Parc solaire à vocation sous régionale, les experts examinent le rapport de collecte de données sur la faisabilité

Le jeudi 14 mars 2019, le ministre de l’Energie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO procédait au lancement de l’étude de faisabilité du parc régional de deux fois 150 MW de la CEDEAO. Les résultats de l’étude de faisabilité de la phase 1, soit une centrale de 150 MW, étaient en examen le mardi 7 mai 2019, à Ouagadougou.

Ont prit part à cet examen, les experts du Ministère de l’Energie, de la SONABEL, du Système d’échanges électrique Ouest Africain (WAPP en anglais), des partenaires techniques et financiers dont la Banque Mondiale et les consultants Tractebel et Intec.

Cette session de travail vise à examiner le rapport de collecte de données en vue de sa validation. Elle permettra surtout d’harmoniser les hypothèses de bases qui permettront de concevoir de façon virtuelle les centrales,  avant le début des travaux. Cette étape est donc importante pour toutes les instances car c’est la qualité des données, qui déterminera la qualité de l’étude et partant la bonne mise en œuvre du projet.

L’histoire retiendra que, le projet du parc solaire de la CEDEAO de 150 MW en première phase et 150 MW en deuxième phase, soit 300MW, figurait parmi les projets retenus, en décembre 2018, pour la mise en place du marché. C’était lors de la mise en place, par les chefs d’Etat et de Gouvernements de la CEDEAO, du plan directeur des moyens de production et de transport énergétique.

Selon le Directeur général des énergies renouvelables, Dr Bruno KORGHO, le parc solaire est un projet aux multiples opportunités d’accès et de choix à l’électricité pour les pays membres de la CEDEAO en général et le Burkina Faso en particulier. Il constitue un des projets phares de la mise en œuvre du marché régional de l’électricité, dont la mise en place est confiée au WAPP, l’institution spécialisée de la CEDEAO.

De la droite vers la gauche, le Directeur général des énergies renouvelables, Dr Bruno KORGHO; le Responsable du Programme Energie Dr Souleymane KONATE et le Directeur du Solaire monsieur Issaka NONGNOGO

 

Pour le Dr KORGHO, le désenclavement du Burkina Faso vu comme un obstacle, devient un atout du point de vue de la circulation de l’énergie. Il a expliqué que ce gigantesque projet de construction des deux centrales solaires photovoltaïques à vocation sous régionale permettra au Burkina Faso d’être importateur et exportateur, au même titre que les autres pays.

 

La CEDEAO regorge d’énormes ressources énergétiques

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) compte 15 pays. Parmi les 14 pays continentaux de la communauté, 7 disposent d’énormes sources d’énergie primaire. A l’est, le gaz du Nigéria, à l’ouest les ressources hydrauliques de la Guinée et au centre le solaire du Burkina Faso, pour ne citer que ceux-là.

L’objectif recherché à travers la mise en œuvre du marché régional de l’électricité, est de mettre toutes les ressources énergétiques de la communauté, en commun. Dans les faits, des lignes d’énergie seront construites, à l’image des autoroutes, pour relier les pays entre eux. Ainsi, l’énergie produite dans ce mix énergétique de la CEDEAO permettra à tous les membres d’avoir un meilleur accès à l’énergie et à moindre coût.

La phase 1 du parc solaire, soit la première centrale de 150 MW sera opérationnelle à 100% d’ici  à 2023, a indiqué le chef de division planification, études et financement des projets (WAPP) Bernard HESSON. En attendant, les études se poursuivent afin de mettre en marche une partie de cette production à partir  de 2021.

Le chef de division planification, études et financement des projets (WAPP) monsieur Bernard HESSON (au centre)

 

DCPM/ME

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