre de l’Énergie en compagnie de son collègue en charge de l’Eau lors de la cérémonie de signature de l’accord de prêt

DCPM/ME

Une Mission d’appui de la banque mondiale conduite par Monsieur Alexis MADELAIN (Spécialiste principal en Energie et chargé du projet) a eu une séance de travail avec les acteurs Projet d’Appui au Secteur de l’Electricité (PASEL) et l’ensemble de ses composantes.

La réunion s’est tenue sous la présidence de M. le Secrétaire Général, Jean Paul YANOGO, ce lundi 17 février 2020 au ministère de l’Energie. Les échanges ont permis de faire un tour horizon des activités du projet, d’examiner et valider l’agenda de la mission ainsi que la mise en œuvre des recommandations de la mission de supervision d’octobre 2019.

En prenant la parole, M. Jean Paul YANOGO a exhorté les participants aux différentes rencontres de prendre toutes les dispositions nécessaires pour une mise en œuvre réussite des objectifs du projet. En effet du 17 au 25 février la mission de la banque mondiale, l’ensemble des directions du ministère de l’énergie et les composantes du projet que sont la SONABEL et l’ABER, vont faire le point des différentes composantes du PASEL.

Pour la composante 1, il sera question de l’état d’avancement de la construction de la centrale de Fada n’gourma et l’ensemble des activités entrant dans la construction des nouvelles centrales solaires de 20 Mwc à Koudougou et 12 Mwc à Kaya, mais aussi des lignes de transport électrique.

Pour ce qui est de la composante 2, il va s’agir de faire le point de la mise en œuvre des activités d’électrification de 70 localités et aussi de l’électrification de 90 localités qui sont en cours de réalisations.

Le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO et M. Yvan TANVEZ ont paraphé l’accord de service pour parvenir au stockage de l’énergie solaire

La question du stockage de l’énergie solaire produite quotidiennement au Burkina Faso a conduit l’Etat à nouer un partenariat avec la Société financière internationale (SFI). Ce partenariat s’est matérialisé par une signature d’accord de service survenue entre le Ministre de l’Energie Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO et M. Yann TANVEZ, le mardi 18 février 2020 à Ouagadougou.

Par cet accord, la SFI s’engage à financer les services d’un consultant international qu’elle recrutera et qui sera chargée de l’évaluation et la définition d’une feuille de route pour le développement de services de stockage d’énergie au Burkina Faso sur un modèle de partenariat public-privé (PPP). Un partenariat qui réjouit le Ministre Bachir Ismaël OUEDRAOGO : « A travers le stockage de l’énergie, notre pays sera assurément un Etat exportateur d’énergie dans les années à venir », a-t-il souhaité.
Cet accord de partenariat entre dans le cadre du projet régional d’énergie ouest-africain de la SFI dont l’objectif est de catalyser les investissements dans la production, le transport et la distribution d’énergie renouvelable ainsi que dans d’autres infrastructures connexes en Afrique de l’Ouest.

DCPM/ME